[Test] Focus – Élémentaire, mon Sher … lock !

Focus
2 joueursAntonin Boccara, Romaric Galonnier
10 ans et +Simon Caruso
15 minutesOldchap Games
Déduction, coopératif, communication limitée, jeu à deuxBlackrock Games
Mai 2023 Sherlock Holmes, Watson, Arthur Conan Doyle
PVC : 13 € dans votre boutique favorite ou dans

Oldchap Games ?

L’éditeur toulousain Oldchap Games et son équipe de 5 joyeux lurons (Antonin Boccara, Jules Messaud, Paul-Adrien Tournier, Jan-Baptiste Frémeaux, Thomas Luzurier) a à son actif des jeux sympas, variés, originaux et de qualité :

  • du coopératif complètement fou (Panic Island et Little Panic Island),
  • du jeu d’ambiance où l’on dit n’importe quoi (Rimtik),
  • un coop’ qui réveille les morts (Fiesta de Los Muertos et son extension La Catrina),
  • du solo avec des défis (Pierre de Coba, Par Odin),
  • du duo coop’ (Complices),
  • et enfin de jeu d’observation et de réflexe (Gobbit).

Petites boîtes, petits jeux mais souvent de belles expériences de jeu.

Focus ne déroge pas à cette règle avec ce jeu dont Arnaud vous a déjà parlé lors de la 4ème édition des Ludendrômes, lorsque le jeu s’appelait Les Carnets de Watson dans sa version prototype déjà bien aboutie en terme de mécaniques de jeu.

Focus et mise en bouche de l’éditeur

Pour égayer les longues nuits d’hiver où parfois les enquêtes se font rares, le docteur Watson a inventé un jeu pour son ami Sherlock Holmes. Dans ce jeu, il faut se fier à son intuition tout en observant chaque détail des pièces à conviction. De quoi entraîner son sens de la déduction…

Et rien de tel pour illustrer l’univers de Sherlock Holmes que d’écouter la chanson des frères Boccara 😉

Un jeu à la Codename plus simple mais plus dur !!??!!

Vous aimez les jeux de déduction coopératifs à la Codename où il faut communiquer avec son équipe ou son partenaire sans dire un mot ? Alors vous allez apprécier Focus,un jeu qui fait parler de lui mais … sans parler !

Un jeu pour 2 joueurs où vous allez devoir faire deviner à votre partenaire une carte secrète, tirée de ce qu’aurait pu être les carnets de dessins de Watson, mais tout en cherchant la sienne.

Comment ? En utilisant des indices visuels. Elémentaire non ?

Mais attention, si vous prenez la carte de votre partenaire, c’est perdu ! Et ce ne sera pas aussi simple que cela, je vous l’assure !

3 modes de jeu pour augmenter le niveau de déduction attendu

Focus est un jeu coopératif, d’association d’images et de déduction créé par Antonin Boccara et Romaric Galonnier, illustré par Simon Caruso. Il se joue en 15 minutes environ, à partir de 10 ans.

Il contient de nombreuses illustrations et surtout 3 modes de jeu pour varier les plaisirs et les difficultés : les modes Watson (normal), Sherlock (dur) et Mycroft (infernal !). Et en bonus, le mode Miss Hudson qui nous embarque dans une mise en place liée à plusieurs œuvres d’Arthur Conan Doyle !

Alors, prêts à relever le(s) défi(s) ?

Qu’est ce qu’on trouve dans la boîte de Focus?

  • 84 cartes Piece à conviction recto-verso (donc 168 illustrations différentes)
  • 16 cartes Repère
  • 1 règle de jeu de 16 pages

Comment on joue à Focus ?

Mise en place express des 3 modes de jeu

On compose une grille commune de 16 cartes Pièce à conviction au centre de la table. On place à côté, légèrement décalée, une colonne 4 autres cartes Pièce à conviction.

Chacun des 2 joueurs prend une des 16 cartes Repère qu’il consulte et place face cachée devant lui. Elle indiquera quelle Pièce à conviction (illustration) il devra faire deviner à l’autre joueur. Il faut la lire dans le bon sens en l’orientant correctement en prenant comme repère la colonne ou la rangée de 4 cartes posée à côté de la grille.

Focus

Tour de jeu du mode Watson

Les joueurs jouent à tour de rôle.

Lors de son tour, un joueur doit prendre une carte qui lui fait penser à la Pièce à conviction indiquée par sa carte Repère pour aider son partenaire à l’identifier.

Attention : Lors du premier tour, le premier joueur (celui qui se décidera en premier) doit obligatoirement prendre une carte Pièce à conviction parmi les 4 cartes placées sur le côté (ainsi, aucun risque de prendre la carte de son partenaire car sinon c’est 1 risque sur 15 de prendre la carte de l’autre dès le premier tour).

