[Test] Redwood – Promenons nous dans les bois

redwood

1-4 joueursChristophe Raimbault
10 ansEdu Valls
45 minutesSit Down !
collection, estimation,
mouvement, optimisation
Néoludis
mars 2024 Nature, safari photo
PVC : 65€dans

Redwood, c’est un jeu que je suis depuis longtemps !! Financé sur Kickstarter le 22 Octobre 2022, la campagne a réuni 272 668 € pour 35 000€ demandés et 2 918 contributeurs.

Ce qui m’a tout de suite attiré, c’est son thème sur la nature et la photographie, sa mécanique originale utilisant des gabarits à la manière d’un wargame et sa direction artistique sublime.

Rien qu’en regardant la boite, on se dit : « Wouah, il est trop beau ! ». Et effectivement, le jeu est magnifique !

Mais on ne juge pas un jeu sur sa ramure, même si cela participe au plaisir de jeu. Je peux vous dire qu’il est vraiment très bon et il remplit allègrement toutes ses promesses.

Dans Redwood, les joueur incarnent des photographes naturalistes parcourant un parc naturel pour photographier la faune et la flore du parc. Le joueurs qui fera les plus belles photos sera sacré vainqueur.

  • 8 figurines photographes
  • 1 jeton 1er joueur
  • 1 jeton soleil
  • 7 pions animaux en double épaisseur
  • 42 jetons animaux
  • 7 gabarits de déplacement
  • 7 gabarits de prise de vue
  • 60 jetons fleurs
  • 8 jetons soleil
  • 56 jetons harmonie
  • 12 jetons sequoia
  • 5 cartes aurore recto verso
  • 20 cartes objectif
  • 1 plateau de jeu
  • 1 livret de règles
  • 1 carnet de score
  • 1 ficelle
redwood

Après avoir mis en place le jeu en fonction de la carte Aurore piochée au hasard et sélectionné le mode de jeu (compétitif ou par équipe), votre (grande) table devrait ressembler à ça :

redwood

A son tour, chaque joueur, en commençant par la premier, sélectionne un gabarit de mouvement ET un gabarit prise de vue. Toute mesure préalable est interdite.

Il doit ensuite déplacer son personnage en clipsant le gabarit de mouvement sur sa figurine. Cela déterminera le point d’arrivée du personnage.

Ni le point d’arrivée, ni le bras du gabarit ne doivent superposer un personnage ou un animal.

Le joueur doit ensuite prendre une photo en clipsant le gabarit prise de vue (il ne doit pas recouvrir un autre personnage). Quand il est prêt, il prend la carte correspondant au paysage pointé par l’objectif. Enfin, il place tous les éléments entièrement recouverts par le gabarit sur sa carte.

Lors des tours suivants, la carte prise ne peut pas être intercalée entre deux cartes précédemment réalisées. On pose la nouvelle uniquement en début de file ou en fin de file. Chaque carte présente des connecteurs avec d’autres paysages. Si les connecteurs correspondent, alors des points de victoire seront attribués.

Si un animal est pris en photo, alors il a peur, et s’enfuit dans un autre biome.

Une fois ceci fait, le joueur vérifie les objectifs et marque les points accordés par tous les objectifs révélés réussis.

La fin de partie

A l’issue de la 5ième manche (5 photos), la partie se termine. Les joueurs marquent des points en fonction du tableau suivant :

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Notez qu’il y a une version expert, par équipe et en solo.

Légende des Meeples
ze meeple

Design

J’adore le design général de Redwood ! Les illustrations d’Edu Valls sont magnifiques ! En commençant pas la couverture du jeu, elle donne le ton directement et donne vraiment envie de l’ouvrir !

A l’intérieur, tout est un régal pour les yeux ! Si le plateau rond est un peu bizarre au début avec cet effet écrasé du paysage, à la manière d’un planisphère rond avec une vision polaire éclatée, on s’y habitue et on distingue bien les différents paysages.

Les animaux sont bien représentés, on les reconnaît au premier coup d’œil pour peu qu’on ait quelques connaissances en zoologie.

