[Test] Bangkok – Bienvenue à Damnern Saduak !
1-4 joueurs | David Paput, Eric Plotton | ||
9 ans et + | Maud Chalmel | ||
moins de 30 minutes | Laboludic | ||
cartes, marché, gestion de main draft ouvert | Pixie Games | ||
Mars 2022 | Marché flottant, fruits et légumes | ||
17,90 € chez Philibert |
Pour moi Bangkok, à par la capitale de la Thaïlande, ça m’évoque l’excellent titre de Murray Head, One Night in Bangkok.
Ou encore le Muay Thaï, la boxe thaïlandaise, dans laquelle pas mal de Français s’illustrent au plus haut niveau mondial (Jimmy Viennot par exemple, septuple champion du monde en 2021).
Mais là, dans le jeu Bangkok, ce sera moins sulfureux, moins sportif aussi, plus coloré aussi, plus exotique, car tout tournera autour des non moins célèbres marchés flottants de Bangkok.
Bangkok : Une petite Venise aux multiples marchés flottants
J’ai entendu parlé du jeu Bangkok au FIJ de Cannes en février. De très bons retours pour un jeu édité chez Laboludic. Un jeu qui n’est pas une révolution mais qui possède quelques petits riens qui font sortir ce jeu du lot des jeux de cartes avec de la gestion de main, un marché commun et la constitution d’un tableau personnel.
À l’origine, la ville de Bangkok était parsemée de petits canaux disséminés un peu partout dans la ville et permettant le transport de nourriture d’un point à un autre. Ce n’est pas pour rien qu’on surnommait Bangkok, la Petite Venise. Un lieu de prédilection pour voir s’y développer de multiples marchés flottants, comme dans le jeu.
Construire astucieusement le marché flottant le plus rentable
Dans Bangkok, vous allez incarner un négociant en fruits et légumes (pois, courgettes, fruits de la passion et poissons) qui construit intelligemment le marché flottant le plus rentable.
Un jeu pour 1 à 4 négociants d’environ 9-10 ans minimum qui tient d’abord sa spécificité dans son draft ouvert où l’on échange à son tour de jeu dans un tableau de 3×3 cartes – le port -, un nombre et un type de cartes dépendant du nombre et type de marchandises présent sur la carte de sa main que l’on compte échanger.
Ensuite, c’est un jeu de gestion de main où l’on ne pourra poser dans son marché – son tableau personnel à côté de son ponton – que les cartes excédentaires de sa main (au-delà de 3).
Enfin ce sont surtout les conditions de placement et scoring qui sont très malines car elles sont liées à la présence ou à l’absence de marchandises d’un certain type autour de cartes « piments » que l’on aura habilement posé dans notre marché, et à l’objectif secret de possession d’un certain type de marchandise.
À vous de bien manœuvrer à court terme dans le port pour optimiser le choix des diverses barques et marchandises les plus avantageuses pour surpasser le hasard de la constitution du marché de cartes commun et les placer judicieusement dans votre marché personnel !
Vous cherchez un petit jeu malin, rapide, parfait pour souffler entre deux jeux un peu plus consistants ? Bangkok est fait pour vous. Allez, vous montez ?
Qu’est ce qu’on trouve dans la boîte ?
- 60 cartes (barques et piment)
- 4 tuiles « objectif personnel » / ponton
- 1 jeton premier joueur
- 1 grande carte aide de jeu en français et en anglais
- 1 livret de règles du jeu en français et en anglais
Comment on joue à Bangkok ?
Mise en place
Quelqu’un prend le jeton premier joueur et chacun reçoit 1 tuile Ponton qu’il place devant lui et derrière lequel se trouve son objectif caché qu’il a regardé secrètement et un lot de 3 cartes Barque qu’il prend en main : 3 cartes avec 1 bambou au 1er joueur, 3 cartes avec 2 bambous au 2ème joueur etc.
On sépare les cartes Piment des cartes Barque pour former deux pioches. On pioche les 2 premières cartes Piment et les 7 premières cartes Barque que l’on mélange.
