[Test] Dune : Imperium, ver solitaire

1-4 joueursPaul Dennen
13 ansClay BrooksNate StormRaul Ramos
1 à 2 heuresLucky Duck Games
pose d’ouvriers, deck buildingScience fiction
45€ chez et dans
Dune : Imperium

J’avoue, je n’ai jamais vu le film et encore moins lu les bouquins et si ce n’est pas l’univers que je connais peu qui m’a attiré dans Dune : Impérium, c’est la promesse d’un mélange de deck building et pose d’ouvriers qui m’a intrigué.

Si les jeux proposant des mécaniques totalement innovantes sont de plus en plus rares (beaucoup de choses ont déjà été faites), le mélange de mécaniques déjà connues semble être une solution viable.

C’est le parti pris pour Dune : Imperium. Si cette combinaison n’est pas inédite (Ruines perdues de Narak), elle est plutôt rare et c’est avec plaisir qu’on retrouve ces deux mécaniques devenues des ultra classiques s’allier pour nous proposer un jeu qui promet du lourd.

Cette localisation de chez Dire wolf (Clank ! ) nous arrive en français par Lucky Duck qui continue ses localisations de qualité en plus de ses jeux hybrides maison.

Dans Dune : Imperium les joueurs incarnent un leader d’une des grandes maisons de Landsraad et tentent d’assoir leur influence politique, économique et militaire sur Dune. En influençant d’autres grandes maisons les joueurs obtiennent leurs faveurs pour des avantages stratégiques. Mais la guerre gronde et les luttes de pouvoir ne suffiront pas à remporter la partie. En achetant des cartes et en les utilisant pour placer ses agents au bon endroit, les joueurs gagnent de précieux points de victoire qui les amèneront à la victoire, ou à la défaite.

Qu’est ce qu’on trouve dans la boîte ?

  • 1 plateau de jeu
  • 24 cartes réserve
  • 18 cartes conflit
  • 67 cartes imperium
  • 15 jetons eau
  • 24 jetons solari
  • 23 jetons épice
  • 40 cartes intrigue
  • 8 cartes dirigeants
  • 1 pion mentat
  • 1 marqueur 1er joueur
  • 4 jetons alliance
  • 4 jetons baron Harkonnen
  • 1 aide de jeu
  • 1 livret de règles
  • 40 cartes de départ
  • 16 cubes par joueur
  • 2 disques par joueur
  • 3 marqueurs de contrôle par joueur
  • 3 pions agent par joueur
  • 1 marqueur de combat par joueur
  • 31 cartes maison Hagal
  • 1 fiche règle maison Hagal

Comment on joue Dune : Imperium ?

La mise en place

On dispose la plateau au centre de la table. On place le jeton Mentat et les jetons influence sur leur emplacement.

On créé la pioche conflit en sélectionnant au hasard 5 cartes conflit 2 et 1 carte conflit 1. On mélange les cartes par niveau de conflit et on les dispose en pioche en partant des cartes conflit 3, puis 2 et 1. On place la pioche sur son emplacement dédié.

On mélange les cartes impérium et on en révèle 5 pour former une rivière. On mélange les cartes intrigue et on les place en pioche face cachée près du plateau. On place les cartes réserve en pioche par type face révélée près des cartes impérium.

Chaque joueur choisit un dirigeant (le niveau de difficulté du dirigeant est indiqué sur sa carte) et place sa carte devant lui.

Chaque joueur prend un deck de départ constitué de 10 cartes. Chaque joueur prend 1 eau. On dispose les autres jetons en réserve près du plateau.

Chaque joueur prend tout le matériel de la couleur de son choix, sauf 1 agent qu’il place près du plateau, il sera utilisé plus tard.

On détermine aléatoirement le premier joueur.

Le mode solo et 2 joueurs nécessite une mise en place particulière.

