[Billet d’humeur #1] Mise au point

Hello ! Voici un nouveau format d’article. Pourquoi ce billet d’humeur ? Voilà bientôt 4 ans qu’Undécent existe. Vous avez sûrement remarqué que je n’écris plus beaucoup en ce moment.

Pour être très transparent avec vous, je n’y arrive plus. Pourquoi ? Ceux qui me connaissent savent que je suis Conseiller principal d’éducation. L’année dernière a été une année hyper compliquée professionnellement et en fin d’année, j’étais au bord du Burn Out.

Cette année est bien plus agréable à vivre, notamment depuis l’arrivée d’une nouvelle vie scolaire et d’un nouveau chef d’établissement qui est tout bonnement génial. Mais les dégâts de l’année dernière sur mon moral ont été beaucoup plus graves que je ne le pensais et toute l’énergie cognitive qu’il me restait, je devais la mettre au service de mon travail, des élèves et de mes AED qui comptent sur moi et ma disponibilité mentale.

Il a donc fallu que je fasse un choix : celui de conserver mon travail qui paie les factures au détriment de mon autre travail passion, qui lui ne les paye pas.

Durant l’été et ce début d’année, je me suis attelé à ma reconstruction. Celle-ci doit nécessairement passer par une remise en question de mon activité, notamment ludique.

Qu’est ce que je veux pour le site, qu’est ce qu’on y fait vraiment, pourquoi les gens ont des idées erronées sur nous (sont-elles vraiment erronées ?).

Et puis le déclic pour écrire cet article a été un évènement qui m’a fort déplu (sur lequel je ne reviendrai pas dans ces lignes, j’ai pu m’expliquer avec l’intéressé en privé).

Je pense aussi qu’il est grand temps d’expliquer ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons, pourquoi nous sommes parfois la cible de haters (certains diront que c’est la rançon du succès).

De l’origine du site

Comme je l’ai écrit plusieurs fois sur le site, ma volonté de créer Undécent était au départ de partager ma passion avec les gens. Mais comme je suis attaché à l’écrit j’ai décidé de proposer des articles longs, argumentés, complets, qui brossent tous les aspects du jeu.

Et puis j’ai été rejoint par Laurent dans un premier temps et nous avons souhaité proposer autre chose que des avis sur des jeux. Sont arrivés les interviews, les articles sur les éditeurs, les carnets d’auteurs et d’éditeurs, le guide du routard ludique (en cours de construction), et toutes les autres chroniques.

Cela fait un pool de formats différents qu’on souhaite enrichir chaque année. D’autres formats arriveront cette année, je ne vous en dis pas plus.

Et puis le site a gagné en visibilité, en taille (plus de 1000 articles publiés), en réputation, en followers, en lecteurs. Bref le site est devenu un des incontournables du Paysage Ludique Français.

Et puis on s’est mis à faire d’autres choses. Undécent participe à l’organisation de 3 festivals (2 en Drôme et 1 en Moselle). Il met toutes ses ressources pour aider les auteurs en devenir à gagner en visibilité et à travailler leurs jeux. Des annonces seront faites à ce sujet dans les prochains mois.

Cette aventure est passionnante, aussi bien sur le plan éditorial que sur le plan promotion de l’activité ludique et aide aux auteurs.

Deux auteurs, dont un très connu m’ont récemment dit que s’ils en étaient là c’était grâce à Undécent. N’y a-t-il pas de plus beau compliment. J’ai failli verser une larme quand ils m’ont dit ça !

Undécent est encore jeune, j’ai pour ambition qu’il devienne l’un des médias incontournables sur les jeux de société en France, et même si des fois je m’impatiente sur le temps que cela prend, je reste conscient que d’autres médias très bien installés ont le double voire le triple de l’âge d’Undécent.

Je reste évidemment hyper fier de tout ce qu’on a accompli en seulement 4 ans et de la place qu’on occupe en si peu de temps. Cela confirme mon idée qu’on propose du contenu de qualité.