On les poser faces visibles à proximité des 2 pioches en formant un carré
de 3 par 3. Ce carré constitue le Port (le marché de ressources).
Tour de jeu
Il existe 4 types de marchandises dans le jeu :
· des pois (mauves
· des poissons (gris)
· des fruits de la passion (oranges)
· des courgettes Thaï (vertes)
Les joueurs jouent en tournant dans le sens horaire. La plupart du temps, un joueur réalise une première action, et une seconde action s’il a plus de 3 cartes en main à la fin de sa première action.
Action n°1 : améliorer sa main
Etape 1. Le joueur pose une carte de sa main en face d’une ligne ou d’une colonne du port. Mais pour récupérer une ou plusieurs cartes dans cette ligne ou dans cette colonne, le joueur doit prendre en compte deux critères : le nombre de marchandises dans la barque qu’il vient de poser et le type de marchandises.
On procède donc à une sorte d’échange. Il y a 1, 2 ou 3 fruits et légumes différents ou identiques sur les cartes
Condition de nombre :
- Si la carte posée contient une seule marchandise, il DOIT récupérer 1 carte dans la ligne ou colonne ciblée.
- Si la carte posée contient 2 marchandises, il PEUT récupérer 1 ou 2 cartes dans la ligne ou colonne ciblée.
- Si la carte posée contient 3 marchandises, il PEUT récupérer 1, 2 ou 3 cartes
dans la ligne ou colonne ciblée.
Car, il n’est parfois pas si intéressant que cela de prendre toutes les cartes.
Condition de type :
- Le joueur peut récupérer une carte dans le port à condition qu’elle possède une
marchandise en commun avec la carte qu’il vient de poser. - Il ne peut récupérer qu’une seule carte par marchandise présente sur sa carte.
- Il ne peut jamais renoncer à une des cartes auxquelles il a droit.
S’il y a un fruit de la passion et un pois sur la carte posée, on prend une carte avec un ou plusieurs fruit(s) de la passion et une carte avec un ou plusieurs pois ou alors une carte avec les 2 ressources dessus. Si on a le choix en deux eh bien on … choisit.
Etape 2. On complète le Port. Le joueur décale toutes les cartes de la ligne ou colonne ciblée en fonction de l’endroit où il fait entrer la barque. C’est intéressant pour désorganiser le port ou mieux l’organiser pour les tours suivants.
S’il y a à l’issue de cette étape un ou deux emplacements vides, on les complète de la manière suivante : Si le port contient plusieurs cartes Piment, le joueur complète le port en piochant dans la pile de cartes Barque. Si le port contient 0 ou 1 carte Piment, le joueur complète le port en piochant dans la pile de cartes Piment. Si l’une des piles est épuisée, le joueur complète le port en piochant dans l’autre pile. Ce sont ces cartes Piments qui vous serviront à bien scorer et à adapter sans cesse votre stratégie de pose.
Dileme : dois-je échanger une carte avec beaucoup de ressources contre plusieurs cartes en comportant peu ou dois-je en prendre une seule avec plusieurs ressources mais n’avoir que 3 cartes en main par exemple. Car cela conditionnera l’action suivante.
Action n° 2 : Compléter son marché flottant
C’est une action conditionnelle : Si on a une main qui dépasse 3 cartes à l’issue de l’action n°1, on DOIT poser toute carte supplémentaire dans son marché flottant qui comportera maximum 3 cartes sur 3.
La 1ère carte est posée immédiatement à droite de la tuile Ponton (coin supérieur gauche de son marché). Ensuite, toute carte posée doit être adjacente à une carte déjà en place (cartes côte à côte). Et on ne peut poser pour former que des lignes de 3 cartes. Quand on a fini la première ligne, on commence à gauche la 2ème, puis la 3ème. Chaque ligne d’un marché contient 1 carte Piment au maximum. Attention à bien choisir les cartes Piment.
