[Test] L’Empire de César – Et au centre de tout, il y avait la ville aux 7 collines …

2-5 joueursMatthieu Podevin
8/10 ansJoelle Drans, Alexandre Bonvalot
30 à 40 minutesHoly Grail Games, Synapses Games
Placement, collectionAsmodée
10/2021 César, Astérix, Empire romain
40,90 € chez et dans
L’Empire de César

César à Brutus : « Tu quoque mi fili ! » – toi aussi mon fils ! –

Honorables invités, parmi vous se trouvent une tragédienne, un espion, un gouverneur, un chef gallo-romain et même MON PROPRE FILS, Brutus ! Vous êtes les serviteurs les plus fidèles que Rome puisse m’offrir (…). Vous êtes chargés de ranger le monde sous la bannière de Jules César. Il est temps de sortir le grand jeu. A votre retour, je veux entendre veni (je suis venu), vidi (j’ai vu) et surtout, vici (j’ai vaincu) !

Un romain dévoué : « Ad gloriam Caesaris ! » – A la gloire de César ! –

Acclamé comme un imperator favorisé des dieux, seul maître à Rome après une suite de victoires foudroyantes sur ses adversaires, nommé dictateur à vie, Caius Julius Caesar 4ème du nom concentrera de nombreux pouvoirs exceptionnels. Pourtant au cœur de ce 1er siècle avant J.-C., l’Empire n’a pas encore succédé à la République, et il en faut peu pour que tout ce territoire sous la domination de Rome ne se transforme en un gigantesque territoire mal dirigé à cause d’un réseau tentaculaire de voies romaines mal maitrisé. C’est là que vous intervenez. Faites-vous bel et bien partie de ses proches les plus dévoués ? Votre mission : agrandir l’emprise du Caesar sur toutes les provinces dépendantes de Rome, tous les chemins menant à ce qui est déjà la capitale du monde antique. César vous sera reconnaissant de lui permettre d’amasser quelques richesses et autres ressources en déployant entre les villes de passages des légions dociles, obéissantes et puissantes.

Les Aventuriers du Rail ? Ça vous parle ?

Les Aventuriers du Rail Europe

Relier des villes par des voies ferrées sur un vaste territoire pour marquer un maximum de points, ça peut rappeler quelques choses aux aficionados des Aventuriers du Rail. Quand l’Empire de César a pointé son nez chez Holy Grail Games propulsé à l‘internationale par Synapses Games, on a parlé de cette analogie puisqu’il s’agit d’y poser des voies romaines reliant la ville aux 7 collines comme on surnomme encore Rome aux autres cités du monde antique qu’elle domine. Mais le comparatif s’arrête là ! Dans l’Empire de César :

  • On pose pour soi mais on peut le plus souvent en faire profiter aussi les autres – par mauvais choix ou choix de circonstance –
  • Il n’y a pas de cartes objectif
  • On collecte des ressources et des points de villes.

L’Empire de César, c’est comme Canada Dry, ça n’a que l’apparence des Aventuriers du Rail.

Villainous, Unmatched, Sombres Royaumes de Valeria ? Ça vous parle ?

C’est un peu à la mode de pouvoir interpréter les « méchants » dans les jeux de société. Villainous édité chez Ravensburger en est la preuve vivante. Interpréter Cruella, Jafar ou Yzma, sympa non ? Ou un Unmatched Cobble and Fog chez Iello qui propose d’interpréter un Mister Hyde ou Dracula ? Et que dire des Sombres Royaumes de Valeria chez Pixie Games/Lucky Duck Games où vous incarnez des hordes de monstres !