Le tour de jeu

Chaque manche se divise en 5 phases :

  1. Début de manche : On révèle une carte conflit en révélant la première carte. Chaque joueur pioche 5 cartes.
  2. Tour des joueurs : Dans l’ordre du tour, un à un, les joueurs placent leurs agents sur des emplacements du plateau en défaussant une carte de leur main comportant le symbole du lieu. Les joueurs ne sont pas obligés de jouer tous leurs agents. Le joueur active ensuite le lieu sur lequel il a placé son agent. Dès qu’un joueur ne souhaite (ou ne peut plus jouer) il révèle les cartes qui lui restent, achète des cartes de la rivière (qu’il place dans sa défausse), applique les effets de ses cartes, calcule sa force militaire. Il ne peut plus jouer d’agents ensuite.
  3. Phase combat : Le joueur qui a le plus de force militaire remporte le combat et gagne la récompense pour le gagnant. Celui qui est deuxième remporte le deuxième prix etc…
  4. Phase Faiseurs : On place une épice sur les cases appropriées qui n’on pas été activées par un agent
  5. Phase Rappel : Les joueurs reprennent leurs agent, on remet éventuellement le mentat sur son emplacement. On passe le jeton 1er joueur au joueur suivant.
La fin de partie

La fin de partie se déclenche si la pioche de combat est vide ou si un joueur atteint 10 points de victoire. On vérifie cette condition à la fin de la phase 5.

Chaque carte a deux parties : l’une ne sert que si elle est jouée pour poser des agents, l’autre ne sert qu’au moment de la révélation de la main.

Pour les parties solo et à deux, une mise en place spéciale doit être effectuée avec un joueur fantôme.

Notez qu’une application (ios/androïd) peut vous aider à gérer le joueur fantôme et introduit de nouveaux éléments de gameplay (comme des événements et missions)

Est-ce que c’est bien ?

Ce que j’ai ❤️

  • L’univers de Dune bien retranscrit
  • Le mélange de deck building et de pose d’ouvriers très efficace
  • Des règles plutôt accessibles
  • Les cartes à double emploi qui nécessitent de faire des choix constamment
  • La patte graphique du jeu
  • Il y a plein de choses à faire (et on ne peut pas tout faire)
  • Il y a plein de stratégies différentes possibles et viables
  • La nécessité de faire les bons choix au bon moment et d’anticiper
  • Des tours rapides et fluides
  • Gagner des points de victoire, sera vraiment une victoire…

Ce que j’ai 💔

  • … mais c’est un peu frustrant de faire des dizaines de choses pour un seul point de victoire
  • Les jetons ressources un peu ternes qui dénotent par rapport à la charte graphique
  • Le rangement hasardeux

Design

J’aime bien le design de Dune : Imperium, même s’il est un peu sombre. Il y a des couleurs, mais elles ne sont pas vives, elles sont profondes.

Les illustrations sont très belles par contre, j’aime beaucoup ce qui est représenté sur les cartes qui sont du coup très immersives. Mention spéciale pour les illustrations des leaders qui sont vraiment chouettes et donnent un bon aperçu du personnage.

Les différentes catégories d’emplacement sont clairement délimitées est un symbole est également présent pour faciliter le jeux des daltoniens. On s’y retrouve donc très facilement.

La symbologie est claire et explicite, on apprend la signification des symboles très vite.

J’avais un peu peur de me perdre et/ou de me tromper dans les parties de cartes à utiliser en fonction de la situation, mais au final, on ne se trompe pas.

Les pions sont plutôt jolis même si les cubes font un peu génériques.

Par contre je suis vraiment déçu par les pions ressource qui sont un peu ternes, surtout les solaris qui sont de simples disques gris. On a vu mieux et ça dénote par rapport à la charte graphique du reste du jeu. Dommage, on a frôlé le sans faute.

Dans l’ensemble, Dune : Imperium est très beau et le style graphique du titre nous immerge bien dans l’univers (heureusement pour un jeu à licence).

Qualité du matériel

La qualité du matériel est très bonne. Certes Dune : Imperium n’est pas donné, mais le matériel vaut ce prix et on en a pour son argent.

Les pions sont en bois et sont assez épais ce qui renvoie un sentiment de qualité. Les jetons en carton sont de qualité standard.

Vous trouverez dans la boite plus de 200 cartes qui sont d’une bonne épaisseur mais qu’il faudra sleever rapidement car elles sont souvent brassées et n’ont pas le linen finish et leur bord est noir. Elles sont ni trop rigides, ni trop souples, elles sont juste biens.

Les cubes sont standard, certains ont un coin en moins, mais c’est normal sur des cubes en bois.

Dans l’ensemble, le jeu renvoie un sentiment de qualité et de durabilité pour peu que vous protégiez vos cartes. On sait où sont passé les 45€ : dans un matériel abondant et de bonne facture.