La prochaine main du joueur sera donc à nouveau formée de 3 cartes exactement puisque tout l’excédent a été posé.
Action exceptionnelle : Au lieu de faire les actions précédentes, on choisit une ligne ou une colonne à renouveler. C’est parfois nécessaire quand le marché ne nous satisfait pas du tout. Mais on perd un tour de jeu.
Fin de partie
La partie se termine lorsqu’un joueur pose la 9ème carte dans son marché et on finit le tour de jeu.
Scoring
On détermine ses points en fonction de son objectif personnel qui rapporte 1 point par ressource présente dans son marché et ses cartes Piment. Ce qui est malin c’est qu’on ne prend pas en compte toutes les cartes de son marché, seulement celles qui sont adjacentes orthogonalement (donc pas les cartes en diagonales) à chaque carte Piment.
Donc dans un angle : 3 cartes prises en compte. Au milieu d’une ligne : 4 cartes prises en compte. Au milieu du marché : 5 cartes prises en compte.
Il y a 4 cartes Piment différentes. Le plus simple est de lire chacune des caractéristiques dans le tableau suivant :
Est-ce que c’est bien ?
Ce que j’ai ❤️
- La simplicité des règles pour un jeu tactique mais pas stratégique au sens planification à long terme.
- L’obligation de s’adapter au fur et à mesure de la partie avec un réelle difficulté de choix de pose.
- Malin, rapide, parfait pour souffler entre deux jeux plus consistants ou commencer une soirée jeu.
- Le système de prise de cartes qui rend la construction de son tableau beaucoup plus retors qu’il n’y parait au premier abord.
- Le dilemme : sacrifier une carte avec beaucoup de marchandises qui aurait pu vous rapporter beaucoup de points. Et vice-versa.
Ce que j’ai 💔
- Les cartes brillantes et l’odeur de solvant lors des premières utilisations. Après on ne sent plus rien.
- Quelques parties un peu bloquantes à deux joueurs où on s’est retrouvé avec beaucoup trop de cartes Piment dans le Port. Et ces cartes, il faut y réfléchir à deux fois avant de la poser dans son marché flottant.
Design
Des couleurs chatoyantes pour des illustrations alléchantes de Maud Chalmel qui rendent les marchandises bien lisibles. Le vert domine et le rendu graphique est intéressant. Un travail plutôt fin et harmonieux.
Les pictogrammes des cartes Piment sont très clairs.
Qualité du matériel
Le matériel est correct :
- Une boîte compacte et épaisse.
- Des cartes de taille et d’épaisseur standard.
- des tuiles Ponton très épaisses.
- Une aide de jeu de taille moyenne.
En revanche l’aspect brillant ne rend pas pour le mieux à mon goût et il ne faut pas être rebuté par l’odeur de solvant lors de l’ouverture des blisters des paquets de cartes. Un jeu neuf sent le neuf, là, c’est fort.
Thème
Bangkok est un jeu mécanique de gestion de main permettant de se servir dans un marché commun avec un système d’échange et de poser un excèdent de cartes dans un tableau personnel de 3×3 cartes. En fait tout univers lié à des ressources à échanger pourrait convenir. Ce peut être oriental, moyenâgeux, ressources du sous-sol etc.
Cependant, construire un marché flottant constituant votre tableau personnel est bien trouvé thématiquement puisqu’on constitue son puzzle en ajoutant une à une depuis son ponton les barques contenant différentes ressources (fruits et légumes).
En revanche, pourquoi les piments conditionnent-ils le scoring ? C’est surement une denrée plus précieuse ; et c’est avec les épices que l’on cuisine sur ces marchés flottants pour proposer des mets thaïlandais.
L’univers d’un marché flottant à constituer fait donc très bien l’affaire et apporte un ensemble thématique cohérent. Il n’y a guère que ces cartes piment qui passent non pas inaperçue mais dont on oublie vite qu’il s’agit de piment pour se concentrer sur le pictogramme de condition de scoring (l’immersion dans le monde l’épice n’est pas si efficace).