L’Empire de César ne dérogerait pas à cette règle puisque vous n’y jouerez que des méchants issus de l’univers d’« Astérix » (puisque le jeu est estampillé de la licence susnommée). Les méchants, les voici ! On retrouve sur nos plateaux de joueurs les emblématiques Brutus – qui dans la BD brûlera le village gaulois d’Asterix -, Tullius Détritus – Le plus grand semeur de zizanie de tous les temps -, Aplusbegalix – l’odieux chef « Gallo-Romain », Latraviata – la prétentieuse, aguicheuse, intéressée et malpolie voulant se faire passer pour Falbala – ou encore Gracchus Garovirus (un peu de circonstance celui-là non ?) –  celui qui décide d’empoisonner le questeur Claudius Malosinus venu examiner ses comptes -. Rien que ça. De quoi bien s’accorder avec un Jules César des plus grinçant dont la magnifique ombre plane sur le plateau de jeu.

Cependant, on ne peut pas dire que le concept est allé jusqu’au bout car il n’y a pas grand-chose de méchant dans ce jeu de plateau, pas d’affrontement, et pas d’asymétrie – à savoir une capacité particulière pour chaque personnage -. On profite des autres mais il n’y a – malheureusement ? – pas de coups bas. Donc dans l’Empire de César, nous ne sommes pas dans l’esprit d’un jeu avec comme point d’orgue la méchanceté incarnée.

Alain de Lille, poète français (1128-1203) : « Tous les chemins mènent à Rome »

L’Empire de César est un jeu de plateau ultra familial pour 2 à 5 Romains jouable dès 8/10 ans pour des parties de 30 bonnes minutes. Et vous ne vous entendrez pas dire alea jacta est (le sort en est jeté) puisqu’il ne sera jamais question de lancer de dés. Vous aurez comme unique action de construire des routes en y plaçant des figurines de légionnaires en colonne dans le but de connecter Rome aux autres villes-étapes indiquées sur la carte. Vous gagnerez des points chaque fois que vous construirez une route et chaque nouvelle ville que vous relierez à Rome vous permettra d’amasser des jetons ville et des jetons richesses de même type et de types différents qui vous feront gagner des points supplémentaires à la fin de la partie. Une petite stratégie de collection et de pose au programme.

L’Empire de César est un jeu de Mathieu Potevin, illustré par Alexandre Bonvalot et Joëlle Drans s’adresse à un public ultra familial avec des règles ultra simples – dès 8 ans pour un public joueur c’est très envisageable – et il s’agit de la première collaboration de l’éditeur québécois Synapses Games et des Lorrains d’Holy Grail Games, ces derniers étant principalement aux manettes. 2ème collab’ prévue :  en 2022 le jeu Museum Pictura.

Qu’est ce qu’on trouve dans la boîte ?

  • 1 grand plateau de jeu double face (2/3 – 4/5 joueurs)
  • 5 Plateaux Joueur
  • 125 Routes (figurines de légions en colonne)
  • 5 jetons Score
  • 40 jetons Ville (recto verso)
  • 40 jetons Richesses
  • 1 Livret de règles

Comment on joue à L’empire de César ?

Mise en place

On place le plateau de jeu côté 2/3 ou 4/5 joueurs. On y positionne les jetons Ville côté chiffres romains sur lesquels sont placés face cachée et aléatoirement les jetons Richesses (à 2/3 joueurs on retire 2 jetons sesterces et un jeton de chaque type de ressource – viande, blé, amphore, pierres précieuses, olive, bois, raisin, parfum ; ou alors on en retire au hasard).

Chacun prend un plateau joueur et les 25 « Routes » à sa couleur. Ce sont en fait les figurines de 3 légionnaires en colonne. Je les appellerai « légion ».

Le jeton Score de chaque jouer est placé sur la case 0 de la piste de score.

Tour de jeu

L’Empire de césar est une course au score. Vous pourrez acquérir des points immédiats et des points de fin de partie. En fait on place, on collecte, on compte.