Les cartes paysage sont très jolies et si vous respectez les connecteurs de paysage, ils se succèdent merveilleusement bien, donnant une impression de photo panoramique tout à fait plaisant.

redwood

Les divers jetons sont plutôt jolis et j’aime beaucoup l’idée de représenter les points de victoire par des pommes de pin.

Les éléments présents sur le plateau à photographier se reconnaissent bien et on les repère facilement.

Le seul petit bémol ce sont les séquoias qu’on a tendance à confondre avec les arbres du décor, qui ne comptent bien sûr pas dans la photo.

Les divers gabarits, notamment ceux de mouvement auraient pu être un peu plus détaillés, mais c’est pour chipoter. J’aurais aimé que les gabarits de photos soient plus transparents, on a du mal à distinguer ce qu’il y a en dessous sans les soulever.

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Enfin, les points sur les gabarits, utiles pour certains objectifs ne sont pas assez visibles, surtout avec une faible luminosité.

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Globalement nous avons été hyper séduits par la direction artistique de Redwood, un sacré point fort du jeu !

Pol : Visuel très joli et immersif. Cela peut même faire oublier le côté compétitif !

Qualité du matériel

Comme souvent dans les jeux issus de financement participatifs, la qualité du matériel présent dans la boite de Redwood est très bonne.

Je ne mets pas un meeple doré pour une seule raison : les figurines sont fragiles et les bras des personnages ont tendance à se désolidariser du tronc. Un point de colle et c’est réglé, mais c’est dommage.

Veillez à bien saisir les figurines par leur socle afin d’éviter qu’elles ne se cassent. Malgré cela, elles sont des bonne qualité et plutôt bien détaillées.

Les jetons sont de la bonne épaisseur et paraissent vouloir durer dans le temps.

Les animaux en double couche qui viendront se loger dans les trous du plateau sont également d’excellente qualité et se calent bien dans les trous malgré les manipulation nombreuses des jetons.

Les gabarits en plastique légèrement translucide sont de bonne qualité. Ils semblent bien vouloir reprendre leur forme plate même quand on les tord pour voir ce qu’il y a en dessous.

Les cartes toilées sont de qualité standard mais elles ne sont pas trop manipulées lors de la partie, alors ça passe nikel.

Dans l’ensemble, et même si Redwood demande un certain investissement financier, on en a pour notre argent.

Pol : Bon matos en revanche à voir la pérennité d’une partie de l’équipement (notamment les gabarits de déplacement et les focales)

ze meeple

Thème

Si les jeux sur le thème de la nature sont très en vogue en ce moment, celui-ci intègre parfaitement son thème en permettant aux joueurs d’incarner des photographes naturalistes.

On se sent bien immergé dans ce qu’on fait et on a vraiment l’impression de prendre des photos avec le paysage visé en fond.

Redwood fait sans doute référence au Redwood National Park situé en Californie (USA) entre Eureka et Crescent City. Son nom provient du séquoia à feuilles d’if (« Redwood »), un arbre pouvant dépasser les 100 mètres de haut et vivre plus de 2 000 ans, appelé en anglais California Redwood.

Le parc national couvre une superficie totale de 534,12 km2 entièrement comprise dans les comtés de Del Norte et de Humboldt. Le parc abrite 45 % (157,75 km2) des anciennes forêts toujours existantes de séquoias.

L’écosystème abrite un nombre important d’espèces menacées comme le pélican brun, le guillemot marbré, le goujon de mer, le pygargue à tête blanche, le saumon Chinook, la Chouette tachetée et le Lion de mer de Steller. Ces richesses naturelles et culturelles du parc font qu’il a été reconnu patrimoine mondial par l’UNESCO le 5 septembre 1980 et comme aire centrale de la réserve de biosphère California Coast Range le 30 juin 1983.

Depuis Mars 2022, les autorités californiennes tentent de réintroduire le condor dans le parc. Le nom Yurok (tribu indienne de la région) de cette espèce endémique de condor est Prey-go-neesh.

Belle tête de vainqueur !

Le condor de Californie, Gymnogyps californianus, est le plus grand oiseau terrestre planant du continent, s’étendant sur 2,8 m d’envergure et pesant environ 8,5 à 10 kg. Vautour du Nouveau Monde de la famille des Cathartidae, son plus proche parent est le condor andin d’Amérique du Sud (Vultur gryphus).