Du syndrome de l’imposteur

Et oui, je souffre sans doute de ce fameux syndrome. Je suis tellement surpris de la place qu’a pu prendre Undécent sur la scène ludique française que je n’y crois pas vraiment.

A chaque fois que quelqu’un me dit que son site préféré c’est Undécent, qu’un éditeur loue la qualité de nos contenus (parfois malgré le fait qu’on ait dit des choses pas très gentilles sur leur jeu), à chaque fois qu’on me reconnait en festival, je suis hyper gêné et je bredouille maladroitement un merci et rougissant.

Mais quand c’est un festivalier ou quelqu’un dans la rue qui reconnaît mon sweat et m’aborde, c’est la plus grande des reconnaissances et cela me rebooste de ouf. L’autre jour, quelqu’un proche du site me dit qu’une de ses connaissances lui a parlé d’un super site qu’il suivait régulièrement. Ma connaissance lui demande quel site c’est, il s’est avéré que c’était Undécent. Quelle joie d’entendre ça !

Même les autres médias m’ont renvoyé le fait qu’on était devenu « un gros » du secteur (l’abus de chocolat sans doute). Les festivals aussi. Alors que le festival de Cannes a beaucoup réduit le nombre de pass presse et a sélectionné drastiquement les médias invités (pour rappel les pass presse sont gratuits), non seulement nous avons obtenu les pass presse les plus complets, mais le nombre élevé de pass demandé a été totalement accepté contrairement à l’année dernière.

Le nombre de vues également montre que le site est très suivi. Ce qui est encore plus flagrant c’est que le nombre de visiteurs sur le site reste stable même si on ne publie rien pendant un moment.

Tous ces petits indices devraient me dire que oui, Undécent est devenu un site important voire majeur sur la scène, mais j’ai du mal encore à le croire. Alors tous les jours je combats ce syndrome mais il suffit d’une déception, ou d’une réflexion, ou encore d’un post pas très sympa sur les réseau pour me renvoyer mes vieux démons à la figure. Et ça fait mal à chaque fois.

A force, c’est fatiguant, ce qui explique sans doute mon retrait temporaire de ces derniers temps.

De la critique

La plupart des réflexions négatives sur le site se portent sur notre ligne éditoriale critique sur les jeux. Le problème, c’est qu’à mon avis, ces réflexions sont basées sur des constats erronés de notre structure d’articles de test. Déjà, il est souvent évident que la personne n’a pas lu l’intégralité des 3000-5000 mots qui constitue chacun de nos articles. Elle n’a aussi souvent et de manière évidente lu qu’un ou deux articles avant d’émettre son avis.

C’est un peu comme si je jouais 3 tours à Terraforming Mars et que je disais que c’est un jeu mauvais. Vous voyez le paradoxe quand ces mêmes personnes disent qu’un testeur doit jouer une bonne dizaine de fois à un jeu avant de publier un article.

On me dit souvent qu’il n’y a pas assez d’émotions dans nos articles et pas assez de comparaisons avec des jeux ressemblants à celui qu’on critique.

Le problème de l’émotion, c’est qu’elle entrave le jugement. J’aspire à proposer des articles analytiques du jeu et non émotionnels. Je souhaite que tout ce qu’on dit sur un jeu soit argumenté avec des faits objectifs. On y arrive souvent, parfois non. Parfois il y a de l’émotion dans les articles, et c’est vrai que ça les rend plus vivants.

Mais un jeu qui me procure telle ou telle émotion, ne procurera pas forcément les mêmes chez un autre et si un lecteur achète un jeu et qu’il vit une autre émotion que la mienne, que pensera-t-il de notre critique ?

A l’inverse si on se concentre sur des arguments objectifs, détaché d’émotions, alors le lecteur pourra se fier à notre jugement parce qu’il pourra retrouver notre critique dans le jeu qu’il a acheté.