On place : A son tour on place une de ses légions sur une route (je les appellerai « voie ») vide de son choix pour relier Rome à une ville de son choix qui n’a pas encore été atteinte. Tout part donc de Rome. Il y a parfois possibilité de placer 2 légions en une fois car il y a à quelques emplacements 2 voies à recouvrir pour relier atteindre une ville. On peut également traverser un ou plusieurs emplacements de ville vide(s) s’ils ont déjà été atteintes sur un tour précédent. On pose autant de légions qu’il faut pour atteindre un nouvel emplacement qui n’a pas encore été atteint.

On collecte : Lorsqu’on atteint une nouvelle ville, on prend le jeton Ville que l’on place A COTE de son plateau joueur – il faudra essayer d’obtenir les valeurs les plus élevées dans les couleurs différentes -.

On prend également le jeton Richesses qu’il faudra ramener en nombre mais aussi avec de la diversité. On le place SUR son plateau joueur sur le premier emplacement libre de gauche (pose horizontale). Les jetons Richesses suivants de la même catégorie produit compléteront la colonne (pose verticale). Il faut donc constituer des collections de même type ET de type différents pour bien scorer mais EN FIN DE PARTIE. Elles pourront rapporter de … 0 à 46 points horizontalement donc par ligne car il y a 8 ressources en 4 exemplaires chacune et de … 0 à 20 points verticalement par ressource identique. Mais c’est impossible de tout collecter. Il y a donc beaucoup plus de place que de jetons à placer. Si on a ramassé un jeton Sesterce, on le place au bas de son plateau de jeu : Si on les a toutes, elles pourront rapporter jusqu’à 64 points !

On compte : On compte les points octroyés par les légions posées sur les voies qui relient la ville atteinte à Rome. Et c’est ce qui fait une partie de l’intérêt du jeu c’est que cela rapporte un point au joueur auquel appartient la légion (on regarde donc la couleur simplement). Dilemme de pose donc. S’il existe plus d’un chemin entre la ville atteinte et Rome, on prend le chemin le plus court. En cas d’égalité de longueur, c’est le jouer actif qui choisit. Si on a ramassé un sesterce, les points des voies comptabilisées sont doublés ! On score donc immédiatement et on fait progresser les jetons des couleurs correspondantes sur la piste de score.

Puis on passe au joueur suivant.

Fin de partie

La partie s’arrête quand toutes les villes ont été reliées à Rome. Il n’y a donc plus de jeton Ville à récupérer. Il peut vous rester des légions devant vous.

On passe alors au décompte. Les points seront ajoutés sur la piste de score.

  • Les points de villes : Les villes étant divisées en plusieurs couleurs, on prend en compte celui qui à la plus forte valeur.
  • Les points de Richesses : On réorganise son plateau de jeu en poussant vers la gauche les richesses qui sont en plus grand nombre (jusqu’à 4 richesses identiques possibles). On compte les collections de richesses différentes et les collections de richesse de même type et les points donnés par les sesterces.
  • Bonus de routes : Le ou les joueurs à qui il reste le plus de légions a/ont 10 points.
  • En cas d’égalité : avantage pour celui qui a le plus de villes différentes, puis le plus de sesterces puis le plus de légions restantes.

Est-ce que c’est bien ?

Ce que j’ai ❤️

  • L’accessibilité : Un jeu ultra familial si on le présente comme tel. On le joue de 8 à 88 ans ;-);. Les règles sont faciles et la mécanique assimilée en 3 minutes.
  • La fluidité : une seule action, peu de temps d’attente, du scoring immédiat facile à faire.
  • Les illustrations et la thématique : l’univers d’Astérix est très bien adapté avec des clins d’œil bienvenus à tous les méchants de la BD. J’adore l’ombre de César qui plane sur le jeu.
  • Peu de hasard : on voit tout ce qu’il y a à faire. Rien n’est caché.
  • Qualité du matériel : de belles figurines, un plateau énorme et de toute beauté.
  • Un jeu de collection hyper accessible : Le scoring de fin de partie est bien pensé (richesses, jetons Ville, légions restantes)

Ce que j’ai 💔

  • C’est trop léger pour des joueurs habitués. Il n’y a pas de variante expert. Pourquoi pas d’asymétrie, pourquoi pas des objectifs, pourquoi pas plus d’interaction pour aller titiller ses adversaires ?
  • On n’a pas l’impression de jouer des méchants de la BD.