Les condors de Californie survolaient autrefois le ciel du nord-ouest du Pacifique jusqu’en Colombie-Britannique. Ils sont culturellement importants pour les tribus de la région, notamment les Hupa, les Karuk, les Wiyot, les Chilula et les Tolowa Dee-ni’. Les condors – prey-go-neesh – sont sacrés pour la tribu Yurok, qui mène un effort visant à réintroduire le condor dans le nord de la Californie.

Il n’y a pas ces fameux condors dans Redwood le jeu, mais la faune présente dans le parc y est, ainsi que les différents écosystèmes du parc avec notamment sa célèbre forêt de séquoias.

J’adore le thème et l’ambiance qui est donné au jeu. Je trouve que c’est un excellent choix d’avoir choisi ce parc, sans doute le moins connu dès grand parcs naturels américains comme le Yellowstone ou le Yosemite park.

En plus il colle parfaitement à la mécanique si bien qu’il est difficile de dissocier les deux. Une réussite totale !

Pol : Le gros point fort du jeu. Le thème colle parfaitement au gameplay qu’on en oublie un jeu compétitif.

ze meeple

Mécanique

Quelle mécanique originale pour Redwood !! Appliquer des méthodes de déplacement issu du wargame à un jeu zen de photographie naturaliste, fallait oser, Christophe Raimbault l’a fait !

De la conservation des distances

Selon Piaget, la conservation est la capacité de comprendre que deux quantités égales demeurent égales malgré une transformation apparente, pourvu que rien ne soit enlevé ni ajouté aux deux quantités. Cette notion s’acquiert durant la période des opérations concrètes, entre 6 et 12 ans.

Piaget a décrit différents types de conservation allant de la conservation du liquide et de la substance à celle du poids et du volume. Ces différents types ne sont pas tous maitrisés au même moment : certaines épreuves de conservation sont réussies plus rapidement que d’autres. C’est ce que Piaget appelle le décalage horizontal. Ainsi, la conservation du liquide est acquise vers 6-7 ans, la conservation de la substance vers 7-8 ans et celle du volume autour de 11-12 ans.

Afin de bien saisir le concept de conservation, l’enfant doit maitriser les trois opérations suivantes :

  1. La réversibilité, soit la capacité de faire mentalement une opération en sens inverse. L’enfant comprend que l’objet peut revenir à la forme initiale. Par exemple, il comprend que le biscuit qui a été brisé en deux était auparavant entier.
  2. L’identité suppose que peu importe la nature de l’objet, il reste le même si on n’a rien enlevé ni rien ajouté. Ainsi, l’enfant saisit qu’un œuf entier ou un œuf brisé reste un œuf.
  3. La décentration suppose que l’enfant perçoive les différents aspects d’une situation. À titre d’exemple, il comprend que deux verres peuvent contenir la même quantité de liquide malgré leurs formes différentes : haut et étroit ou court et large.

Même si les écrits de Piaget laissent penser que cette conservation des mesures est automatiquement acquise par tous les enfants, on s’aperçoit qu’à l’âge adulte, bien des personnes ne le maîtrise pas totalement, faute d’entraînement essentiellement.

Il y a une composante inconsciente de la conservation des mesures. Celle qui permet d’estimer les distances par rapport à son environnement et qui nous empêche de nous cogner partout. Celle qui permet de remplir un verre ou une bouteille d’eau sans le faire déborder. Mais aussi celle qui permet de faire passer un meuble dans l’entrebâillement d’une porte lors d’un déménagement.

La plupart des gens ne ressentent pas de difficulté lorsqu’il s’agit d’estimer des mesures de manière inconsciente.

Dans Redwood, le jeu fait appel activement à cette compétence, et c’est là que ça se complique. Car le fait de conscientiser la compétence semble mettre pas mal de personnes dans une difficulté qu’ils ne ressentent pas quand c’est inconscient.

Mais, comme tout est affaire d’entrainement, plus on joue à Redwood, moins on ressent de difficulté pour y jouer.

