[Festival] FIJ 2024, le débarquement des alliés

Cela fait maintenant 3 ans qu’Undécent se rend annuellement au FIJ (Festival International des Jeux de Cannes) avec une accréditation presse. Cette édition a été une expérience particulière à bien des égards, tant au niveau de l’organisation que des émotions, des rencontres, des retours très positifs des acteurs ludiques et du public !

C’est avec le sentiment d’une sortie de chrysalide que l’équipe d’Undécent est revenue de Cannes et un tournant a été amorcé pendant ces 4 jours. Ils ont soudé l’équipe, fait émerger plein d’envies, de motivation et de projets !

Il y a peu d’évènements fondateurs dans la vie d’un média, ce FIJ 2024 en est un.

Alors suivez nos pérégrinations pendant ces 4 jours !

Les autres années nous n’étions que 4 ou 5 à descendre à Cannes. Quand j’ai annoncé à l’équipe que nous allions y retourner en 2024, c’est pas moins de 14 personnes qui ont souhaité faire le trajet.

La logistique venait alors de passer à un autre niveau car déplacer 5 personnes sur un évènement, ce n’est pas la même chose que d’en déplacer 14 !

De l’accréditation

D’abord, il nous fallait des accréditations. Au vu des annonces de l’organisation du FIJ, nous étions assez inquiets sur le nombre d’accréditations que nous aurions. Nous avons donc fait appel à nos alliés : Ludicoop et Le fou de la Dame. A nous 3, nous avons pu obtenir suffisamment d’accréditations pour presque tout le monde.

Pour vous faire un petit topo sur les accréditations, cette année, il y en avait deux types pour les pros :

  • Les pass « Croisette » qui donnent accès à la totalité du festival avec une entrée privilégiée et un accès total aux étages professionnels. Ces accréditations étaient données aux professionnels influents, aux boutiques ludiques, aux auteurs édités et à certains médias. Les « croisettes » pouvaient en outre accéder dès le jeudi matin et étaient prioritaires pour l’entrée à la cérémonie de l’As d’Or.
  • Les pass « Suquet » qui donnent accès à la partie publique bien sûr mais aussi aux salons pro sur rendez-vous. Une entrée leur était réservée à l’écart de l’entrée publique. Ces accréditations étaient données aux bars à jeux, aux auteurs non édités, aux autres professionnels, aux associations et aux autres médias.

J’ai donc dans un premier temps demandé 5 accréditations pour Undécent, 4 pour Ludicoop. Le Fou de la Dame, de son côté, en a demandé 2.

Les 5 accréditations d’Undécent on été accordées sans difficulté en mode « Croisette ». Il a quand même fallu montrer patte blanche en fournissant des données métriques sur le site, ce qui est finalement normal. J’ai eu l’autorisation d’acheter 3 pass « Suquet » pour Ludicoop et le Fou de la Dame a pu acheter ses 2 pass « Suquet ».

Et puis un mois avant Cannes, une nouvelle adhérente de Ludicoop a souhaité nous accompagner. J’ai donc demandé une accréditation supplémentaire pour Undécent, que j’ai obtenue en mode « Suquet ».

Je me rends compte de la chance que nous avons eue, quand d’autres médias se sont vus refuser des accréditations ou n’ont pas eu le nombre qu’ils souhaitaient.

La préparation du débarquement

Une fois les pass validés, il a fallu trouver un logement. Avec Olivier, membre d’Undécent et coprésident de Ludicoop, nous avons souhaité trouver un logement pouvant accueillir tout le monde, à un prix raisonnable et pas trop loin du palais. Une mission impossible ?

Mathieu, la patron du Fou de la Dame a fait jouer ses contacts pour nous trouver la perle rare : un logement pouvant accueillir 10 personnes à 300 mètres du palais avec vue sur la mer, le tout pour une quarantaine d’euros par nuit et par personne.

On a sauté sur l’occasion. Ça, c’est fait !

Et puis Olivier a sollicité l’Office des Sports et de la Culture Péageois (OSCP) qui a bien voulu nous prêter 2 minibus 9 places pour qu’on puisse descendre tous ensemble à Cannes ! Un grand merci à l’OSCP pour la confiance qu’il nous a accordée !