Attention, je ne dis pas que notre avis est la vérité et qu’on est les seuls à avoir la bonne parole. Un avis reste éminemment subjectif, quelque chose qui nous a déplu pourrait ne pas gêner quelqu’un d’autre et inversement, mais nos arguments sont basés sur des faits objectivables et non sur de l’émotion.

« Vous faites que des bonnes critiques, on dirait une pub pour des éditeurs ». Combien de fois j’ai entendu ça. Typiquement, le gars, il n’a pas lu l’entièreté de l’article. Car oui lire un article de 5 000 mots, ça demande un petit investissement, un peu comme se taper la règle de Vampire the Mascarade.

Nous n’avons qu’un créneau de publication par jour. Donc 6 publications par semaine. Devant le nombre de jeux à chroniquer, nous devons faire un choix. Alors pourquoi priver un bon jeu de visibilité au profit d’un mauvais juste pour respecter un quota malsain de mauvaises critiques qui ressemblent souvent plus à un exutoire haineux qu’autre chose et qui, régulièrement, ne servent qu’à faire le buzz. Un peu comme les gens qui ralentissent sur l’autoroute pour mater un accident.

Et puis, à Undécent on joue aux jeux plusieurs fois avant d’émettre un avis. Jouer 5-6 fois à un jeu qui ne plait pas, ça vous botte ? Moi non. Et puis gaspiller 2-3h de temps de rédaction pour dire de la merdre d’un jeu, j’ai autre chose à faire et quand je dois régler mes comptes avec un jeu, un éditeur ou un auteur, je le fais en privé, je ne lave pas mon linge sale en public.

Alors oui, on ne publie que des jeux qui nous plaisent, dont on pense qu’ils valent le coup d’avoir une visibilité. Mais ceux qui lisent entièrement nos articles savent qu’on ne se prive pas de dire les choses qui nous ont déplu, en argumentant le pourquoi du comment.

Nous ne somme pas les Jean-Pierre Coffe des jeux de société.

Alors celui qui a mis un post sur Twitter en capturant la partie « j’aime » de nos articles en disant « on dirait un argumentaire d’éditeur », il est franchement de mauvaise foi en oubliant de montrer la partie « j’aime pas » et les 3500 autres mots de l’article qui argumentent le fameux paragraphe qui n’est qu’un résumé du reste.

Concernant la comparaison des jeux avec d’autres qui ont des points communs, ça vous plairait à vous que je dise : « toi je t’aime bien parce que tu ressembles à untel ? « . Moi non. Je prends chaque jeu comme une entité individuelle, je le traite pour ce qu’il est et non pour ses ressemblances avec un autre jeu.

Des analyses transversales de jeux, c’est pertinent, je suis le premier à le dire, mais sans doute dans des articles dédiés, pas dans un test de jeu.

Du reste du site

Et puis, il y a tout le reste du site qui s’est beaucoup étoffé ces dernières années : les interviews, nous étions parmi les premiers à en proposer aussi régulièrement. Les présentations d’éditeurs pareil.

Les carnets d’auteurs et d’éditeurs, si ça existe ailleurs, je n’en ai pas vu d’aussi réguliers. Le guide du routard qui est en cours d’élaboration ? Je pense que c’est assez original aussi.

Les articles de festivals axés uniquement sur les protos ? Nous sommes les seuls à le faire. Partager les articles des autres médias sur notre site, on est les seuls à le faire. Les articles sur les collectifs d’auteurs, on est les seuls à le faire.

Des articles sur des jeux enfants testés par des classes et rédigés par les enseignants en montrant les activités pédagogiques faites autour des jeux, nous sommes peu à le faire.

Alors je ne dis pas qu’on est meilleur que les autres, loin de là, il y a plein de médias de qualité, peut-être meilleurs que nous, mais on fait de notre mieux et à chaque fois c’est réfléchi et bien intentionné.