Pour notre culture générale, parlons des marchés flottants qui, pour tout touriste qui se respecte, est un lieu incontournable de visite à Bangkok.
L’origine des marchés flottants remonte au temps où les routes étaient moins développées et que le bateau était un moyen de transport très répandu dans la région du golfe de Thaïlande. Le réseau de canaux était à l’époque beaucoup plus important dans la capitale que maintenant. D’ailleurs, la vie était littéralement tournée vers le fleuve. Les maisons étaient construites avec une ouverture sur les quais, de même que les échoppes et les restaurants. Pour amener les produits cultivés dans les campagnes, les barques traditionnelles étaient utilisées. Les vendeurs se retrouvaient pour commercer en de multiples endroits qui ont donné naissance aux marchés flottants de Bangkok.
En plus de vendre des ingrédients, les Thaïlandais se sont mis à les cuisiner sur leurs bateaux. Ils peuvent donc proposer des plats préparés aux autres vendeurs où aux habitants de la région. Si aujourd’hui les canaux ont pour beaucoup été remplacés par des routes, certains marchés flottants de Bangkok subsistent toujours. Mieux, ils nous rappellent à cette tradition du passé.
Cependant, il n’y a pas de marché flottant au sein même de la capitale, il faut se rendre en dehors de la ville. L’atmosphère qui y règne rappelle l’ambiance d’antan. Au lieu des traditionnelles étales bâchées que l’on peut trouver dans nos marchés locaux bétonnés, en Thaïlande, les échoppes sont installées dans des petites pirogues, des sampans, typiques du pays. Ici, tout s’échange, tout se négocie, tout se vend, mais on trouvera en priorité des produits consommables comme des fruits et des légumes.
L’un des plus grands marchés flottants est celui de Damnoen Saduak. Inutile de penser être le seul touriste, c’est le marché le plus fréquenté par les étrangers. Il se trouve à environ 80 km de Bangkok, dans la province de Ratchaburi. Il se déroule généralement entre 6h00 et 11h00. En revanche, celui de Bang Khu Wiang est le plus facile d’accès au départ de Bangkok, mais il faudra se lever tôt, les commerçants travaillent entre 04h00 et 07h00. Enfin, le marché flottant de Taling Chan est ouvert uniquement le week-end, de 09h00 à 16h00. L’avantage est qu’il est moins fréquenté par les touristes donc plus authentique.
Wikipedia / easyvoyage.com / guidethailande.com
Et le piment, il vient d’où dans tout ça ?
Le piment existait déjà il y a 7000. Apparu en Bolivie, il se répand en Amérique du Sud grâce aux graines transportés par les oiseaux.
D’abord utilisé à des fins décoratives, les Aztèques exploitent ses propriétés médicinales ; il sera ensuite intégré à l’alimentation.
Son arrivée en Asie se fait grâce à la découverte de l’Inde par Vasco de Gama en 1498 qui crée une nouvelle voie maritime permettant le commerce.
Mécanique
Bangkok est jeu de construction de tableau de cartes où chacun va développer son marché flottant en plaçant des Marchandises sur une grille de 3×3 cartes.
Et Bangkok c’est à la base un jeu de draft ouvert. En effet, on se sert dans le port en utilisant un subtil système d’échange de marchandises : On prend une carte de sa main contre une, deux ou trois cartes. Tout cela dépend du nombre et du type de marchandises indiqués sur la carte que l’on souhaite poser (avec une carte d’une seule marchandise, le joueur pourra ne prendre qu’une seule carte de la marchandise indiquée, dans le port, dans la ligne ou la colonne choisie par le joueur).
Si on en prend plusieurs (car on a plusieurs marchandises sur notre carte à échanger, et que les marchandises étaient disponibles sur la ligne ou colonne), il va falloir y ajouter autant de cartes manquantes et certaines à ajouter seront des cartes Piment.
