[Recap] Semaine #36
Chaque dimanche nous vous proposons un aperçu des articles publiés dans la semaine sur le site. Vous y trouverez des liens vers les articles complets au cas où vous les auriez manqués.
Lundi
[Test] Cartaventura, l’aventure en boite
1-6 joueurs | Arnaud Ladagnous, Thomas Dupont | ||
10 ans | Jeanne Landart, Guillaume Bernon | ||
60 minutes | Blam ! | ||
Aventure, Cartes, Coopératif | Blackrock Games | ||
23/07/21 | Multivers | ||
12€ chez | et dans |
La promesse de Cartaventura est alléchante : « l’aventure est en dessous des cartes ». Proposer un jeu d’aventure constitué que de cartes, dans une toute petite boite, à découvrir en solo ou en coopération, avec des règles à découvrir en jouant, c’est un sacré pari !
Deux boites sont sorties pour l’instant (une troisième est en préparation pour le mois d’octobre). Un mini scénario de démonstration dans lequel on suit les traces d’Arthur Pendragon est également disponible.
La couverture de la boite donne tout de suite le ton : le jeu sera beau avec de chouette paysages ! Sur la boite de Lhassa, on u voit un Sherpa observant un monastère tibétain devant lequel s’étend une mer de nuages. Sur la boite Vinland, une toute autre ambiance : Un Drakkar parcourt les Fiords éclairés d’aurores boréales.
Ce qui fait tout de suite plaisir en ouvrant pour la première fois la boite c’est le petit livret historique joint aux cartes qui explique le contexte du jeu et donne un peu plus d’informations. Les scenarios promettent d’être historiquement fidèles et ça c’est très alléchant !
Dans Cartaventura, le joueurs partent en aventure en coopération ou en solo pour suivre les traces d’un personnage connu. Dans Lhassa, il s’agit d’Alexandra David-Neel, première femme européenne à se rendre dans la cité interdite de Lhassa au Tibet. Dans Vinland, il s’agit d’Erik le Rouge, célèbre Viking islandais qui a été le premier à s’installer au Groenland.
Retrouvez l’article complet : https://undecent.fr/2021/09/06/cartaventura/
Mardi
[Sous le Radar] Pirate Box, un jeu vraiment secoué pour avides de butin
Le trésor du Black Lemon enfin à vous !
Vous et votre petite bande de pirates avez enfin réussi à mettre la main sur le légendaire trésor du Black Lemon, oui, comme celui du Whydah Gally, ce navire négrier d’un célèbre amiral qui a écumé la côte Est des États-Unis pendant tout le début du XVIIIème siècle. Capturé par une bande pirates et renfermant plus de 400 000 pièces d’or, il s’est brisé par une terrible tempête à 150 mètres au large de Cape Code (Massachussetts) !
Vous pourrez contempler ce coffre mais surtout le toucher, le prendre en main, l’ouvrir et vous délectez de son contenu : couronnes et joyaux, sabres, pièces d’argent, bouteilles de rhum et masques … maudits ! Selon la vieille tradition pirate, de Barbe Noire à Anne Bonny en passant par Edouard « Ned » Low, ce trésor n’ira pas tout droit entre vos mains. Et ça ne vous arrange pas ! Le partage s’annonce difficile entre vous et vos compagnons de fortunes puisqu’il mettra à très rude épreuve votre mémoire aiguisée d’ancien boucanier et flibustier. Même la fourberie s’invitera au rituel !
Un énième Memory ? Non !
Sylvain Las Juilliarias aka Sylas – ou inversement -, co-auteur de l’excellent Pharaon chez Catch Up Games, nous propose un jeu de mémoire, de collecte et de combinaisons pour 2 à 4 pirates dans lequel vous allez apprendre à partager votre trésor grâce à un coffre (la boîte de jeu) au fond duquel seront nichés des dés à 6 symboles différents. Un jeu bien thématisé dans lequel on se laisse entraîner dans cette histoire de partage de trésor. Et rien à voir avec un Memory à thématique pirates avec des cartes ou des tuiles à la manière d’un Pirates Under Fire, Memoarr ! ou El Captain. Il s’agira de mémoriser les faces visibles de 16 dés. Facile en apparence et vous verrez que ce ne sera pas une si mince affaire moussaillon, car vous ne serez pas seuls dans cette histoire !
Un jeu un peu secoué non ? Oui !
Lors de chaque manche, le coffre – fermé – est secoué afin de bien mélanger chaque dé pour qu’ils trouvent chacun une place formant avec les autres un beau carré parfait, un peu à la manière d’un Donjon Academy pour ceux qui connaissent. On découvre simultanément son contenu que l’on devra retenir durant le temps du sablier (donc là rien à voir avec le Donjon Crawler Donjon Academy ; pas de salle à explorer). On referme la boîte et sur un plateau quadrillé, on pose à tour de rôle un jeton de son personnage à un endroit vacant de son choix. Quand nos jetons sont épuisés nous récoltons le butin en fonction des symboles des dés que chacun aura recouvert. Et il n’y en a pas eu pour tout le monde ! Surtout certaines combinaisons vous feront gagner un beau petit pactole de points, d’autres combinaisons en revanche – par erreur de mémorisation ou parce qu’on vous aura déjà chipé la place – vous feront plonger dans les malus ! Donc gare aux erreurs.