Alors oui, au début, vous allez vous gourer souvent, déplacer votre personnage dans des endroits imprévus, râler parce que le gabarit que vous avez pris est trop petit et ne permet pas de photographier l’animal que vous souhaitiez.

Parce qu’il y a une toute petite règle qui paie pas de mine mais qui vous forcera à utiliser cette fameuse compétence de conservation des mesures : toucher c’est pris. En effet, dès que vous touchez un gabarit, vous êtes obligés de le prendre.

Cela vous forcera alors a bien estimer les distances sans aide autre que vos yeux. C’est un peu frustrant au début, mais on s’y fait.

Ce qui est déroutant à propos des gabarits de mouvement, c’est qu’ils sont courbes. Cela fausse encore un peu plus la perception des distances et, souvent, on pense aller plus loin qu’on ne va en réalité. En revanche, cela permet de se faufiler entre des éléments précédemment placés sur le plateau.

Et c’est ce qui fait le sel de Redwood. Jaime beaucoup cette proposition, c’est un brin casse-tête, un brin tactique, le tout dans une ambiance zen.

Du peu d’interaction

En mode chacun pour soi, il y a très peu d’interaction entre les joueurs à part le placement de son personnage pouvant gêner les autres ou le déplacement des animaux dans une zone ou l’adversaire n’est pas.

Il y a aussi une petite interaction quand on prend le gabarit choisi par un autre joueur : il récupère un point de victoire. On va alors chercher à choisir le gabarit qu’un autre joueur convoite.

Mais ce n’est pas l’esprit du jeu. L’ambiance de Redwood fait qu’on en va pas chercher à s’embêter. On va même chercher à s’entraider malgré la compétition entre les joueurs : »regarde si tu places ton gabarit comme ça, tu vas avoir plus d’éléments en dessous » ou encore « si tu déplaces ici, tu auras une meilleure vue » sont des phrases couramment entendues lors de nos parties.

C’est vraiment agréable qu’un jeu compétitif encourage la bienveillance entre adversaires et Redwood le fait à merveille.

Le mode par équipe est celui que je préfère. Il induit de fait plus d’interaction entre les joueurs et le communication au sein de l’équipe est primordiale pour ne pas se gêner lors des déplacements et des prises de vue car les gabarits ne peuvent pas se superposer lors d’un tour où les deux joueurs jouent en même temps.

De la composition des photos

L’autre élément de gameplay vraiment cool dans Redwood, c’est la compostions des photos.

Premièrement, le fond de votre photo ne sera pas la paysage dans lequel vous êtes mais celui que vous pointez avec votre objectif. Alors il faudra bien réfléchir à comment vous allez vous placer vers quoi vous pointez votre objectif.

Ensuite, Vous devrez photographier suffisamment de choses pour remplir votre photo, faute de quoi vous perdrez des points de victoire en fin de partie.

Mais comme il y a des éléments de collection dans la mécanique, vous chercherez à avoir le maximum d’animaux différents, des trios de fleurs en mode expert, le plus de sequoias possible etc…

Mais vous devrez aussi sélectionner les bons fonds pour que les paysages se suivent correctement et marquer encore plus de points.

Combinez tout cela et votre composition deviendra un véritable casse-tête pour faire les photos les plus efficaces possible, tout en estimant correctement les distances pour faire ce que vous avez prévu.

Il arrivera indéniablement que vous soyez obligé de changer vos plans, constatant que vos yeux vous ont trahis (les lâches), et vous devrez alors vous adapter à la volée. Vous reprendrez bien un peu de plasticité cérébrale ?

Les objectifs

Enfin, vous devrez gérer les objectifs de fin de tour, ce sont eux qui vous rapporteront un nombre non négligeable de points en cours de partie.

Tour 1 : 1 objectif, tour 2 : 2 objectifs, tour 3 : 3 objectifs etc… Alors au début c’est simple, vous gérez un voire deux objectifs. Mais en fin de partie, quand vous devrez prendre en compte :

  • Votre estimation des distances
  • Votre composition
  • Tous les objectifs

Il y a de quoi se faire un nœud au cerveau. Alors vous devrez prioriser ce que vous voulez effectuer, et faire des impasses, vous ne pourrez pas tout prendre en compte en même temps.