Nous voilà parés pour le logement et le transport pris en charge financièrement par Ludicoop (essence, autoroute, parking). Un grand merci pour ça !

Et puis, il a fallu équiper un maximum de monde en sweats et t-shirts. Une grosse commande a été passée à ce titre.

Les chroniqueurs d’Undécent ont souhaité participer aux rendez-vous presse. Alors au fur et à mesure que les rendez-vous se sont posés, j’ai créé un outil pour que chacun puisse se positionner. Nouveauté cette année, j’ai eu tellement de sollicitations professionnelles que j’ai dû mettre plusieurs rendez-vous en parallèle.

Le fait que pas mal de chroniqueurs aient souhaité participer aux rendez-vous m’a permis de faire plusieurs équipes pour honorer la totalité des 25 entretiens posés sur 4 jours de festival. Ils m’ont également permis de passer une journée entière avec ma compagne, et ça, ça n’a pas de prix, merci les copains !

Quelques temps avant le festival, j’ai eu une longue discussion avec Olivier à la suite de mon « fameux » billet d’humeur. Il m’a fait comprendre qu’il fallait qu’Undécent renvoie une image plus professionnelle, moins amateur. Alors j’ai commandé de très belles pochettes porte-document.

Ces pochettes allaient accueillir un dossier de presse présentant le site aux professionnels avec les formats d’articles, toutes les stats, les perspectives et surtout la structure de la rédaction.

Car oui, nous sommes maintenant une rédaction à proprement parler avec des rédacteurs en chef, des chroniqueurs, un chargé de développement, une community manager, etc… Il était important de se détacher de cette image de blog pour imposer une image de site.

J’ai donc garni 40 pochettes de ce dossier de presse (j’aurais dû en faire 50 !).

Logement, check ! Transport, check ! Rendez-vous, check ! Communication, check ! Tous les feux étaient au vert pour le débarquement.

Le D-Day

C’est le top départ, la météo est bonne, les boys sont en forme et prêts à prendre d’assaut la forteresse FIJ !

On embarque avec nous l’équipe de Spoutlink, notre crèmerie locale et 3 auteurs locaux : Alexi Piovesan, Kevin Béranger et Angélique Legastellois, tous également membres de Ludicoop !

3h30 de route plus tard, nous arrivons dans notre superbe logement. Rendez-vous compte : 160 m² à 300 mètres du palais, vue sur la mer. Chacun sa chambre, c’est top !

Le débarquement se fera en 2 vagues, 1 par minibus.

Aucune perte à déplorer alors que le premier minibus arrive. Récupération des accréditations, une place de parking au pied de l’immeuble, on a de la chance !

Le reste de l’équipe arrive, une première soirée à discuter, à s’organiser pour le lendemain puis dodo !

Le premier assaut

Le jeudi matin, c’est le moment pour le premier assaut des accréditions « Croisette » ! On rentre en quelques minutes, 30 minutes avant l’heure, au top ! C’est le moment de la traditionnelle déambulation de début de festival pour dire bonjour aux copains, voir qui est présent, faire les rendez-vous informels.

Le temps est maussade, mais le moral est au beau fixe, on sent que ce FIJ sera exceptionnel !

Je décide de passer sur le stand des Gîtes Ludiques pour faire un petit coucou. On convient d’un article à venir sur cette association fort sympathique. Elle réunit 13 gîtes qui proposent des jeux de société et des animations jeux en plus d’autres animations pendant le séjour des visiteurs. Un concept au top, des propriétaires au top !! Je sens qu’on va étoffer nos articles du guide du routard ludique !

D’ailleurs ne ratez pas leur super article qui parle de nous, il est très touchant ! Merci beaucoup !!

crédit photo : Gîte des ânes

A peine le temps de finir mon petit tour, pointe son nez du premier rendez-vous et non des moindres : Asmodée.

Et c’est parti pour un marathon ludique : 4 jours intenses de rendez-vous, d’échanges, de rires et de tests de jeux avec différents acteurs du monde ludique pour toute l’équipe d’Undécent.

Alors trève de blabla, voici les découvertes ludiques qu’on a pu faire durant ces 4 jours.

