[Test] Saint Seiya Deckbuilding – La renaissance des Chevaliers du Zodiaque

2-5 joueursMaxime Babad, Nicolas Badoux
14 ans et +/
60-90 minutesYoka By Tsume
Cartes, deckbuilding, combinaisonsNéo Ludis
2019 Manga, Saint-Seiya, Chevaliers du Zodique, Fantasy
29,00€ chez et dans
SAINT SEIYA – DECKBUILDING

Chant : « « Les chevaliers du Zodiaaaaaaaakeuuuu… » , s’en vont toujours à l’attaaaa-queuuuu … »… Les fans – ou pas – de Bernard Minet et du Club Dorothée auront tôt fait de reconnaître – ou de zapper – la chanson du générique de la série télévisée d’animation japonaise homonyme adaptée du manga Saint Seiya de Masami Kurumada.

Une série qui aurait marqué son temps à la fin des années 80 sur TF1 et qui a su fédérer une communauté de fans (autour de la série, mais surtout autour du manga) encore actifs actuellement. Mais c’est du jeu Saint-Seyia dont il est question. Alors, juste un jeu à Licence ?

Athéna est en danger, en tant que chevalier de bronze il est de votre devoir de la protéger du Grand Pope et de ses chevaliers corrompus, avant que la dernière flamme de l’Horloge ne s’éteigne. Incarnez un de vos héros mythique de la saga, collectez des armures, combattez et recruter les chevaliers qui croiseront votre route pour obtenir un maximum de point de victoire avant que l’Horloge ne proclame la fin de la partie.

Saint Seiya est un jeu qui ne révolutionnera pas le deckbuilding – il n’en a pas l’ambition – mais il attirera sûrement grâce à son thème – d’autant plus que le manga marque un retour en force indéniable depuis quelques années -, grâce à son matériel très conséquent, complet, beau et de belle qualité (éléments aimantés, nombreuses cartes foil plastifiées, tapis néoprène …) et grâce à son prix abordable (moins de 30 €). Joliment illustré, il ravira d’abord les fans et/ou les nostalgiques et il permettra aux amateurs du genre de livrer des parties où la magie pourra opérer, surtout si on y ajoute les extensions. Mais ça, ce sera une autre histoire … à suivre…

Alors, Saint Seiya, prêt à revêtir l’armure de bronze et à en découdre pour sauver Athéna menacée par le grand Pope ? A nos cartes, prêts, partons !

Qu’est ce qu’on trouve dans la boîte ?

  • Un livret de règles
  • 200 cartes (dont 75 cartes héros, 15 par joueurs dont 9 cartes héros, une carte armure de Bronze et 5 cartes Héros – Chevalier de bronze)
  • 1 Horloge avec ses 12 flammes aimantées
  • 5 marqueurs Héros
  • 25 Marqueurs Blessure

Comment on joue à Saint Seiya ?

Mise en place

Chaque joueur commence par prendre ses cartes Héros et son marqueur Héros qu’il place devant lui ; les cartes Héros-Chevalier de bronze sont laissées à l’écart et serviront au cours de la partie, les cartes Héros restantes sont mélangées pour former la pioche. On constitue un espace personnel à chacun des joueurs, dans lequel ils placeront leurs cartes jouées, leur pioche, leur défausse et les cartes détruites tout au long de la partie. Les joueurs piochent de leur paquet 5 cartes qui formeront leurs main de départ. Classique.

Ensuite on met en place l’espace de jeu, on déroule le tapis de jeu en centre de table, on installe l’Horloge en y placant les douzes flammes sur le cadran aimanté, on constitue une réserve avec les marqueurs Blessure. Les cartes de jeu, autres que celles des Héros, sont mélangées pour former la Réserve de cartes sur le tapis de jeu, les 6 premières cartes de cette pioche sont révélées puis déposées sur les emplacements du tapis. Classique.