Design

Nous sommes dans un jeu sous licence Asterix. Et on peut dire qu’on s’y retrouve. La couverture de la boîte donne le ton. Elle en impose avec cette belle tête d’un César, inquiet, démesurément grand et prêt à planter près du forum et du Colisée la bannière SPQR tel un maquettiste plaçant la dernière pièce de son œuvre.

C’est très réussi et ça attire le chaland. Sur le très grand plateau, un magnifique glaive, une ombre intrigante de César qui plane, la devise SPQR bien en évidence, une besace de sesterces prête à se déversée. Et bien sûr les emplacements des blasons des villes, les tracés des futures colonnes de légionnaires, et notre petite village de gaulois. On regrette pour plus d’immersion de ne pas voir inscrit le nom des villes ou des provinces romaines. Les personnages des plateaux joueurs sont fidèle aux œuvre d’Asterix. L’ensemble est bien réussi.

Qualité du matériel

  • Le plateau recto verso, très épais, en impose ; il représente le territoire contrôlé par César. 
  • Des bonnes figurines – 25 par joueurs – de colonnes de légionnaires romains bien réussies que l’on doit à Corvus Belli.
  • Différents lots de jetons bouclier pour les villes, bien épais, avec des chiffres romains d’un côté et un emplacement matérialisant l’endroit pour y poser une ressource, et de l’autre des chiffres arabes pour faciliter le comptage même si lire les chiffres romains jusqu’à VIII ne paraît pas impossible. Mais pensons aux très jeunes joueurs.
  • Des plateaux individuels, assez épais, de taille suffisante pour y placer les ressources.
  • Des jetons ressources petits mais bien lisibles.

Du matériel de qualité.

Thème

Le thème est bien présent et assez bien utilisé. Ce n’est pas un jeu de conquêtes mais un jeu de collecte de richesses. Et c’est bien ce qui préoccupe César. On regrette de ne pas avoir de personnages avec une capacité particulière liée peut-être à leur fourberie ou leur méchanceté affichée dans la BD. C’est un des rares jeux sous Licence Astérix qui est un vrai jeu de société, certes très très familial mais c’est bien sûr voulu, un vrai jeu de plateau.

Mécanique

Comme tous les autres jeux édités par Synapses Games (même si rappelons-le c’est plutôt à Holy Grail que l’on doit ce jeu), L’Empire de César est accessible pour les familles et s’apprend en quelques minutes seulement. La mécanique est vraiment simple – certains diront simpliste – car dans l’Empire de César peut jouer en famille ou avec des débutants ; mais le jeu ne mettra pas les joueurs confirmés de côté, même s’ils en auront vite fait le tour en quelques petites parties. Meeple vert pour celui qui est joueur familial au sen très large. Meeple orange pour des joueurs habitués jouant entre eux.

L’empire de César utilise un mécanisme simple de construction de réseau pour une course au score : Construire des routes pour relier Rome à de nouvelles villes à travers le pays. Chaque fois que vous construisez une route, vous devez relier Rome à une nouvelle Cité en plaçant un ou deux de vos figurines de colonnes de légionnaires sur le plateau de jeu… mais à condition de partir de Rome ou d’une ville dont le jeton a déjà été pris (donc déjà reliée à Rome). Cela signifie que vous pouvez poursuivre une route commencée par un autre joueur ! Donc attention, quand vous construisez vos routes, si elles sont dans la continuité de celles de vos adversaires, vous leur donnez des points immédiats qui correspondent aux de retour à Rome. Chaque section de route incluse dans votre itinéraire rapporte 1 point au joueur auquel elle appartient… Ça c’est plutôt malin. Donc on ne laisse pas partir quelqu’un dans son coin car il scorera tout seul et ne vous rapportera rien. C’est du scoring immédiat avec un calcul qui se fait sur la route la plus courte – car il peut y avoir des embranchements, des prolongements – reliant Rome (en cas d’égalité de longueur de route, c’est le joueur actif qui choisit le route).