Donc s’arrêter sur « vos articles tests ne sont pas des critiques » c’est bien dommage car il n’y a pas que ça sur le site, bien loin de là.

On essaye sans cesse de vous proposer du contenu original, en accord avec notre philosophie de bienveillance, de promotion de la chose ludique et d’aide au développement ludique sous toutes ses formes.

Car c’est effectivement l’ADN d’Undécent : la bienveillance envers les auteurs, les lecteurs, les éditeurs, les autres médias et envers tous les acteurs du monde ludique. Vous constaterez qu’on ne participe à aucune polémique, qu’on ne répond jamais à des trolls sauf pour défendre le média, qu’on ne fait pas de politique ludique.

Par contre quand il s’agit de défendre un auteur injustement attaqué, un chroniqueur injustement taclé qu’il soit de notre média ou d’un autre, quand il s’agit de soutenir telle ou telle initiative, quand il s’agit de soutenir le tissu ludique local ou national, on est là, parfois en première ligne, mais on le fait en privé, on œuvre en coulisse plutôt qu’à la lumière, alors ça ne se voit pas. C’est peut-être une erreur, ou un excès de pudeur, mais c’est comme ça.

Il y a un proverbe que j’aime beaucoup : « L’arbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui pousse ». J’adhère à 200% à ce proverbe et j’aime l’idée de faire partie de cette forêt qui pousse.

Mais vous avez raison : il manque des choses sur Undécent. Il manque des articles de fond, des articles transversaux qui analysent plusieurs jeux en parallèle. Je ne me sens pas forcément légitime pour vous proposer ce genre d’articles, aussi, je m’attèle à chercher des chroniqueurs capables de vous proposer ce genre d’articles.

Si vous vous en sentez, n’hésitez pas à me contacter et à me proposer des idées d’articles voire des articles.

Du Mea Culpa

Je tenais à m’excuser publiquement auprès de mes collègues d’Undécent qui ont dû se sentir un peu seuls ces derniers temps.

Mais également auprès des auteurs et des éditeurs qui attendent depuis longtemps un article sur leur jeu.

Enfin auprès de tous ceux qui m’ont sollicité et qui n’ont pas reçu de réponse de ma part.

Je vous assure que je mets tout en œuvre pour récupérer de la disponibilité mentale pour de nouveau écrire des articles de qualité et vous proposer du contenu exigeant.

En conclusion

Undécent, c’est mon bébé depuis 3 ans, j’y ai investi beaucoup et je ne compte pas lâcher aussi facilement. Je vais continuer à défendre mon média bec et ongles, le faire évoluer et le rendre le plus possible en adéquation avec vos attentes.

Pour cela je sais pouvoir compter sur la dream team que j’ai pu constituer autour de ce site et qui s’arrache pour continuer malgré mon absence. Je leur tire mon chapeau et les remercie du fond du cœur !

Si ce format d’article vous plait, n’hésitez pas à commenter pour qu’on en mette d’autres.

Je vous dis à très vite !

Votre humble serviteur, Arnaud

Hello asso

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6 réponses

  1. Alexandre P dit :

    Whou mais quel beau billet d’humeur complet ! Je comprends le surmenage mentale. Je l’ai connu à un moment j’étais aussi au bord du burnout. Le côté bienvaillant qu’y ressort du site mais également de nos soirées t’incarne totalement et de toute façon, faisant partie de toi, il sera toujours présent. Je te rejoins totalement dans les tests où il faut surtout montré du factuel. Évidemment qu’il y a une part d’émotion et de personnel mais faut surtout baser sur le factuel afin que ça parle à tout le monde. On est pas là, vous n’êtes pas là pour dire que tel ou tel jeu est de la merde. Car déjà, il y a du temps passé pour le créer et que chacun est différent dans son ressenti. Un jeu peut être mal construit, l’illustration peut lui desservir mais ça, comme tu le dis, ça se passe en off avec les concernés. En tout cas, je prends toujours un grand plaisir à lire les articles de l’équipe. Et un plaisir encore plus grand à partager des soirées jeux ensemble même si en ce moment, c’est moi qui manque de temps. Je ne le dirais jamais assez mais merci d’être là et de permettre au monde ludique de se développer dans notre région. C’est juste un immense plaisir et avec Lili-Rose, on fera tout ce qu’on peut pour aider.