Sinon on peut prendre la carte parmi :

  • les cartes placées sur le côté,
  • les cartes au centre de la table.

On place cette carte devant soi et chaque nouvelle carte prise sera placée à côté
de la dernière de manière à représenter une file d’indices.

Et c’est à l’autre joueur de jouer.

Fin de partie

Si, lors d’un tour, un joueur prend la carte Pièce à conviction que l’autre joueur doit faire deviner, la partie s’arrête net : vous avez perdu.

Si, à la fin d’un tour, il ne reste plus que vos deux cartes Pièce à conviction au centre de la table : vous avez gagné (dans ce mode de jeu vous ne pouvez pas vous arrêter avant, même si vous pensez avoir trouvé la carte de votre partenaire).

Focus

Le mode Sherlock

Le jeu se joue en 3 manches.

Le but du jeu sera de trouver le plus rapidement possible la carte de votre partenaire et de faire trouver votre carte.

À n’importe quel moment (au début ou à la fin d’un tour), lorsqu’un joueur pense avoir trouvé la carte Pièce à conviction de son partenaire, il peut lever la main pour proposer à son partenaire de désigner ensemble les deux cartes. On peur refuser ou accepter la proposition.

Si c’est accepté, on pointe ensemble la carte que l’on doit deviner.

  • En cas de succès les joueurs marquent autant de points que le nombre de cartes Pièce à conviction restantes.
  • En cas d’échec, pas de point.
  • Si l’une deux cartes a été pointée, les joueurs marquent autant de points que la moitié du nombre de cartes Pièce à conviction restantes.

Le mode Mycroft

Vous pouvez jouer au mode Mycroft avec les règles du jeu de base (objectif : retirer toutes les cartes hormis les quatre vôtres) ou en le combinant avec les règles du mode Sherlock (objectif : pointer vos quatre cartes le plus rapidement possible).

Dans ce mode il vous faudra tenter de trouver et de faire trouver deux cartes chacun. Chaque joueur ne conserve qu’une seule file d’indices devant lui.

Mode bonus Miss Hudson

Le changement tient à la mise en place. On choisit une des 4 œuvres d’Arthur Conan Doyle proposée et on prend les 20 cartes pièces à conviction correspondantes (chaque carte étant numérotée).

Focus

La règle et une partie de Focus chez Un Monde de Jeu

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Design et qualité du matériel

Le design est sobre et plutôt raffiné. Vintage, mais pas trop.

Les illustrations de Simon Caruso changent de ce qu’il a pu faire dans The Loop ou Las Vegan, où couleur et loufoquerie transparaissaient largement. Là on est avec des dessins provenant soi-disant des carnets de dessins de Watson qui reprennent les éléments que l’on peut retrouver dans différentes enquêtes menées par Sherlock Holmes. Des teintes beaucoup plus neutres.

Nous sommes avec des illustrations à mi-chemin entre croquis soigné et illustration un peu plus grossières (mais à ne pas prendre dans le sens péjoratif du terme). Mais on sort un peu du style d’illustrations que l’on colle souvent à l’univers de Sherlock Holmes, très guindé, ultra raffiné et parfois plus sombre.

D’aucun pourrait trouver le trait des illustrations un peu trop épais. Mais c’est surement volontairement assumé. En tout cas l’ensemble est assez détaillé pour fournir des éléments précis pouvant être utilisé pour donner des indices.

Du côté du matériel, nous avons 100 cartes carrées de petite taille, d’épaisseur moyenne, suffisamment résistante pour ce type de jeu. Il faudra juste faire attention à ne pas trop manipuler les cartes repères pour éviter de reconnaitre à la longue une de ces cartes (mais après pas mal de parties, nous n’avons pas encore eu ce problème).

meeple vert

Thème

Encore Sherlock Holmes ?

Bon en même temps, un jeu de déduction/d’association d’idées de surcroit fait par un fan de Sherlock Holmes, ça colle non ?

Et l’idée dans le mode Madame Hudson de reprendre les éléments provenant de 4 enquêtes est bien pensé, même si ce ne seront que les fans de l’œuvre de Conan Doyle qui pourront surement effectivement faire les connexions entre toutes les illustrations sélectionnées et les œuvres en questions.

Sherlock Holmes est un personnage mythique de la littérature policière. Pour créer son personnage, Arthur Conan Doyle s’inspire d’un de ses anciens professeurs, le docteur Joseph Bell. Celui-ci avait ce sens de la déduction caractéristique de Holmes.

Si Sherlock Holmes aime tant la logique et résoudre des enquêtes, cela semble être le versant de son autre intérêt : la littérature, qui l’amène souvent à la mélancolie.