Bangkok, c’est aussi un jeu de gestion de main. Pour agrandir son propre marché, le joueur doit avoir plus de trois cartes en main. Il doit alors placer cet excédent de cartes dans son marché en respectant une règle de pose de la gauche vers la droite et de haut en bas à partir de son ponton. Et c’est là qu’il y aura un dilemme qui fait le sel du jeu : vous avez intérêt à poser la carte qui vous rapporte le plus de points mais placer une carte comprenant beaucoup de marchandises va aussi vous empêcher de la jouer pour ramasser beaucoup de cartes. Sacrifier ou assurer ?
Enfin Bangkok est un jeu tendu en lien avec les conditions de scoring. Le jeu se compose de deux type de cartes : les cartes Barque qui contiennent uniquement des marchandises (de une à trois) qui servent à augmenter les points des autres cartes, les cartes Piment. Ces cartes permettent de marquer de points en fin de partie en fonction des marchandises reprises sur les cartes adjacentes orthogonalement. Et selon si on place sa carte piment à gauche, au milieu de la première ou de la dernière ligne ou pile au centre, le nombre de cartes adjacentes ne sera pas le même. Et c’est bien pensé.
Exemple ; sur votre marché, une carte Piment avec comme indication « 2 et ! » est placée dans un angle : Elle prend en compte sa valeur et celle des deux cartes adjacentes en raison de sa position. Elle rapporte 2 points sur l’ensemble des marchandises présentes 1 seule fois sur les cartes prises en compte.
Dans la variante expert, on ne peux poser une carte Piment que sur une ligne et une colonne différente. C’est encore plus retord …
L’objectif personnel ne sera pas si évident à faire également. Il dépendra vraiment de la physionomie de la partie. Et faut-il aller à fond en son sens ? Où laisser le hasard faire les choses ? Et advienne que pourra ! Ce sera une question de choix remis en cause tout au long de la partie.
Le hasard est bien évidemment bien présent dans Bangkok et il influencera vos parties. Néanmoins, la gestion de sa main est vraiment le cœur du jeu qui permet à Bangkok de sortir du lot de jeux de construction de tableau stratégiquement très accessibles.
Simplicité des règles
Les règles sont très bien expliquées avec un rappel du scoring dans l’aide de jeu commune. Comptez 5 minutes d’explication. Pas de retour à la règle nécessaire.
Mise en place et rangement
Installation rapide, rangement efficace. Ce ne sont que deux piles de cartes à faire, une distribution de 3 cartes et la constitution d’un marché de 3×3 cartes.
Conclusion
Dans Bangkok il y a des barques avec des marchandises qui s’échangent sur le port de la capitale : courgettes thaï, fruits de la passion, poissons et pois bleus – un ensemble de 3 x 3 cartes. Autant de marchandises que vous négocierez pour qu’elles rejoignent votre marché flottant.
Mais ce qui donnera tout son goût au jeu, ce sont les 4 cartes piments aux pouvoirs de scoring contradictoires les unes les autres ! Et votre marché ne devra pas en comporter plus de 3 sur 9 cartes, et jamais deux sur la même ligne. Du Piment oui, mais à utiliser avec modération.
Bangkok est un petit casse tête sympathique de constitution de tableau personnel (votre marché flottant), avec des choix malins de prises de cartes sous forme d’échange de marchandises et une règle pose de cartes liée à la taille de votre main avec un dilemme à chaque tour de jeu : poser la carte qui vous rapporte le plus de points ce sera intéressant mais placer une carte comprenant beaucoup de marchandises va aussi vous empêcher de la jouer pour ramasser beaucoup d’autres cartes. Que faire ? A vous d’adapter votre tactique au fur et à mesure de vos parties rapides.
Bangkok, un jeu bien pensé, surement meilleur à 3 si vous souhaitez être opportuniste, meilleurs à deux si vous êtes stratège, avec juste ce qu’il faut de casse tête. A quatre, c’est un jeu difficile à gérer. C’est full opportunisme !
Laboludic nous gratifie d’un jeu à conseiller aux amateurs du genre.
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