[Test] Momiji – Les sanglots longs des violons de l’automne…
1-4 joueurs | Dario Massarenti, Francesco Testini | ||
8-10 ans et + | Apolline Etienne | ||
30-40 minutes | Sylex | ||
Collections, objectifs, gestion de main objectifs | Asmodée | ||
01/22 | Japon, automne, nature | ||
17,90 € chez | et dans |
Au cours des derniers mois de l’année solaire, les arbres se parent de vives teintes rouge, orange et jaune. Cette alliance de temps doux et de vues saisissantes fait de l’automne l’un des moments les plus remarquables au Japon.
La brise fraîche, la danse des feuilles tombant des érables et les animaux se préparant à hiberner créent une ambiance romantique qu’aucun visiteur ne pourra oublier. Visitez le jardin impérial, admirez les délices de la nature et tombez sous le charme des superbes couleurs d’un automne au Japon.
Un éventail de couleurs automnales à savourer
Au Japon, on aime admirer les feuilles des arbres qui changent de couleurs, notamment en automne. Une saison qui commence chez nos amis du soleil levant à la mi-septembre sur l’île d’Hokkaido et se finit début décembre pour l’île de Kyushu. Bon, vous allez me dire que ce n’est pas de saison puisque nous sommes en ce moment encore en hiver … ne me gâcher pas le plaisir de vous en parler, merci.
Les japonais raffolent des paysages aux couleurs changeantes – c’est l’apanage de tout lieu tempéré comme nos régions, ni trop chaudes, ni trop froides en permanence – mais ils consacrent des parcs entiers dans toutes les villes à ces arbres et leurs feuilles qui vont rougir en automne. Cette fête s’appelle le momijigari car on y découvrira notamment le momiji. Bon, pour être plus précis, on dira Kōyō ce qui signifie « feuille rouge », et Momiji pour les érables japonais d’une manière générale qui n’auront pas que des feuilles rouges. Bref.
A l’automne, le feuillage du momiji varie du vert au jaune, en allant jusqu’au rouge voire au pourpre en passant par l’orange en fonction des variétés. C’est ce que l’on va un peu retrouver dans la belle petite boîte du jeu localisé par Sylex et édité à la base par Deer Games. Un jeu pour lequel un grand soin a été apporté au matériel et aux illustrations.
Un jeu de collection au cœur du jardin impérial … avec des originalités
Momiji est un jeu poétique de collections de Dario Massarenti et Francesco Testini (Tang Garden, Murano), illustré par Apolline Etienne (Fossilis) pour 1 à 4 amateurs de feuilles multicolores âgés de 8 ans et plus prêts à en découdre pendant 30 minutes environ.
Le principe général est le suivant : Avec une main de 8 cartes maximum à la fin de votre tour de jeu, vous allez pouvoir soit ramasser des feuilles d’un même type dans un marché de cartes jardin soit en poser dans votre collection. Dans ce cas, vous pouvez soit poser une ou deux feuilles de la même espèce, soit plusieurs feuilles d’espèces différentes. Mais la valeur de la feuille posée doit toujours être égale ou supérieure à celle de la feuille du dessous – sachant que les feuilles ne sont numérotées que de 0 à 3.
Pour scorer, vous devrez principalement multiplier le nombre de cartes d’une couleur par le nombre indiqué sur la dernière carte posée, il vous faudra acquérir autre chose que des 0 ! Et réaliser certains objectifs.
Vous pourrez recevoir des glands selon la disposition de vos collections quand vous poser des feuilles différentes uniquement, en dépenser certains afin de récupérer des objectifs de scoring, alimenter davantage la rivière de cartes, activer les pouvoirs de trois paysages que l’on possède devant soi ou garder ces glands pour scorer davantage en fin de partie. Du choix mais pas trop pour ne pas inutilement complexifier le tout.
Alors, saurez-vous collectez les plus belles feuilles de votre jardin multiséculaire et atteindre vos objectifs pour l’emporter ?
Qu’est ce qu’on trouve dans la boîte ?