Les découvertes ludiques

Au détour d’une allée, je croise Alexandre Droit, on papote un peu et il sort son dernier proto qu’il a signé chez Bad Luck Games. On squatte une table et il me montre de quoi il en retourne. Il s’agit du deuxième jeu de cette jeune boite d’édition.

Monsters Club est un jeu de pose de cartes et de collection. Sur chaque carte, sont présents deux types de monstres à la manière d’un domino. On doit poser les cartes de manière à recouvrir au moins un monstre. Le but étant qu’à la fin de la partie, un maximum de ces monstres soient encore visibles.

Un jeu en financement participatif sur Ulule en mars.

Nos amis de la Belle Province nous reviennent avec un petit jeu de cartes bien nerveux et un peu méchant : Tanuki !

Ne vous fiez pas au design mignon du jeu, Tanuki n’est pas un jeu pour les âmes sensibles.

Dans Tanuki, les joueurs vont tenter d’obtenir le plus de bambous possible. Pour cela, il vont mettre des jardiniers dans leur jardin qui rapporteront des bambous en fin de tour. Mais ils sont vulnérables et se feront attaquer par les autres joueurs.

Tanuki est très nerveux, propose beaucoup d’interactions directes pour voler des bambous, défausser les cartes des autres, copier les pouvoir des personnages adverses etc… Un jeu pour vous faire des amis quoi.

Nous avons beaucoup aimé notre partie, un jeu qui promet des rigolades, des engueulades, bref une bonne ambiance !

La BD qu’a fait ma fille Isaure avec les autocollants Tanuki !

Franchement, j’y croyais pas à ce jeu, et je me suis installé à sa table un peu à reculons. Dans 2 Pommes 3 Pains, chaque joueur pioche une carte, la retourne et la positionne sur un des 3 tas face visible. On lui laisse 5 secondes de réflexion, et il doit annoncer sans hésiter et sans se tromper combien il voit de pommes et de pains.

Facile ? Oh que non ! Le problème vient essentiellement des pommes de pin qui comptent comme 1 pomme et 2 pains. De quoi se faire des nœuds au cerveau. Et si c’est encore trop facile pour vous parce que vous êtes Rainman, alors vous pouvez ajouter des modules supplémentaires pour corser le jeu.

Je dois vous avouer quelque chose, même si tout ce qui se passe à Cannes doit rester à Cannes, 2 Pommes 3 Pains est sorti TOUS les soirs à l’appart et les fous rires ont fusé, au détriment du sommeil de certains.

Comme quoi, ce sont sans doute les concepts les plus simples qui fonctionnent le mieux !

Dice Mission, c’est le nouveau proto d’Old Hen Games qui a fait Age of Champagne. Pas question de picole ici, on devient des agents secrets !

Dice Mission est un jeu de dés assez putasse et très original dans sa mécanique. Le but du jeu est de valider des objectifs qui demandent des combinaisons de dés qu’on doit faire avec les siens, ceux des autres ou une combinaison des deux.

A son tour, le premier joueur décide combien il veut lancer de dés et combien de fois (de 1 à 3 fois). On peut donc bien embêter les autres joueurs en ne lançant par exemple que 3 dés une seule fois.

Les objectifs sont variés, plus ou moins compliqués à faire. En cas d’échec ou de réussite sur un objectif difficile, des cartes bonus peuvent être piochées pour voler des dés aux autres, leur en défausser, etc…

Un jeu à suivre de très près, c’est sans doute mon coup de cœur du festival !

Alors que nous attendions un rendez-vous dans le salon pro Néoludis, nous avons été approchés par les membres du Carré Histoire, regroupant des éditeurs de jeux de société historiques.

Bien sûr nous nous sommes rendus dans leur espace et nous avons fait la connaissance du nouvel opus des Quartermaster General ! Semper Victor Games reprend la série après Asyncron et localise la version Eastfront qui sera un jeu exclusivement à deux joueurs.

J’adore la série des Quartermaster, c’est pour moi une des meilleures séries de jeux historiques et sans doute la meilleure traitant de la Seconde Guerre Mondiale. Vous savez mon amour pour les jeux avec un thème fort, et celui-là en sera !

Dans Quartermaster General Eastfront, les joueurs incarnent chacun un des belligérants du front de l’est après l’échec de l’opération Barbarossa.