Alors, prêt pour l’abordage ?
Retrouvez l’article complet : https://undecent.fr/2021/09/07/test-pirate-box/
Jeudi
[Test] Star Clicker, console spatiale
2-4 joueurs | Christophe Raimbault | ||
8 ans | Gyom | ||
40 minutes | Ludonaute | ||
Coopératif, Mémoire, Tower Defense | Blackrock Games | ||
16/07/21 | Science Fiction | ||
28€90 chez | et dans |
Tiens un jeu de mémoire qui n’est pas réservé qu’aux enfants ! Il y a de quoi réveiller le marmot qui est en nous ! Si le nouveau titre de l’auteur de Colt Express (également chez Ludonaute), n’a rien à voir avec le précédent, Star Clicker promet une mécanique très originale basée sur la mémoire. Rassure- vous, il n’y aura pas à mémoriser une encyclopédie entière, mais quand même, c’est plaisant de trouver ce genre de mécanique dans un jeu pour adulte.
J’avais très envie de tester ce jeu pour plusieurs raisons. Tout d’abord c’est un jeu familial qui sera sans doute accessible à mes enfants dans peu de temps. Evidemment le thème m’attire tout particulièrement ainsi que la promesse mécanique, à mi chemin entre un Tower Defense et un Memory.
La présence de plusieurs modes de jeu pour corser la difficulté (déjà bien présente) du titre est quelque chose que j’apprécie beaucoup car souvent, dans ces jeux, on a une courbe de progression intéressante et palpable (encore faut-il réussir à dépasser le premier niveau, mais ça c’est autre chose).
Dans Star Clicker, les joueurs incarnent des jeunes ados que les parents ont lâchement abandonnés pour aller sauver le monde à l’autre bout de la galaxie. Les vils Creepers en profitent pour attaquer la planète qu’ils pensent laissée sans surveillance mais prennent la précaution d’installer des brouilleurs pour que les marmots ne puissent pas appeler leurs parents.
Les enfants décident alors de monter dans de vieux coucous restés sur la planète pour botter les fesses des méchants. Le seul problème est qu’ils ne savent pas piloter les engins et qu’ils devront découvrir sur le tas les fonctions des multiples boutons présents sur le tableau de bord.
A vous de bien retenir la position et la fonction de tous ces boutons !
Retrouvez l’article complet : https://undecent.fr/2021/09/08/star-clicker/
Vendredi
[Test] Les Pionniers, la dure vie à l’Ouest
2-4 joueurs | Matthew Dunstan, Chris Marling | ||
10 ans | Sergi Marcet, Guille Longhini | ||
45-75 minutes | Sylex | ||
Draft de dés, gestion de ressources | Atalia | ||
16/07/21 | Western | ||
40€90 chez | et dans |
Quand Sylex (Roméo et Juliette, Mystic Vale) sortent un nouveau jeu, ça a le don d’attirer mon attention. Quand c’est un jeu sur la conquête de l’ouest, je me dis chouette ! Quand c’est un jeu de draft de dés et de gestion de ressource, je me dis Banco ! il faut que je le teste !
Quand on regarde la boite, on se dit qu’on a affaire à un jeu familial, avec ses mignons petits dessins, ses mignons petits dés, ses mignons plateaux. Mais quand on regarde de plus près, on voit les nuages qui ronde, les tombes sur e côté, les vautours qui guettent, les carioles en piteux état, et là, on se dit qu’être pionnier ne sera pas une sinécure.
Il est vrai que l’ouest sauvage recèle moult dangers, et s’y installer relève plus du défi que de la balade de santé. Quiconque a déjà vu des films sur le sujet sait qu’il faut pas mal de ressources mais qu’il faut aussi pouvoir survire à la nature hostile, la maladie, et aux pillards.
Alors le jeu familial mignon se transforme tout à coup en un jeu pas si familial que ça, et pas si mignon que ça. Et quand on ouvre la boite bien remplie, on s’aperçoit qu’on va pouvoir faire plein de choses dans Les Pionniers, mais qu’on ne pourra tout mener de front, comme d’habitude dans ce genre de jeu.
Dans Les Pionniers, les joueurs incarnent des chefs d’expédition qui vont tenter de réunir une équipe de colons pour s’installer dans l’ouest. Mais pour cela, il va falloir acquérir des ressources pour pouvoir commercer avec les villes traversées, mais aussi pour survivre aux dangers qui guette : les orages violents, les bandits sanguinaires, la maladie implacable ou la famine.