- 2 livrets de règles incluant 3 scénarios pour les règles solo (français et anglais)
- 34 cartes Paysages (14 différents)
- 16 jetons Objectif différents avec un symbole Torii au dos
- 32 jetons Gland (24 de valeur 1 et 8 de valeur 5)
- 1 bloc de score
- 1 crayon de papier
- 84 cartes Feuilles (6 types, 14 de chaque type avec la répartition suivante par type : 5 cartes de valeur 0, 4 cartes de valeur 1, 3 cartes de valeur 2, 2 cartes de valeur 3)
Comment on joue à Momiji ?
Mise en place
On 4/5/6 types de feuilles en fonction du nombre de joueurs (2/3/4). Les cartes de chaque type non utilisé sont remises dans la boîte.
Chaque joueur reçoit 6 cartes. Le reste forme une pioche.
On révèle 4 cartes en les classant par colonnes selon leur type en laissant apparaitre leur valeur. Cela forme le Jardin.
On retire les jetons objectifs qui concernent des types de cartes non utilisées. On en révèle autant que le nombre de joueurs +2
On place autant de jetons Torii que de joueurs +2. Il s’agit du dos des jetons objectifs non utilisés.
Chacun recevra 3 carte Paysages. Pour une première partie, il est conseillé de prendre une série de cartes Paysage avec la même icône fleur. Il s’agit de paysages A, B et C. Pour vos autres parties, on retirera 2 séries de cartes A, B et C sur les 3 existantes et on choisira chacun son tour 1 paysage parmi 3 proposés jusqu’à en avoir 3 chacun. Il y a 14 paysage différents, donc de quoi faire.
Le premier jouer reçoir 4 glands, 5 glands pour les autres.
Le tour de jeu
On fait une action parmi Collecter, Poser et Activer + 2 actions optionnelles Paysage ou Défausse
- Collecter
On prend une colonne entière du Jardin (le marché de cartes feuilles). Avant cela, on peut dépenser un Gland pour ajouter 4 cartes aux colonnes du jardin. Rappel : les cartes se rangent par type de feuille dans chaque colonne. S’il y a déjà 6 cartes dans une colonne, toute carte supplémentaire à ajouter est défaussée.
Si le Jardin est vide, on révèle 4 nouvelles cartes. On ne peut avoir que 8 cartes en main maximum à la fin de son tour.
- Poser
Principes : Il s’agit de commencer ou compléter sa collection en faisant des piles (pas des colonnes) de cartes feuilles.
On commence toujours une pile avec une carte 0 et on pourra poser une valeur identique ou strictement supérieure mais on ne pourra jamais sauter une valeur (sauf dans le cas d’une action Paysage qui permet de la faire).
Dès qu’un 3 est joué sur une pile, on ne peut plus y jouer de cartes et on y place un jeton Torii.
On pose comment ?
Soit 1 ou 2 cartes de même type. Mais ce n’est pas ce qu’il y a de mieux à faire.
Soit 2 cartes ou plus de différents types et dans ce cas on peut profiter du bonus de récolte.
Bonus de récolte ? Si 2 icônes Gland sur 2 cartes adjacentes restent visibles, chaque connexion créée vous fait gagner 2 jetons glands. Important : les glands n’ont pas besoin d’être sur les cartes jouer. C’est ce qui est visible qui compte. C’est malin.
- Activer
On achète pour 3 Glands un jeton objectif parmi ceux disponibles dans l’air de jeu pour l’activer. Tout le monde pourra essayer de l’accomplir mais son propriétaire recevra 10 points s’il l’accomplit, les autres 3 points. Eh oui, il ne faut pas exagérer tout de même, c’est 3 points dépensés à l’achat avec une prise de risque de ne pas pouvoir faire l’objectif activé.
Ce sont des objectifs du type :
avoir le plus grand nombre de cartes sur 1 pile (or on ne peut pas compter ses cartes une fois posées …),
avoir le plus grand nombre de jetons Gland, avoir le plus grand nombre de cartes d’un type spécifié.
avoir le plus de cartes en main à la fin de la partie ….
Il y en 16 différents.