Une excellent promesse qui j’espère se concrétisera par un article sur le site 😉

Onix, c’est le futur hit chez Blue Cocker ! Il s’agit d’un jeu de collection hyper malin et rapide.

Le but est de créer des collections de cartes gemmes sachant qu’une seule gemme ne peut être présente dans chacune des collections. Le hic, ce sont les cartes arborant 2 gemmes, plus difficiles à placer.

Au centre de la table se trouve des tas de cartes face visible. A son tour, on annonce une gemme et on prend toutes les cartes adjacentes montrant la gemme appelée. On place les cartes prises dans nos collections et on applique le pouvoir de la gemme appelée : piocher une carte supplémentaire, voler une carte dans une collection adverse, détruire une carte d’une collection adverse, mettre une carte dans son stock de points de victoire.

A la fin de la partie, les joueurs marquent un point par carte dans son stock.

Simple, efficace, plutôt joli malgré une certaine retenue dans la direction artistique. On vous en parle dès que possible !

Actarus Editions, c’est une toute nouvelle maison d’édition montée par Gérald Cattiaux, l’auteur de Master Words, Stella notamment.

Flowers est un jeu de pose de cartes très facile d’accès mais un brin casse-tête. Dans ce jeu, il faut créer des groupes de cartes de même numéro. Ces groupes doivent contenir autant de cartes que leur numéro.

En fin de partie, on enlève toutes les cartes qui ne sont pas dans un groupe valide, infligeant des points négatifs au passage. Pour le comptage des points, on regarde les zones de couleur de plus de 5 cartes. Pour chacune d’elles on compte 1 point par cartes.

J’ai beaucoup apprécié ma partie de Flowers. Si la direction artistique ne me plait pas tant que ça et a tendance à me faire un peu mal aux yeux, la mécanique est vraiment agréable et le double objectif qu’on doit constamment garder en tête fait de Flowers un jeu assez casse-tête comme je les aime.

On a un peu le feeling des Roll & Write sans les crayons et sans les dés.

Karma Dice, c’est le nouveau jeu de l’éditeur de Drônes vs Goélans : Chèvre éditions. Avec un look qui me fait penser à Chakra, Karma Dice est un jeu de dé de type Stop ou Encore.

A son tour, on prend les 5 dés rouges. On en lance autant qu’on veut. Puis pour chaque lancer supplémentaire, la somme des dés doit être supérieure à la somme du lancer précédent. Au moment où on arrête, on marque un nombre de points selon le nombre de lancers réussis effectués. Si on rate, on défausse le lancer en cours, celui d’avant et on marque les points pour les lancers restants.

Entre chaque manche, les joueurs récupèrent des dés supplémentaires qui ont des pouvoirs quand on les lance.

Karma Dice est assez malin et le hasard des dés est (un peu) contrôlé par le pouvoir des dés. C’est rapide, pas prise de tête et facile à prendre en main.

Redwood arrive enfin en boutique après une gestation de près de deux ans ! Tellement content de voir ce jeu magnifique et ambitieux arriver sur nos tables !

Dans Redwood, les joueurs vont devoir photographier des animaux et des plantes pour faire la plus belle des compositions. Pour cela, on va utiliser des gabarits semi-transparents et on placera sur sa carte photo tous les éléments entièrement sous le gabarit. Une idée géniale !

Il y a bien sûr des objectifs à respecter, et plein d’éléments de jeux. J’ai adoré la proposition de l’exposition. Si on prend une photo face au soleil, rien ne se passe. Si on en prend une autre, ce sont des points bonus en fin de partie. Mais à la troisième, c’est la surexposition et ce sont des points négatifs ! Une très belle idée. Bien sûr, le soleil tourne à chaque tour.

Après Tiwanaku, nos amis du plat pays nous reviennent avec une pépite ludique et artistique ! A confirmer lors du test !

Marabunta est un Roll & Write (ou Roll & Divide selon l’éditeur) pour 2 joueurs exclusivement chez Space Cowboys.

Dans Marabunta, les joueurs incarnent un clan de fourmis qui vont se disputer un territoire. A son tour, un joueur lance les dés et retourne une carte. Il va séparer tous ces éléments en deux groupes et laisser son adversaire choisir.