Alors qu’il rêvait d’accéder à la reconnaissance littéraire par ses romans historiques (La Compagnie Blanche, Sir Nigel), c’est finalement le roman policier qui permet à A.C. Doyle de passer à la postérité.

Il en écrit quatre romans — le plus célèbre étant Le Chien des Baskerville — et cinquante-six nouvelles, qui sont considérés comme une innovation majeure du genre policier, popularisant la figure du détective plusieurs décennies avant les romans d’Agatha Christie.

Le schéma narratif est toujours le même dans les nouvelles d’Arthur Conan Doyle.

Souvent Watson parle des affaires traitées par son ami et le caractère fantastique de chacune d’entre elles avant de dire que celle-ci sera la plus étonnante.

La première étape est alors la réception du client dans l’appartement de Baker Street, qui vient souvent à une heure très tardive, ou sous un très mauvais temps, ce qui « montre » le caractère urgent de la demande.

Ensuite arrive le moment des présentations et des premières déductions de Sherlock Holmes sur le client : cela crée toujours l’étonnement du requérant à qui il dévoile dès lors sa manière de soustraire les informations. Le client termine ainsi d’exposer le contexte et Sherlock Holmes remarque la singularité de la situation avant d’assurer que l’affaire sera résolue rapidement.

Généralement, la journée ou quelques jours maximums suffisent à résoudre les affaires. Sherlock Holmes demande l’aide à son ami Watson, toujours présent au début de l’enquête. Notre détective va sur le terrain, avec ou sans déguisement, cela dépend de la situation (simple investigation ou meurtre), il envoie quelques lettres ou donne des rendez-vous et révèle le nom du coupable en exposant les faits qui se sont déroulés sur le lieu de l’enquête. Sherlock Holmes dévoile alors à son acolyte ce qu’il a mystérieusement perçu et la façon dont il l’a compris. Puis Watson achève la nouvelle sur quelques remarques relatives à son ami.

D’après Culturelivresque.fr et Wikipedia.fr

Mécanique

Une grille commune de 16 images, une colonne de 4 autres images, deux cartes repères – une pour vous, une pour votre compagnon de déduction – pointant chacune une des 16 images de la gille (mais pas la même bien sûr).

C’est le point de départ de ce jeu de déduction simple du côté de la règle mais qui peut s’avérer compliqué à réussir a fortiori dans les modes de jeu avancés. Car il y a 3 modes de jeu mais contentons-nous d’évoquer d’abord le mode de jeu de base qui va déjà satisfaire pas mal de monde : le mode Watson.

Codename, sors de ce corps !

Votre objectif ? Faire trouver à votre compagnon de jeu l’illustration repérée sur votre carte repère -un peu comme dans le jeu Codename pour ceux qui connaissent. Mais à la différence de ce dernier, la communication est non verbale – ni sous forme de signes d’ailleurs.

La mécanique est ultra simple : Vous avez juste à retirer une carte de la grille ou de la colonne de 4 images pour donner une indication à l’autre joueur. Et la placer devant vous pour former une ligne d’indices. Le premier joueur est d’ailleurs obligé de prendre une des 4 cartes de la colonne. Pas de risque de tomber d’entrée sur la carte à trouver.

Finalité du mode Watson : Il ne faudra JAMAIS prendre la carte que l’autre joueur doit vous faire deviner sinon c’est la mort subite. A la différence d’un Codename, on n’a pas le droit à l’erreur.

The Mind, sors de ce corps !

La mauvaise nouvelle, c’est que votre communication étant tellement limitée qu’il faudra se fier principalement aux premiers indices qu’il vous aura placés. Les cartes disposées ensuite nous ferons un peu penser au jeu The Mind où vous tenterez de lire dans le penser de votre compagnon de jeu pour espérer de pas piocher la carte maudite.

Une fois éliminées toutes les impossibilités, l’hypothèse restante, aussi improbable qu’elle soit, doit être la bonne !

Sherlock Holmes, Le Signe des quatre

L’indice idéal ?

La carte retirée doit idéalement présenter un indice pour faire deviner celle qui vous a été attribuée sur votre carte repère : Forme ? Couleur ? Thématique ? Tout est autorisé sauf de s’être mis d’accord sur un code à l’avance pour trouver les illustrations. Pas de tricheur à la table s’il vous plait. DE toute façon tricher n’a pas d’intérêt, sinon ce n’est pas la peine de jouer à ce type de jeu.

Attention à faire les bons choix tout de suite pour ne pas orienter vers une mauvaise direction. Comme dans tout jeu de déduction coopératif, être sur la même longueur d’ondes sera la clé de la franche réussite. Surtout qu’il faut aller jusqu’au bout sans se tromper. Vous apprendrez à appréhender le jeu pour être de plus en plus efficace dans vos choix.