- Actions optionnelles 1 fois par tour
On peut se défausser de 2 cartes de sa main pour récupérer 1 Gland
On peut utiliser une capacité d’un de ses paysage en plaçant un Gland sur le paysage choisi.
Les actions paysages sont résumées au bas des cartes Paysages
Ce sont des actions du genre :
Sauter un numéro quand on pose une carte
Réorganiser l’ordre de vos piles et prendre 2 jetons Gland
Prendre en main une carte défaussée de son choix
Prendre une carte du dessus de 1, 2 ou 3 colonnes du Jardin …
Il y en a 14 différents.
Fin de partie et décompte
La partie se termine quand la pioche est épuisée on quand le dernier jeton Torii a été pris. Tout le monde fait alors un dernier tour de jeu.
Le décompte est simple : on gagne autant de points que le nombre de cartes d’une pile multiplié par la valeur de la carte de plus forte valeur (donc celle qui est visible au-dessus). Exemple : j’ai une pile de 6 cartes qui se termine pr un 2 cela fait 12 points (6 x 2). Il vaut donc mieux éviter les piles de 5 cartes de valeur 0 …
Chaque jeton gland non utilisé rapporte 1 point.
Chaque objectif activé réussi rapporte 10 points pour son propriétaire, 3 points si on n’est pas propriétaire.
En cas d’égalité, celui qui a le plus de cartes en main gagne sinon la victoire est partagée.
Mode solo
Il se compose de 3 scénarios (2 de niveau moyen, un de niveau élevé). On y joue comme en mode multijoueurs, avec des types de feuilles, des cartes paysages et des jetons objectifs imposés.
A son tour, on n’a pas le droit de dépenser un Gland pour alimenter le Jardin et lorsque l’on collecte une colonne, on doit défausser les cartes restantes pour en remettre 4 nouvelles. En cas de pose dans son aire de jeu, on doit se défausser d’une carte. En cas d’activation d’objectifs, on défausse toutes les cartes du Jardin pour en remettre 4. Il y a ensuite des conditions de victoire pour chaque scénario.
Est-ce que c’est bien ?
Ce que j’ai ❤️
- La qualité du matériel et des illustrations pour un petit jeu de ce type.
- La simplicité des règles mais des règles qui ne sont pas simplistes
- Le système de collection qui ne paie pas de mine mais qui est très fin, à savoir ajouter des cartes de même valeur ou d’une valeur strictement supérieure à celle déjà posée en commençant toujours par la valeur 0 ; que si on ne place que des 0 … à la fin on a … 0 ! Et que la valeur maximale n’est que de 3.
- La limite fixée à 8 cartes en main qui apporte de la tension.
- Une bonne rejouabilité grâce aux 14 cartes Paysages qui peuvent apporter des renversements de situations.
- La tension qui est la même à 2, 3 ou 4 puisqu’on ajoute 1 série par joueur supplémentaire.
- Le système de récupération de glands en lien avec la position d’une carte d’une colonne par rapport à la colonne voisine. Et une fois qu’une colonne est placée, elle ne peut plus bouger (hormis l’activation d’une action Paysage spécifique), et cela ne nous convient pas toujours. Il faudra user d’une stratégie de gestion de main intéressante.
- Le fait que l’on soit obligé de recouvrir ses cartes de ses collections pour ne pas donner d’indication de nombre de cartes à son adversaire (mais, il faudra aussi soi-même s’en souvenir, c’est mieux pour réaliser certains objectifs).
- Le fait qu’il faille acheter les objectifs et que tout le monde peut scorer dessus (mais cela rapporte plus si on est celui qui a acheter l’objectif. Et il y a 14 objectifs différents. Donc un plus pour la rejouabilité.
- Les choix à faire concernant la dépense des jetons gland qui permettent de faire des actions intéressantes … mais pour chaque gland dépensé, ce sera un point de victoire de moins à la fin de la partie !
Ce que j’ai 💔
- Celui qui sait compter les cartes sera surement favorisé.
- Le hasard du tirage pourra vraiment vous empêcher de réaliser vos collections.