Présentations des cartes

La grande majorité des cartes présentes dans le jeu sont des cartes Personnage qui présentent plusieurs éléments :

  • Un coût d’acquisition en Force, présent dans le coin supérieur gauche de la carte, il s’agit de la valeur de Force nécessaire pour vaincre le personnage
  • Un coût d’acquisition en Cosmos, présent dans le coin supérieur droit de la carte, il s’agit de la valeur de Cosmos nécessaire pour recruter le personnage ou pour récupérer l’armure (une carte armure n’a pas de coût d’aquisition en Force)
  • En bas de l’illustration, nous retrouvons les valeurs de Force et/ou de Cosmos du personnage ainsi qu’éventuellement les effets que celui-ci peut engendrer.
  • Dans le coin inférieur gauche, la carte peut présenter une flamme de l’Horloge, qui retirera une flamme de l’Horloge dés que la carte est retirée du tapis de jeu (par l’aquisition ou la défausse)
  • Enfin dans le coin inférieur droit, la carte peut posséder un numéro qui symbolise les points de victoire qu’elle rapporte en fin de partie.

Les autres cartes sont des cartes armures qui ne diffèrent des cartes Personnage que par l’absence de point de force que ce soit dans leur valeur ou le coût d’acquisition.

Les couleurs sur le contours des cartes correspondent à un grade, il en existe 5, allant de très commun à très rare. Ces grades peuvent être cités dans les effets des cartes.

Déroulement de la partie

Les joueurs vont effectuer deux phases pendant leur tour de jeu, la phase principale et la phase d’entretien :

  • Durant la phase principale les joueurs utilisent les cartes Personnage qu’ils ont en main, en totalité ou partiellement, pour acquérir les cartes du terrain, soit en combattant avec ses points de Force, soit en ralliant avec ses points de cosmos. Ils pourront recruter autant de cartes qu’ils le souhaitent dans la limite des valeurs des cartes de leur main. Pour recupérer une carte du terrain, le joueur actif place les cartes qu’ils souhaitent engager dans l’acquisition en dessous de la carte convoitée, si le joueur emploie la Force, la carte Personnage est alors vaincue est rejoint la défausse du joueur, si au contraire il souhaite le rallier à sa cause grace à son Cosmos, la carte rejoint directement la main du joueur. Dans les deux cas on applique les effets Vaincu et Flamme, et toutes les cartes qui ont participé à l’obtention sont immédiatement défaussées dans la défausse de l’espace personnel du joueur. Il est possible de jouer une, et une seule, armure pendant cette phase qui se placera dans l’espace personnel du joueur, celle-ci restera jusqu’à ce que le joueur s’en serve pour une activation d’effet ou pour gagner une carte du terrain.

Certaines cartes possèdent des effets, soit de terrain qui sont appliqués par les cartes du tapis de jeu, soit de jeu qui peuvent être utilisés par les joueurs. L’effet Détruire permet de se débarrasser des cartes inutiles tout en les conservant pour le décompte final, elles sont placées dans l’espace personnel sous le marqueur Héros.

Parmi les cartes Personnage, certaines présentent une valeur de soin, symbolisée par un coeur, il s’agit des cartes Personnage blessées pouvant être soignées, en effet à l’issue de certains combats les personnages engagés dans la bataille en sortiront possiblement blessés, ils sont alors placés dans l’espace personnel du joueur et resteront bloqués jusqu’à ce que le joueur les soigne ; ceci fait, ils rejoignent la défausse.

  • Pendant la Phase d’entretien le joueur actif prépare le terrain pour le joueur suivant, il met donc fin à son tour. Il défausse toutes les cartes jouées (sauf Personnage blessé et Armure, ainsi que les cartes de sa main qu’il ne souhaite pas conserver pour son prochain tour), il reconstitue sa main à 5 cartes. Ensuite si une carte occupe le dernier emplacement du tapis de jeu, elle rejoint la défausse commune (si elle possède une flamme, on retire une flamme de l’Horloge) et les cartes restantes sont décalées sur la droite, les emplacements libres sont complétés par la Réserve. Si les cartes nouvellement arrivées présentent un effet d’Arrivée, celui-ci est immédiatement appliqué. Enfin c’est au tour du joueur suivant.