Le scoring de fin de partie amènera son lot d’incertitudes jusqu’au bout si l’on ne regarde pas le plateau de ses adversaires tout au long de la partie. Il y a 3 moyens de rapporter plus ou moins de points. Et c’est le point le plus calculatoire du jeu qui peut amener de vrais renversement de situations.

Chaque nouvelle ville que vous atteindrez vous fournira un jeton de valeur allant de 1 à 8. Au final, on ne comptera que la valeur la plus élevée par groupe de jetons ville de couleurs et formes différentes (sauf à 2-3 joueurs où il vaudra mieux tout additionner).

Les ressources ou les sesterces étant visibles de tous, il va y avoir une course à la collection. On tentera d’avoir le plus d’un type de richesse, et le plus de richesses différentes parmi les 8 différentes à disposition. A cela s’ajoutent les sesterces qui – cumulés – pourront rapporter énormément de points – presque trop pour celui qui a su être le plus opportuniste. Je trouve également qu’il ne faudrait pas placer des sesterces à proximité immédiate de Rome. Trop facile à obtenir en fonction de sa place dans le tour de jeu. Précision : Ils permettent de doubler les points dans le calcul des points lorsqu’on atteint une nouvelle ville.

Enfin à ne pas négliger : + 10 points pour celui à qui il reste le moins de légions à la fin de la partie.

La partie se termine lorsque Rome est reliée à toutes les villes du plateau. Et la fin de partie vient très – trop – vite pour les joueurs non novices.

ze meeple

Simplicité des règles et rangement

Des règles simples à expliquer (en quelques minutes c’est fait et c’est rare pour un jeu de plateau) et une mise en place rapide pour un jeu de ce « calibre ». L’étape la plus « longue » étant de placer les jetons ville et ressources. Mais ça va vite. Comptez 5 grosses minutes si vous êtes habitués. L’Empire se veut un jeu très très familial et donc là, côté installation, règle et rangement, l’objectif est atteint. Du côté des règles, tout tient en quelques pages. On peut signaler une petite ambiguïté vite levée dans la terminologie employée. L’utilisation du mot route au début de la règle porte à confusion. C’est pour cela que dans la règle expliquée plus haut je n’utilise pas ce mot. La boîte et grande et elle accueille tout le matériel sans problème. Des sachets plastique permettent de ranger toutes les figurines par couleur. C’est très vite rangé.

Conclusion

L’Empire de César est un jeu familial rapide de placement de routes et de collecte. Ne vous y trompez pas, ce n’est pas un jeu de civilisation, de pose d’ouvriers ou de gestion de ressources complexe. C’est du ultra familial. Des règles très accessibles et une mise en place rapide avec du placement de jeton ressources aléatoire. Du matériel de très bonne qualité, un design plaisant dans l’univers d’Astérix, un très grand plateau de jeu magnifiquement illustré, de belles figurines de légionnaires en grand nombre. Une belle surprise dans la gamme des jeux très accessibles. Du scoring immédiat lié à la pose de vos routes et du scoring de fin de partie. Les joueurs avertis pourront jouer avec des joueurs novices. Il vous faudra être attentif à faire les collections les plus complètes et à avoir collecté les meilleurs jetons ville. Certes, on aurait aimé des objectifs, de l’asymétrie et plus de profondeur de jeu, mais ce n’est pas le même public qui est visé ici.

Hello asso

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Laurent

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