Thème

Faire un jeu sur ce monument de la science fiction et respectant l’univers sans le tordre à la mécanique, il fallait oser, et je dois avouer que le pari est bien réussi.

On retrouve les maisons iconiques de Dune, on retrouve bien sûr les épices, mais surtout, on retrouve ce mélange de politique et de militaire propre à Dune.

Les illustrations en font une large part, mais la mécanique s’intègre très bien dans cet univers.

On influence des maisons pour gagner des avantages et des points de victoire, on envoie des agents récolter la fameuse épice qui a fait la renommé de l’univers, on place des hommes dans le conseil, on envoie des troupes, tout est fait pour rendre hommage aux livres de Frank Herbert et au film de David Lynch.

Dune (titre original : Dune) est un roman de science-fiction de l’écrivain Frank Herbert, publié aux États-Unis en 1965. Il s’agit du premier roman du cycle de Dune.

Publié à l’origine sous forme de deux publications distinctes dans le magazine Analog en 1963-1964, c’est le roman de science-fiction le plus vendu au monde. Dans les éditions françaises, ce roman est quelquefois divisé en deux volumes (Dune I et Dune II), comme lors de sa première publication dans Analog.

En 1966, le roman remporte le prix Hugo qui récompense les meilleures œuvres de science-fiction ou de fantasy, à égalité avec le roman Toi l’immortel de Roger Zelazny et décroche la même année le premier prix Nebula du meilleur roman.

Le duc Leto Atréides, chef de la Maison Atréides, règne sur son fief planétaire de Caladan, une planète constituée de jungles et de vastes océans dont il tire sa puissance. Sa concubine officielle, dame Jessica, est une adepte du Bene Gesserit, une école exclusivement féminine qui poursuit de mystérieuses visées politiques et qui enseigne des capacités non moins étranges.

Par amour pour son concubin, Jessica donne à Leto un fils, Paul, désobéissant en cela aux directives de ses supérieures du Bene Gesserit, dont le programme génétique prévoyait qu’elle engendre une fille. Les Bene Gesserit (surnommées les « Sorcières » par ceux qui les craignent) cherchent, avec ces accouplements contrôlés, à créer par sélection génétique un être mâle, le Kwisatz Haderach, qui pourra voir ce qu’elles ne peuvent voir.

Paul, le fils de Leto et Jessica, est formé par les hommes du duc, qui comptent parmi les meilleurs guerriers de l’Imperium (notamment le mentat-assassin Thufir Hawat et les soldats d’élite Duncan Idaho et Gurney Halleck). Ils l’instruisent en particulier à l’art du combat au couteau (l’arme la plus efficace dans l’Imperium depuis l’invention du bouclier à Effet Holtzman, un écran énergétique qui bloque les projectiles au-delà d’une certaine vélocité). Qui plus est, Paul bénéficie, grâce à sa mère Jessica, de l’enseignement Bene Gesserit sur le contrôle du corps et du système nerveux (prana-bindu) et, sous sa supervision, devient un combattant non armé redoutable. Enfin, Paul, qui fait des rêves prescients, semble aussi posséder des dons latents de Diseur de vérité et de mentat, à la satisfaction de son père qui rêve de le voir accéder un jour au trône du Lion de l’Imperium.

C’est alors que l’empereur Shaddam IV ordonne au duc Leto d’occuper le fief d’Arrakis, lui confiant la gestion de la planète Dune et de son Épice, jusqu’alors gérée par la Maison Harkonnen, l’ennemi héréditaire des Atréides. L’Empereur, avec cette décision, joue en fait un double jeu. Il complote en secret avec les Harkonnen afin de détruire les Atréides dans le piège d’Arrakis, irrité par la popularité grandissante de son cousin Leto, le « duc rouge », auprès de l’assemblée des nobles des Grandes Maisons de l’Imperium, le Landsraad.

Après s’être installé avec sa Maison sur Arrakis et contré plusieurs attaques des Harkonnen (dont une qui visera son fils Paul), Leto est trahi par son médecin personnel de l’École Suk, le docteur Wellington Yueh, qui le livre inconscient aux Harkonnen après que ceux-ci ont envahi par surprise Arrakis, assistés secrètement par les troupes d’élite de l’Empereur, les Sardaukar. L’armée des Atréides est décimée et Jessica et Paul sont capturés par les Harkonnen.