Design
Les cartes représentent les feuilles de 6 espèces différentes d’arbres japonais. On y reconnait bien l’érable japonais rouge, les autres sont bien reconnaissables, même les daltoniens s’y retrouveront. Mais n’étant pas naturaliste professionnel, je ne saurai vous dire précisément de quels arbres il s’agit.
La présence de glands au bas des cartes a son importance et un rappel sur le côté supérieur des cartes est bien pensé. Cela nous évite de toujours regarder en bas des cartes que l’on a dans sa main.
Les numéros sont présents de chaque côté de la carte, ce qui est bien pour les gauchers notamment qui sont parfois oubliés dans les jeux de collection ou surtout de gestion de main.
Les belles cartes paysages attireront notre attention. Pagodes, pont, chutes d’eau, animaux divers traditionnels, puit, barque et son ponton, lieux de méditation… Autant de petits paysages joliment illustrés. C’est plaisant et reposant. Ils peuvent se mettre les uns à côté des autres, permettant une continuité, dans l’ordre de son choix, sachant qu’il faudra en avoir 3 devant soi.
Les pictogrammes des effets de chacune des 14 cartes paysages différentes sont plutôt bien compréhensibles après les avoir lu à la fin de la règle du jeu.
La direction artistique est vraiment à la hauteur pour un petit jeu de collection.
Qualité du matériel
Le matériel est de très bonne facture pour un jeu de ce type. Un soin tout particulier y a été apporté.
Des cartes de format standard de 6 couleurs différentes en 14 exemplaires numérotées de 0 à 3 qui représentent les feuilles de 6 variétés d’arbres. La finition lin, toilée, donne une très bonne impression en main.
Des cartes Paysage plus larges sont de la même qualité.
Des jetons Gland et Torii (objectifs) en carton sont également présents, ainsi qu’un bloc de score et un crayon de bois, en plus de la règle du jeu.
La boîte, au format moyen est très belle mais un peu grande par rapport au matériel qui s’y trouve (il y a 2 belles cales – au sens esthétique – qui permettent de tenir le matériel sans que cela bouge de trop).
Thème
C’est toujours la même question. La mécanique sert-elle le thème ou l’inverse ?
Momiji est avant tout un jeu mécanique de collection. C’est dire qu’un tout autre thème et toutes autres illustrations auraient pu être choisis. Des animaux marins aux droïdes d’une terre perdue ? Tout aurait pu convenir. Là ce sont des types de feuilles, des paysages et un jardin japonisants, des glands comme monnaie, des Torii.
Mais il est vrai que le thème est très séduisant, reposant, et tout à fait en adéquation avec cette mécanique de collection.
On se sent immergé dans ce thème qui nous porte durant toute la partie.
Un peu d’explications sur ce thème
Kōyō (littéralement « feuille rouge ») est l’appellation japonaise du changement de couleur des feuilles en automne, en particulier celles de l’érable japonais (momiji) ou du ginkgo. Kōyō est l’objet d’une coutume traditionnelle d’apprécier la beauté de ces feuilles, que l’on appelle momijigari, littéralement « chasse aux feuilles rouges ». Si le printemps est une saison très connue des touristes et des locaux pour les cerisiers en fleurs, l’automne n’est pas en reste.
Au même titre que le hanami, la floraison des sakuras au printemps, momijigari est l’autre grande fête florale saisonnière du Japon et les Japonais se pressent dans les jardins ou partent en randonnées afin de profiter du spectacle offert par les arbres aux feuilles rougies. Durant la période automnale de l’année qui commence à la mi-septembre à Hokkaido et se finit début décembre pour l’île de Kyushu, les Japonais aiment à se rendre dans les temples ou les montagnes garnis d’érables, prendre un pique-nique en-dessous des arbres, les admirer et les photographier à souhait.
Pour l’anecdote, cela aurait commencé sous l’ère Heian (794-1195) et était réservé à l’aristocratie japonaise. Puis elle s’est étendue au peuple japonais dans son ensemble sous la période Edo (1603-1868).
La zone reine pour admirer les momiji reste indiscutablement Kyoto et sa région.