Fin de partie

La partie arrive à son terme une fois l’Horloge délestée de sa dernière Flamme, les joueurs effectuent alors un dernier tour de jeu chacun. On comptabilise alors les points de Victoire de toutes les cartes de l’espace de jeu, même celles détruites, de chaque joueur ; celui qui en possède le plus remporte la partie.

Est-ce que c’est bien ?

Ce que j’ai ❤️

  • Le matériel de jeu très attrayant et riche pour un simple jeu de cartes. Les flammes aimantées sur l’Horloge par exemple ou les cartes avec du foil du plus bel effet.
  • Les illustrations magnifiques qui offrent une belle immersion dans le thème de Saint-Seiya / Les Chevaliers du Zodiaque. Le thème est très bien retranscrit dans le jeu et on se complait à retrouver les dessins originaux de nos héros favoris.
  • Les règles très simples à apprendre. Rien d’innovant mais la magie peut opérer. Les fans de deckbuilding épuré y trouveront leur compte.
  • La rejouabilité et la possibilité d’ajouter des extensions (Asgard sorti en 2020 qui apporte un mode solo, Poséidon sorti fin 2021, Hadès sortie prévue en 2022) apportant encore plus de rejouabilité.
  • Les combinaisons astucieuses entre les différents chevaliers qui ont des liens dans la série et qui donnent une certaine profondeur tactique.
  • L’équilibre et l’interaction permanente entre les joueurs. 

Ce que j’ai 💔

  • L’effet scintillant des cartes foil – un plus esthétique certes quand on les manipule – qui peut gêner certains joueurs selon la lumière et leur placement.
  • Le jeu testé à 3 joueurs où il est déjà difficile d’avoir une vue sur toutes les cartes du terrain sans s’avancer, prendre les cartes en main ou dévoiler sa main à ses adversaires.
  • Un jeu qui ne réinvente rien au niveau du deckbuilding. Vous connaissez les deckbuilding et en avez déjà testé plusieurs (Dominion, les DC Comics, Star Realm, Aeon’s end ou Clank ?) : Vous n’aurez surement pas besoin de Saint Seiya Deckbuilding à moins que vous soyez surtout fan du thème.
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Design

La boite de jeu attire immédiatement l’œil. A l’intérieur, les illustrations du jeu conservent cette qualité et ce trait exceptionnel ; pour les afficionados, les dessins restent fidèles à la série originale, avec de légères retouches pour un meilleur rendu mais ils restent « simples » et légers, sans fioritures inutiles pour surcharger l’ensemble. La palette de couleur employée est extrêmement large, on y retrouve un mélange de couleurs typiques des animés des années 80, des couleurs plutôt vives et chatoyantes ; l’effet scintillant des cartes vient appuyer et accentuer la gamme de couleurs.

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Qualité du matériel

La qualité du matériel est folle pour un jeu à ce prix. Les cartes sont plastifiées et souples, le genre de qualité de jeux de cartes de prestidigitateur, avec un effet scintillant. Le tapis de jeu est en jersey-néoprène, parmi les meilleurs éléments pour un tapis de jeu. L’Horloge et ses Flammes aimantées cartonnées ne pourront empêcher l’âme d’enfant des joueurs de ressurgir.

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Thème

On s’attaque à l’une des plus grosses figures de la culture japonnaise et du manga, une série animée qui a su faire vibrer une génération entière d’enfant à la fin des années 80 et qui suscite encore aujourd’hui un réel engouement. Tout les amoureux des Chevaliers du Zodiaque (Saint Seiya en version originale) seront comblés ; on y retrouve bon nombre de personnages, les Chevaliers d’Argent, d’Acier, d’Or, les Armures d’or, la quasi totalité de la série est représentée.