Yueh, pourtant un serviteur loyal de la Maison Atréides et de son duc bien-aimé, est persuadé que son maître est tôt ou tard condamné, du fait des machinations de l’empereur contre lui. Par cette trahison, il souhaite utiliser Leto pour se venger des Harkonnen, sa femme Wanna, captive du baron Vladimir Harkonnen étant soumise aux effroyables tortures de Piter de Vries, son cruel mentat « tordu ». Le baron, faisant chanter Yueh (lui ayant promis de libérer sa Wanna sitôt Leto remis entre ses mains), réussit ainsi à annuler le conditionnement impérial strict de l’École Suk, qui normalement empêcherait Yueh d’agir de cette manière. De son côté, Yueh sait que c’est la seule chance qu’il a de tuer le baron et, au moyen d’une dent creuse remplie d’un gaz toxique qu’il a implantée dans la bouche de Leto, pense avoir sa revanche.

Mais le plan de Yueh échoue : alors qu’il livre Leto aux Harkonnen, le docteur est tué par Piter de Vries sur ordre du baron (qui révélera à cette occasion que Wanna est morte depuis longtemps). Par la suite, Leto, affaibli par sa détention, confond le baron avec De Vries et relâche en mourant son gaz toxique sur le mentat, tuant ce dernier à la place du baron qui échappe de peu à l’attentat.

Pendant ce temps, Paul et Jessica, aidés secrètement par Yueh qui leur a préparé un moyen de s’échapper, parviennent à s’enfuir dans le désert où ils étaient conduits pour y être tués par les Harkonnen. Retrouvés par Duncan Idaho, ils se rendent au sietch Fremen de Liet Kynes, le planétologiste impérial autochtone, qui hésite à les aider. Alors qu’ils scellent une alliance, ils sont retrouvés par les Sardaukar (déguisés en Harkonnen) qui attaquent le sietch de Kynes. Duncan meurt en protégeant leur fuite.

Échappant aux Harkonnen toujours à leur trousses, les deux fugitifs sont forcés d’entrer dans le nuage d’une tempête Coriolis avec leur engin volant pour échapper à leur poursuivants.

Après avoir survécu à la tempête Coriolis (les Harkonnen les pensent morts), Paul et Jessica se dirigent dans le désert profond. Ils font la rencontre d’une troupe Fremen menée par Stilgar, le naib (chef tribal) du sietch Tabr, qui au début cherche à les tuer, les voyant comme des intrus. Après avoir réussi à montrer leur valeur, ils parviennent à intégrer la tribu.

Jessica et Paul sont réfugiés au sietch Tabr chez les Fremen, le peuple du désert « natif » d’Arrakis. Les Fremen, guidés par Liet Kynes (qui a depuis été éliminé par les Harkonnen), voient en Paul un messie, leur « Mahdi », qui leur apportera la liberté. Paul change alors de nom, devenant Muad’Dib et prend comme concubine une Fremen, Chani, fille de Liet, nièce de Stilgar et sayyadina (prêtresse de la tribu) du sietch Tabr.

Utilisant à son profit la Missionaria Protectiva du Bene Gesserit implantée dans les croyances des Fremen, Jessica devient la nouvelle Révérende Mère du sietch Tabr, après avoir transformé l’Eau de la Vie (un poison violent que seules les Révérendes Mères du Bene Gesserit sont censées pouvoir neutraliser), prouvant ainsi aux Fremen qu’elle ne ment pas. Peu après, elle donne naissance à sa fille Alia, fruit de son union avec Leto et sœur de Paul.

Paul, au fur et à mesure qu’il est en contact avec l’Épice sur Dune, voit ses pouvoirs de prescience s’éveiller. Après avoir échappé aux Harkonnen, il découvre dans un rêve prescient le lien de parenté du baron Harkonnen avec sa mère Jessica (qui s’avère être sa fille cachée). Par la suite, il a une révélation lorsqu’il absorbe l’Eau de la Vie (ce qui est normalement interdit aux êtres mâles) et, après un long coma, survit à l’expérience. Sa conscience en est alors décuplée ; il peut voir le « maintenant » et l’avenir en tout lieu. Il est alors révélé comme le Kwisatz Haderach, celui qui peut voir le passé et le futur. Grâce à ces dons, Paul perçoit les menaces de ses ennemis qui s’assemblent contre lui, notamment l’empereur allié à la Guilde spatiale et aux grandes Maisons, et en arrive à la conclusion que celui qui peut détruire l’Épice possède le moyen de la contrôler.