  2. piloujeudice dit :

    Bonjour Arnaud,

    Merci cher confrère (moi aussi, je souffre des fois du syndrome de l’imposteur) pour ce billet d’humeur que j’ai lu avec beaucoup d’attention. Nous avons eu l’occasion de nous croiser rapidement à Cannes l’année dernière. Je suis le créateur du blog Jeudice, et je dois dire que je me retrouve dans certaines de vos réflexions et certains de vos doutes. Ce n’est pas le genre de chronique facile à écrire, dévoiler un peu de soi et son ressenti du moment n’est pas un exercice qu’on a l’habitude de faire. Ce qui est sûr, c’est que vous êtes devenu, au fil des années, un média incontournable dans le paysage ludique. Votre travail est reconnu par les lecteurs, mais aussi les professionnels et c’est bien le plus important. Cela me fait penser à cette fin d’année, j’avais un petit coup de mou, et il a suffi d’un seul commentaire sur une de mes chroniques pour me redonner du peps et c’était reparti de plus belle.

    Concernant le reproche d’être vendu à la solde de l’éditeur (je subis la même chose), j’ajouterais une petite chose, en quoi une critique négative serait gage d’une quelconque crédibilité ? Je suis comme vous, je n’ai ni le temps, ni l’envie de jouer et d’écrire sur un jeu qui ne me plait pas.

    Je ne sais pas si comme moi, vous avez des fois cette impression d’être un peu la dernière roue du carrosse, le parent pauvre du secteur. Les contenus vidéo étant beaucoup plus plébiscités, j’ai malheureusement ou à tort l’impression d’être un peu un dinosaure, un irréductible qui s’accroche.

    Je vous souhaite une merveilleuse année 2024, en espérant pouvoir échanger un peu plus lors des prochains festivals et je vous dis bravo et merci pour tout ce que vous faites.

    Philippe.

    • Alexandre P dit :

      Le syndrome de l’imposteur est horrible à vivre. Pour ma part, il me bloque dans une activité de j’ai démarrée il y a deux ans environ. Vraiment, c’est compliqué de le mettre de côté et de continué d’avancer et de créer.

  3. cottrant dit :

    Bonjour
    on s’est à peine croisés l’an dernier à la cérémonie de l’as d’or , je vous ai alors remercié pour votre offre d’utiliser une de vos photos. Voilà pour les présentations

    Pour cet article: j’apprécie le billet d’humeur comme forme pourvu qu’elle ne soit pas l’occasion de vider son fiel.
    Le vôtre permet de mettre en avant l’humain derrière son clavier et ses failles . Merci pour ça !
    Comme beaucoup, je suis « undécent » depuis son arrivée dans le paysage et c’est un de mes références ludiques….je lis les mots mais ce doit être parce que je suis un dinosaure à présent !
    L’équilibre entre le recul nécessaire à l’analyse et une fenêtre sur l’humain et ses émotions est une vraie gageure pour le rédacteur …
    Votre positionnement a délibérément choisi le premier aspect, ce qui lui vaut son rayonnement mérité. …. l’adage repris dans bien des jeux « choisir c’est renoncer » vous va si bien !
    Vous avez peut être avec cet article trouver la clé de l’équilibre: séparer l’émotion de l’analyse … laisser poindre ainsi quelquefois votre sensibilité donnera une dose d’âme qui me ravit mais vous expose un peu plus !

    Quelque soit votre choix pour la suite, encore merci de cet article !

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