Les dés demandent de positionner un chiffre dans le territoire de la couleur du dé. Les caisses sont à cocher sur son plateau et débloquent des bonus. On doit faire une chaine de numéros adjacents à la manière d’une trainée de fourmis.

A la fin de la partie, on additionne les chiffres de chaque joueur dans chacun des territoires. Celui qui a la somme la plus élevée marque autant de points que de drapeaux cochés dans cette zone.

Celui qui a le plus de points gagne la partie.

J’aime bien cette mécanique de draft et des deux tas séparés qu’on retrouve un peu dans It’s a Wonderful Kingdom. Un jeu à deux que vous pourrez retrouver prochainement sur Undécent !

Comme vous l’aurez compris, nous avons eu la présentation de nombreux jeux que ce soit lors de rendez-vous ou juste lors de nos déambulations dans les allées du festival et nous avons pu en tester un certain nombre.

Voici une petite liste, non exhaustive, de jeux auxquels nous avons joué pendant ce festival :

  • Quoridor Pac-Man (Gigamic)
  • Dracula VS Van Helsing (Mandoo Games)
  • Les Rats de Wistar (Intrafin)
  • Kids Express (Ludonaute)
  • Heredity et l’extension Souvenirs (Darucat)
  • Star Wars Unlimited (FFG)
  • Flashback Lucy, Now et Festival (Scorpion masqué)
  • Umbrella, Solstis et Chats de Poche (Lumberjack)
  • Les Charlatans de Belcastel, le duel (Schmidt)
  • Arborea (Alley Cat Games)
  • Kronologic – 1920 Paris (Origames et Super Meeple)
  • Forêt mixte (Lookout Games)

Place maintenant aux jeux qui ont marqués l’équipe d’Undécent !

Les coups de cœur de l’équipe d’Undécent

Si je devais choisir un seul jeu à ce FIJ, ce serait Harmonies !!

Cette couverture, ce matériel, ces illustrations, tout est toujours aussi magique chez Libellud !

Dans Harmonies, les joueurs vont construite un paysage fait de blocs ressources empilables (représentant du bois, de la pierre, des feuilles, de l’eau ou du blé) dans le but d’accueillir différents animaux (les objectifs).

Ils formeront ainsi des champs, une rivière, des arbres, des montagnes ou encore des habitations. L’agencement de chaque bloc a son importance, les joueurs obtiendront des points en fonction du placement de chaque type de ressources (un scoring différent par ressource) ainsi qu’en fonction des objectifs atteints au cours de la partie.

Outre sa beauté, ce jeu est un placement de tuiles/blocs plutôt stratégique ! Tout ce que j’aime et j’ai hâte qu’il soit disponible !!

J’ai découvert Next Station Paris, qui est une variation de jeux déjà existants (Next Station Tokyo et London) mais que je ne connaissais pas.

J’ai bien aimé le concept, l’accessibilité et la rejouabilité du jeu. Dans Next Station Paris, vous allez devoir créer le réseau de transport en commun le plus efficace possible en 4 manches. A chacune des manches, vous prenez un crayon de couleur, partez du point correspondant sur votre plan de Paris, puis tracez en fonction des contraintes données par les cartes, une ligne de métro qui traversera le plus de quartiers possible mais en tentant de desservir au mieux un de ces quartiers (votre score sera notamment lié à une multiplication de ces deux paramètres).

A chaque manche on passe son crayon à son voisin et l’on change donc de ligne de métro. Le jeu se complexifie au cours de la partie, les lignes de métro ne pouvant pas se croiser. Une des différences de cette édition Paris est l’apparition de métros aériens qui permettent par endroit de contourner l’interdiction de croisement.

Pour nous cela sera….. COURTISANS de chez Catch up Games, 2 à 5 joueurs, dés 8 ans, 20 min env.

Sortie annoncée mi-mars pour environ 20€.

De belles cartes, une piste centrale en tissu façons tapisserie, originale et dans le thème.

A chaque tour vous avez 3 cartes en main à jouer, une sera placée devant vous et servira à scorer vos points en fin de partie, une sera placée chez un de vos adversaires et une dernière sera placée sur la piste centrale pour faire augmenter l’influence ou faire passer en disgrâce une des 6 familles.