Pour info, Saint Seiya est une série télévisée d’animation japonaise en 145 épisodes de 24 minutes, créée d’après le manga Saint Seiya de Masami Kurumada par le Studio Tōei et diffusée entre 1986 et 1989 sur TV Asahi. C’est le célèbre dessinateur de la Toei, Shingo Araki (Chérie Miel, Ulysse 31, Lady Oscar) qui adapte le travail de Masami Kurumada ; le dessin de la série télévisée est donc différent de celui du manga.

En France, la série a été diffusée sous l’appellation Les Chevaliers du Zodiaque à partir d’avril 1988 sur TF1 dans l’émission Club Dorothée, et rediffusée sur de nombreuses chaines (TMC, AB1, Mangas, Game One, NT1 et MCM).

En 2007, la série a bénéficié d’une remasterisation du son et de l’image avec reconstruction des épisodes pour aboutir à une version originale sous-titrée et une version française totalement non-censurée (car dans la version française des années 80, le montage est parfois surprenant à cause de la censure qui pouvait faire un peu perdre le fil).

Treize ans après la fin de la diffusion de la série d’origine, le studio Tōei Animation réalise l’adaptation du dernier chapitre du manga, Saint Seiya : Chapitre Hadès composé de 3 séries de 6 à 13 épisodes qui seront diffusés à partir de 2006 en France.

Seiya est un orphelin qui, tout jeune, a été sélectionné par la fondation Kido pour ramener des armures de bronze légendaire au Japon. Il réussira ainsi que 10 autres orphelins. Contraints par la fondation de s’exposer dans un « show », les chevaliers entameront un tournoi avant que l’enjeu, l’armure d’or, ne soit dérobé. Il comprendront peu à peu que leurs problèmes viennent du Sanctuaire, en Grèce, là où résident les 12 plus puissant chevaliers, les chevaliers d’or, ainsi que leur chef, le Grand Pope. La cible de celui-ci est la jeune Saori Kido, héritière de la fondation, et réincarnation d’Athéna.

L’aventure ne fait que commencer …

Mécanique

Les points s’acquièrent très simplement : chaque carte indique les points qu’elle apporte au joueur à la fin du jeu. Cela permet à Saint Seiya de rester très simple voire même un peu trop car les variations de cartes sont assez limitées uniquement avec le jeu de base et il est possible d’acquérir assez rapidement toutes les cartes du présentoir. Les extensions ne seront donc pas superflues si l’on pratique souvent ce jeu.

Il y deux éléments de mécanique très positifs :

  • Les chevaliers joués vont générer des points de force et/ou de cosmos. Les cartes peuvent s’acquérir par la force OU le cosmos. Ainsi si on acquiert une carte par la force, on la place dans sa défausse tandis que si on arrive à l’acquérir par le cosmos, on peut la placer dans sa main et la jouer directement.  Evidemment, acquérir une carte par le cosmos est difficile et nécessitera de nouvelles cartes car vos cartes de base ne génèrent quasi pas de point de cosmos.
  • La majorité des cartes génèrent un effet lorsqu’on les acquiert. Souvent elles vont se défendre et blesser les chevaliers qui se sont associés pour la vaincre. Un chevalier blessé est placé devant le joueur et n’est plus mélangé dans la défausse ou la pioche tant qu’il n’est pas guéri. Cela permet un certain nettoyage du deck. Evidemment, il vous faudra plutôt soigner les meilleurs chevaliers si vous voulez pouvoir être efficace. 

Les cartes arrivent en jeu via une cascade de 6 cartes.  Avec la dernière carte qui voit son coût d’acquisition amoindrit d’une unité.  A chaque tour, on retire la dernière carte du jeu et on décale les cartes restantes pour en ajouter une. Les cartes vont donc tourner assez rapidement.