Alors êtes vous prêts à vous aventurer à l’ouest ? Suivez le guide !
Retrouvez l’article complet : https://undecent.fr/2021/09/11/les-pionniers/
Samedi
[Test] Dice Farm, et si votre petite ferme Bio vous rendait richissime ?
2-4 joueurs | Rüdiger Dorn | ||
8 ans et + | Christian Fiore | ||
30-45 minutes | Matagot | ||
Gestion, dés, objectifs, développement | Surfin Meeple | ||
09/2021 | Agriculture, commerce, ferme | ||
32€50 chez | et dans |
Il est révolu le temps où vous ramassiez les récoltes de votre ferme bucolique pour la livrer à la coopérative locale. De nos jours, aucune ferme ne peut se passer de son propre petit stand au marché. Produisez des marchandises grâce à votre ferme et vendez-lez au meilleur prix sur votre stand. Bénéficiez des activités de votre communauté villageoise. Réussirez-vous à faire le plus de profit ?
Dice Farm, un jeu de Rüdiger Dorn. Nom de bleu, c’est-y pas l’auteur allemand à succès ?
My Farm Shop est sorti il y a quelques mois déjà mais pas en France. Matagot s’est chargé de le localiser en France sous le nom de Dice Farm. Et c’est un jeu que certains attendent avec impatience, « hypés » par les échos venant d’outre-Rhin puisque l’auteur qui est aux manettes – Rüdiger Dorn – n’est autre que le game designer (c’est plus classe que de dire « auteur de jeu ») de plusieurs dizaines de jeux dont les excellents Istanbul, Louxor, Karuba ou Las Vegas ! Donc de quoi se laisser tenter d’y jeter plus qu’un œil à l’occasion de sa sortie en France.
Vous avez le label AB ? Ne cherchez plus, vous pouvez vendre sereinement vos produits issus de la filière bio dans votre marché fermier
Eh oui c’est ça Dice Farm, devenir le plus riche en vendant vos bons petits produits Bio au marché ; sauf que si vous avez fait attention au titre, ça ne sera pas en plaçant ou déplaçant des ouvriers, Dice voulant dire dés ; il vous faudra utiliser intelligemment des dés pour cultiver, générer de plus en plus de lait, de miel, de laine, de tournesols, d’œufs, et les mettre sur votre stand et en vendre de plus en plus, de plus en plus cher pour collecter le plus de pièces possible. Car Dice Farm est un engine building (= un moteur à ressources) très accessible avec une mécanique win to win légère mais du plus bel effet (= je gagne, ce qui me fait vendre, ce qui me permettra de gagner davantage, et je vendrai encore plus …).
Choisir un dé et en additionner deux et pourtant 1 ne fera pas forcément 1 et 1+1 pas forcément 2 ; le tout pour faire du boardbuilding.
Dans Dice Farm, on ne fait « que » lancer trois dés mais dont on va optimiser le résultat. Le joueur actif en choisit un, ce qui lui permet d’obtenir alors une carte présente sur le plateau marché correspondant à la valeur du dé. Cette carte vient recouvrir l’un des emplacements de son grand plateau personnel. Nous avons alors à faire à du boardbuilding (= je fais évoluer mon plateau). Et les deux autres dés, tout le monde à la table en profite ! On additionne les deux valeurs et la somme active l’un des emplacements de son plateau : pour faire simple, soit on prend des ressources, soit on les vend. Donc si on n’a pas de chance est-on perdu ? Non, on peut à tout moment changer – pour soi – la valeur du dé ou la somme des dés d’activation en payant des sacs de blé … encore faut-il en avoir !
Un graphisme à la Farmville ? Oui mais ça passe
Le joueur habitué ne devra surtout pas s’arrêter au graphisme très « photoshopé », « ultradesigné » qui fait penser à une appli de jeu sur smartphone comme un Farmville ou en tout cas tout jeu de ferme sur PC des années 2000 ; ne soyons pas si exigent, c’est un peu cucu, mais on s’en complaira.
Dice Fram : La porte d’entrée vers le jeu de société moderne familial ?
L’âge sur la boite (8 ans +) nous orientera de prime abord vers un public familial, et c’est vrai qu’il est accessible dès cet âge, alors que les joueurs plus aguerris y trouveront leur compte grâce, notamment, aux 3 mini-extensions incluses qui permettent d’enrichir le jeu, le rendant plus stratégique.
De par son accessibilité, sa fluidité et sa petite stratégie de choix et sa mécanique d’engine et board building à base de lancé de dés, croyez-moi, Dice Farm est le jeu idéal pour entrer dans le jeu de société moderne. C’est un peu l’Aventurier du Rail du jeu à amélioration de plateau.
Alors, à votre fourche, il temps d’aller aux champs, le labeur n’attend pas.
Retrouvez l’article complet : https://undecent.fr/2021/09/11/test-dice-farm/
A la semaine prochaine pour de nouvelles aventures !