Vous l’aurez compris, Redwood est un jeu riche, profond, qui demande pas mal de compétences différentes. Mais c’est hyper satisfaisant quand on parvient à faire ce qu’on a prévu et c’est ce qui ressort d’une partie : la fierté d’avoir fait une composition jolie.

Redwood, c’est ce genre de jeu où l’on peut voir ce qu’on a accompli pendant la partie rien qu’en regardant sa zone de jeu, et c’est hyper satisfaisant.

Alors si Redwood ne conviendra pas à tout le monde (comme les dyspraxiques), il reste très plaisant à jouer.

Pol : Gameplay simple mais original avec je pense une re jouabilité correcte

meeple vert

Simplicité des règles

Les règles de Redwood sont étonnamment simples par rapport à la profondeur du jeu. Elles s’expliquent en 15 minutes maximum grâce à un livret très bien fait, bourré d’exemples et d’illustrations.

Si Redwood s’adresse plutôt à un public initié, les débutants comprendront les règles sans problème, même s’ils ne saisiront pas tous les enjeux.

Retrouvez les règles du jeu : https://undecent.fr/banque-de-livrets-de-regles/

Pol : Peu de gros points de règle et explications de ces derniers en 10 minutes max.

Mise en place / Rangement

C’est le point faible de Redwood. Il vous faudra une grand table pour installer tous les éléments du jeu. La profusion de matériel et le nombre d’étapes de mise en place font qu’elle sera un peu longue.

La carte de scénario pour placer les animaux est peu claire et le risque d’erreur est assez élevé. Elles auraient méritées d’être sur des cartes plus grandes.

Tout se range dans des sachets, une fois tous les éléments triés.

redwood

Pol : Demande pas mal de place – plateau central + panorama par joueur + réserve.

Verdict ?

Ce que j’ai ❤️

  • La direction artistique sublime
  • Le thème vraiment bien intégré
  • Des règles plutôt simples compte tenu de la profondeur de la mécanique
  • Une mécanique riche qui allie estimation des distances, collection, objectifs multiples
  • Le mode équipe bien plus intéressant
  • Redwood est un jeu qui pousse à la bienveillance entre les joueurs

Ce que j’ai 💔

  • Les gabarits de prise de vue trop opaques
  • Les points sur les gabarits de mouvement quasi invisible
  • La mise en place un peu longue avec des cartes scénario trop peu claires
  • Redwood peut mettre en difficulté les joueurs n’ayant pas acquis la conservation des mesures
  • Le manque d’interaction en mode chacun pour soi
  • Le prix élevé

Conclusion

Vous l’aurez compris, Redwood est un vrai coup de cœur pour moi ! J’adore y jouer, j’adore le regarder, j’adore constater toutes les compétences cognitives qu’il met en œuvre.

Si certaines personnes ne seront pas à l’aise voire mises en difficulté par le système d’estimation des distances, Redwood est un bon entraînement pour qui cherche à développer cette compétence.

Car c’est avec l’entraînement qu’on devient bon à Redwood. Les premières parties seront compliquées et vous n’arriverez pas à faire ce que vous voulez. Mais si vous voulez vous investir dans le jeu, ce sera payant et vous arriverez à faire des coups réellement satisfaisant.

Malheureusement, le manque d’interaction en mode chacun pour soi risque de décourager pas mal de joueurs avant même de pouvoir prendre du plaisir à jouer à Redwood et c’est bien dommage car c’est un jeu d’une richesse et d’une profondeur assez folle en regard de la simplicité de la mécanique.

Redwood est donc un jeu qui demande de l’investissement : financier d’abord mais aussi cognitif. Mais il saura vous le rendre.

Redwood est un jeu que j’ai grand plaisir à jouer, il fait réfléchir, il est un brin casse tête et il faut prendre en compte pas mal de choses, c’est top !

Le jeu présenté ici nous été gracieusement envoyé par l’éditeur. Mais comme aucun dessous de table n’a été observé, cet article sera aussi bien baigné d’une objective bienveillance comme il pourra se révéler plus acerbe.

Hello asso

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