Pourquoi le momiji ? L’érable a la particularité de posséder des feuilles pointues qui rougissent lorsqu’elles sont en train de mourir. Ainsi, l’automne a inspiré de nombreux artistes, comme les poètes, les sculpteurs, les peintres ou encore les fabricants de kimonos.
Voici par exemple un court haïku (poème japonais) de Yotsuya Ryu qui résume l’état d’esprit présent autour de cette saison:
Sources : journaldujapon.com ; wikipedia.org ; kanpai.fr ; gaijinjapan.org
Mécanique
Le principe est simple : avec une main de huit cartes maximum, vous allez pouvoir soit récupérer des feuilles dans le Jardin soit en poser dans votre collection. Les cartes de ce marché sont classées par type (4/5 ou 6 types en fonction du nombre de joueurs. Lors du ramassage de feuilles, il est obligatoire de prendre toute la colonne. Si vous en ajouter 4, vous pouvez défausser un gland. Mais huit cartes en main seulement sont autorisées, et vous cela apporte beaucoup de tension.
Quand vous voulez développer votre collection (vos piles de cartes, pas des colonnes), vous pouvez soit poser une ou deux feuilles de la même espèce toujours en recouvrant la carte précédente (ce n’est pas ce qu’il y a de mieux à faire, mais c’est parfois mieux que rien), soit plusieurs toutes d’espèces différentes ce qui est mieux puisque cela vous permettra de recevoir potentiellement des glands pour chaque paire de glands adjacent visible d’une pile à l’autre. Maisce qui est bien pensé, c’est que la valeur de la feuille posée doit toujours toujours être égale ou supérieure à celle de la feuille du dessous.
En dépensant des glands, il est aussi possible d’activer les pouvoirs des trois paysages que l’on possède. Mais les glands donnant un point de victoire en fin de partie, leur utilisation doit être bien réfléchie pour être la plus efficace possible.
Beaucoup de petit twists qui rendent la mécanique de jeu agréable : devoir se souvenir du nombre de cartes de ses piles ou de celles de l’adversaire pour réaliser certains objectifs, activer des objectifs en les achetant, pouvoir profiter des objectifs activés par les autres, payer avec les glands mais des glands qui vous serviront de points de victoire à la fin du jeu (alors que faire ?)
Et surtout le scoring des collections qui se calcule en multipliant la carte du dessus de la collection par le nombre de cartes qu’elle contient.Comme la plus élevée est un trois, il va falloir chercher à mettre un maximum de cartes de valeur identique à l’intérieur. Le seul problème c’est que vous n’allez pas être le seul à vouloir le faire …
Simplicité des règles
Le livret est très bien fait, simple et compréhensible. La règle s’explique en 5 minutes pour les adultes ; il y a juste un retour au livret pour comprendre les objectifs et les pouvoirs des paysages.
Mise en place / Rangement
La mise en place et le rangement prennent 5 minutes. Pensez bien à retrier les cartes par type pour mettre en place le jeu en fonction du nombre de joueurs. La boîte contient tout l’ensemble (cartes feuilles, cartes paysages, jetons, règle) sans forcer.
Conclusion
Momiji est parfait pour les joueurs qui souhaiteront s’initier aux jeux de collections et qui de surcroit recherchent une thématique reposante, voire japonisante, avec de belles illustrations chatoyantes. Mais en même temps il peut tout à fait s’adresser à des joueurs experts.
La simplicité des règles et le nombre réduit de paramètres à prendre en compte rendent l’expérience agréable pour des premiers pas (même s’il faut intégrer la pertinence des objectifs et des pouvoirs des paysages).
Les stratégies à mener, une fois fait abstraction du hasard du tirage des cartes – plutôt maitrisé -, feront de Momiji un jeu loin d’être simpliste. On y prendre vraiment plaisir entre initiés et il est accessible pour n’importe quel joueur de 10 ans en plus.
Momiji se jouera très bien pour débuter une soirée jeu, pour patienter vers un jeu plus long et plus expert mais même en toute saison, pas seulement en automne !
Et cerise sur le gâteau, sa rejouabilité est assurée par le nombre de cartes Paysage et la variété des objectifs. Une belle petite découverte pour une localisation bien choisie par Sylex.
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