Vous jouez vos 3 cartes dans n’importe quel ordre. Évidement certaines cartes ont des pouvoirs spéciaux, les assassins pour détruire des cartes, les gardes qui ne sont pas destructibles par les assassins, les nobles qui valent le double de points, les espions qui se jouent face cachée.

A la fin de la partie vous scorez en multipliant la valeur de vos courtisans par le niveau d’influence de leurs familles respectives. Attention vous pouvez avoir des points négatifs avec des courtisans dont les familles seront en disgrâces.

Un jeu rapide, nerveux, avec des rebondissements, de l’interaction et des coups fourrés. Donc c’est sympa, rapide et amusant.

Comme nous l’avons acheté, je suppose qu’il peut être considéré comme mon préféré, il s’agit de Coffee Rush.

Les joueurs incarnent des serveurs de café en plein rush.

D’abord attirée par le matériel (super visuel, des petites tasses à remplir des bons ingrédients très réalistes), j’ai été conquise par les mécaniques : déplacement d’ouvriers pour récupérer les ingrédients nécessaires aux commandes, combotage pour récupérer le plus d’ingrédients en utilisant les bonus et surtout, courses à la réalisation de commande car dès qu’un joueur valide une commande, les autres en récupère une de plus et attention, si la commande n’a pas été réalisé au bout de 4 tours, c’est le malus assuré !

Puisque il le faut je voudrais mettre en lumière Inheritors la future localisation de Fearless Frog qui sortira fin août.

Un jeu 2 à 4 joueurs, c’est de la collection de cartes assez basique avec un système de majorité. 5 clans différents (4 seulement à 2) avec des cartes allant de 1 à 6. Les 5 et 6 sont en un seul exemplaire, ça bataille donc dur pour les récupérer et amène beaucoup d’interactions entre les joueurs.

Rajoutez à ça des quêtes, un chef de clan et des cartes émissaire aux pouvoirs spéciaux. Et enfin une direction artistique que j’adore. Un vrai coup de cœur pour moi.

Si je ne dois parler que d’un seul jeu, je parlerais de Bomb Busters le nouveau jeu de Cocktail Games et peut-être le jeu qui va conjurer le sort après Trio.

On est sur un jeu full coop à la frontière entre Time bomb et Trio. On doit former des paires de fil sans prendre le fil de la bombe. C’est un jeu à missions qui va rendre la vie de plus en plus dure à nos démineurs.

Lorsqu’on arrive à trouver certaines paires de fil, on débloque des objets ou des indices pour nous aider dans la quête. On gagne si on arrive à former toutes les paires sans avoir dévoilé le fil rouge de la bombe.

Une rencontre impromptue

Le FIJ c’est aussi des rendez-vous imprévus, l’équipe d’Undecent s’est retrouvée autour d’une table pour essayer le prototype de Mr Guillaume : Les Machines.

Dans ce jeu coopératif, vous incarnez des agents d’une assurance envoyés dans l’espace pour venir en aide à un vaisseau spatial accidenté. Votre mission sera de combiner des pièces pour créer des machines et générer des ressources. Au fil des manches, les joueurs devront optimiser les combinaisons pour remplir les objectifs mais attention à la surproduction qui polluerait l’espace et vous ferait perdre des points.

Il faudra quand même garder à l’esprit que vous devez mener ensemble cette mission pour pouvoir réparer l’astronef.

Des mécaniques innovantes avec un thème qui renforce l’immersion, nous avons hâte de découvrir les prochains réglages de ce prototype.

Merci Angélique d’avoir provoqué cette rencontre riche à tous points de vue !

Les remerciements

Un grand merci à tous les visiteurs qui nous ont interpellés et encouragés ! Merci à tous les pros pour leurs encouragements, les discussions riches et intenses, les conseils ! Merci à tous les éditeurs pour nous avoir accueillis sur les stands et les showrooms. Merci à l’organisation du FIJ, c’était super cette année !

Un merci tout particulier à l’équipe d’Undécent, vous avez été au top ! Merci à Ludicoop d’avoir pris en charge le transport de tout le monde ! Merci à L’OSCP pour le prêt des minibus ! Merci à Mathieu du Fou de la Dame pour avoir déniché cette perle d’appartement !

A l’année prochaine !!!!

Hello asso

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