Les bons conseils

Ayez bien en tête que les premiers indices sont souvent ceux qui sont les plus importants. D’ailleurs le temps de réflexion de la prise de la première carte peut déjà être un indice.

Et parfois, rien ne semble coller si on se fie au dessin lui-même. Réfléchissez bien dans ce cas à orienter votre partenaire sur un type d’indice (couleur ? forme ? …)

Une fois que vous avez pensé avoir donné tous les indices correspondant à votre carte Pièce à conviction, préférez le plus souvent éliminer les cartes qui ne peuvent pas être la carte de votre partenaire à deviner.

Il ne faudra pas hésiter à prendre une carte qui pourrait faire croire à votre partenaire que c’est la Pièce à conviction finale à trouver.

Les 4 cartes sur le côté sont sans risque. Ne vous focalisez pas uniquement sur les cartes de la grille.

Sherlock et Mycroft entrent en jeu

Le mode Sherlock vous fera jouer autrement puisqu’on peut proposer à tout moment de cibler les deux cartes. Le mode de jeu en lui-même identique sur la mécanique de jeu mais il sera plus dur dans le sens où plus on trouve vite, plus on fera de points. Un mode de jeu pour les compétiteurs 😉 Arrivés à 40 points, c’est le mode Mycroft qui s’offre à vous…

Le mode Mycroft est vraiment très dur puisqu’il faudra faire deviner 2 Pièces à conviction chacun tout en gardant une seule ligne d’indices personnelle. Ainsi, à vous de comprendre si un indice donné par votre partenaire ne concerne que l’une de ses cartes ou les deux.

Je ne l’ai pas encore énormément pratiqué, il est vraiment très très costaud. Il vaut miezux avoir deux joueurs du même niveau de déduction pour l’entreprendre. Pour ce mode, on peut le faire en mode Watson ou Sherlock.

meeple vert

Simplicité des règles, mise en place et rangement

Tout se fait en moins de 5 minutes : La règle, la mise en place (sauf pour le mode Hudson où il faut trouver les cartes en fonction de leur numéro), le rangement. Bon, la boîte aurait pu être encore plus petite – même si elle l’est déjà – car il n’y a que des petites cartes carrées ; mais dans ce cas il aurait fallu faire un livret de règle surement un peu trop riquiqui.

La règle de Focus est très bien faite, bien présentée, claire, ultra complète. Bravo.


Verdict ?

Ce que j’ai ❤️

  • La reprise très efficace des principes des jeux de déduction
  • Un jeu très rapide à comprendre mais souvent très dur à gagner.
  • Les indices à donner qui font partie de la même grille. Une petite sensation de Codename là derrière.
  • Des parties rapides et très tendues. Le champ des possibles se réduit de plus en plus au fur et à mesure des tours de jeu, mais l’erreur peut être d’autant plus proche !
  • Les différents modes de jeu. Le mode expert (Mycroft) étant très très dur.
  • la très bonne rejouabilité avec les 168 illustrations. 20 sont utilisées par partie.
  • Matériel minimaliste, que des cartes. Des illustrations sympas.
  • La chanson Noël de Sherlock 😉
  • Que c’est dur de se retenir de ne pas faire de signaux corporels ! Car on ne parle pas dans ce jeu, on ne dit rien de rien !

Ce que j’ai 💔

  • Le jeu coche toutes les cases de ce qu’on peut lui demander. On regrette juste qu’il n’y ait pas un mode par équipe ou à plus que 2. MAis ça pourrait s’adapter non ?

Conclusion

coup de coeur

Avec Focus, nous avons ici un jeu de déduction et d’association d’idées/dessins pour deux joueurs qui coche toutes les cases de ce que l’on peut attendre de lui.

Une sorte de Codename Image à 2, mais plus joli et malin, rapide, vraiment efficace.

Encore plus simple à expliquer qu’un Codename, il n’en n’est pas pour autant simpliste, au contraire. Même en mode normal, il peut être très dur sachant qu’il n’y a pas d’autre communication que d’enlever une carte de la grille commune de cartes à disposition pour donner des indices au fur et à mesure de la partie. Non, non, on ne parle pas !

Et surtout un jeu tendu jusqu’au bout où la mort subite vous guette au moindre faux pas dans le mode Watson.

Car il y 3 modes de jeu pour notre plus grand plaisir. Et que dire du mode ultime Mycroft qui saura mettre à jour – ou pas – les connexions des uns des autres en titillant les maitres de l’association d’idées.

Le jeu présenté ici nous été gracieusement envoyé par l’éditeur. Mais comme aucun dessous de table n’a été observé, cet article sera aussi bien baigné d’une objective bienveillance comme il pourra se révéler plus acerbe.

Hello asso

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