Lorsqu’une carte avec le symbole flamme bleue est prise par un joueur ou est retirée du jeu, on va retirer une flamme de l’horloge du temps qui en comprend 12.  La fin du jeu est sonnée lorsqu’on retire la dernière flamme de l’horloge. Cependant la partie peut s’allonger si on ne tombe pas facilement dessus (car elles sont relativement peu nombreuses.

Pour en savoir plus sur le jeu, les cartes, les héros, la mécanique, vous pouvez aller sur le site extrêmement complet : https://saint-seiya-deckbuilding.fr/

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Simplicité des règles

Pour tous ceux qui souhaiteraient s’initier au jeu de Deck-Building, je recommande fortement ce jeu, les règles présentées sont extrêmement simples à comprendre et facile d’accès. Le jeu permet de s’habituer aux règles « basiques » du Deck Building, sans s’encombrer de points en surplus et complexifier la compréhension du jeu. Le jeu s’en trouve donc extrêmement allégé, le déroulement est fluide à tel point qu’à peine notre tour de jeu fini, le tour de table est fait et il est déjà temps de recommencer.

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Mise en place et rangement

La boite propose des espaces de rangement pour chaque ensemble de cartes Héros, pour le tapis de jeu, les cartes de jeu restantes se divisent en deux pour deux places différentes. La boite est optimisée pour une mise en place rapide et efficace, mais aussi pour un rangement simple. Ces deux étapes ne nuiront en rien au temps engagé pour une partie.

Conclusion

Incarnez les Héros d’une série légendaire, qui a su résonner dans le cœur de nombreux enfants et retracez leurs combats épiques. Saint Seya est un jeu de deckbuilding, idéal pour tous les joueurs souhaitant aborder ce genre. Un jeu magnifique, d’excellente qualité qui ravira tous les fans du manga et de la série homonyme – mais pas uniquement -, qui sauront à coup sûr l’exhiber fièrement sur le devant de leur cheminée ludothèque. Il y aura avec Saint Seiya un sentiment d’ascension, le chevalier en armure de bronze devenant toujours de plus en plus fort jusqu’à dépasser ses propres limites sans cependant atteindre ce que l’on peut trouver dans une jeu comme Dominion. Saint Seiya nécessitera plusieurs parties avant de bien maîtriser toutes les subtilités du jeu en raison des capacités des cartes et des possibles combos mais comme la règle n’est pas compliquée, le jeu est très facile à maitriser et est donc d’une grande accessibilité.

A titre personnel, mes connaissances de la série sont très limitées et, n’étant pas un inconditionnel du deckbuilding, le jeu m’a cependant beaucoup plu ; j’ai eu plaisir à l’essayer et une certaine envie d’y rejouer car les parties sont fluides, captivantes et si on apprécie l’univers c’est un réel plus ! Au final, si vous n’avez aucun deckbuilding, si vous ne connaissez pas cette mécanique et si vous souhaitez la découvrir en douceur : vous pouvez foncer sur Saint Seiya Deckbuilding.

Saint Seiya

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4 réponses

  1. Laurent dit :

    Merci pour votre avis. Il est clair que nos testeurs n’ont pas eu le même avis lorsqu »ils ont découvert ce jeu ; même si nous avons souligné la mécanique qui n’est pas révolutionnaire – loin de là-. Mais pour qui aime l’univers, la communauté Saint Seiya est ravie de ce jeu, c’est le moins que l’on puisse dire. Les extensions apportent alors réellement quelque chose !

  2. Master dit :

    Pour ma part, mes deux parties de « saint seiya » on dépassées les 2h00 ( alors que la boite annonce 45-60 mn ) le mécanisme de jeu est trop pauvre et aussi trop répétitif (avec un combo lorsque l’on as de la chance )

    Saint Seiya, c’est comme les brocolis, faudrait y gouter 10 fois pour éventuellement l’apprécier, après deux parties, j’en ai été gaver, et les autres joueurs autour de ma table aussi.

    Si je devait conseiller un jeu de deckbulding a un novice, je dirait CLANK , DUNE IMPERIUM, STAR REALM, mais surement pas Saint Seiya !

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