Au fil du temps, Paul Muad’dib, aidé par Stilgar et Jessica, rassemble les tribus Fremen sous son autorité, les entraine et harcèle les troupes Harkonnen d’Arrakis, celles-ci étant dirigées par Glossu Rabban, dit « Rabban la Bête », un des neveux du baron qui exerce la gérance de la planète. La Maison Harkonnen doit alors affronter la puissance du désert, réveillée et menée par l’insaisissable Muad’Dib, la « souris du désert » aux tactiques surprenantes. Paul retrouve ensuite Gurney Halleck, alors allié aux contrebandiers de Dune qui l’avaient recueilli après la défaite de la Maison Atréides.

Devenu chef et messie des Fremen, Paul Muad’Dib mène ses troupes de victoires en victoires face aux forces Harkonnen et aux Sardaukar de l’empereur, bien qu’il perde son premier fils lors d’une bataille. Dominant le désert, il s’attaque ensuite à la capitale, Arrakeen, qu’il prend d’assaut alors que l’empereur Shaddam IV, venu faire régner l’ordre de l’Imperium sur Arrakis, y est réfugié avec ses soldats. Au moment de l’assaut final, Alia tue le baron Vladimir Harkonnen (son grand-père maternel) avec une aiguille empoisonnée.

Vaincu, Shaddam IV est forcé d’abdiquer. Il est ensuite obligé par Paul d’accepter le mariage de ce dernier avec sa fille, la princesse Irulan Corrino, ce qui donne par voie de conséquence le trône impérial à Paul Atréides. Shaddam IV est par la suite exilé sur Salusa Secundus, la planète-mère de la Maison Corrino et le siège de la formation des Sardaukars, pendant que les légions Fremen sont lâchées sur l’Imperium, plantant la bannière verte et noire des Atréides sur tous les mondes habités de l’univers connu, dans un jihad qui ravage la galaxie…

Dune est aussi un film de science-fiction américain écrit et réalisé par David Lynch, sorti en 1984. Il s’agit de la première adaptation du roman.

Le film, sévèrement critiqué à sa sortie, est un échec commercial. Lynch prendra ses distances vis-à-vis du film, déclarant que la pression des producteurs et des financiers ont restreint son contrôle artistique et qu’il n’est pas l’auteur du « final cut » (montage définitif) du film.

Au moins trois versions du film ont été réalisées. Dans certaines versions du montage, le nom de Lynch est remplacé dans le générique par « Alan Smithee », pseudonyme utilisé par les réalisateurs qui souhaitent ne pas être associés à un film pour lequel ils seraient normalement crédités. Les versions longues et télévisées du film créditent en outre le scénariste David Lynch en tant que « Judas Booth ».

Le film est devenu « culte » au fil du temps, mais les opinions varient parmi les fans du roman de Herbert et les fans des films de Lynch.

Notez qu’un film est sorti en 2021, réalisé par Denis Villeneuve.

Si vous n’êtes pas familier avec l’univers, pas de panique, vous apprécierez le jeu quand même.

ze meeple

Mécanique

C’est le point fort de Dune : Imperium ! Le mélange de deck building et de pose d’ouvriers est très agréable et permet d’inventer des mécaniques innovantes et tout à fait bien amenées.

La première de ces innovations bien vues, ce sont ces cartes à double emploi. En effet, elles servent à placer les ouvriers sur le plateau (elles sont défaussées dans ce cas) et à activer les troupes militaires ou à acheter d’autres cartes en fin de tour lors de la révélation. Du coup, il faut sans cesse jauger s’il est plus rentable d’utiliser une carte pour l’une ou l’autre des actions.

Certaines cartes sont clairement fléchées pour la pose ou la révélation mais d’autres vous demanderont de faire un choix et dans Dune : Imperium, choisir c’est clairement renoncer. Ce sera sans doute un peu l’histoire de votre partie : renoncer à quelque chose pour gagner autre chose que vous espérez plus rentable.

L’anticipation sera également primordial si vous voulez exister dans la partie. Certaines récompense de la phase combat sont très intéressantes comme les précieux points de victoire, d’autres pas très intéressantes. Il faudra bien choisir vos batailles, et veiller à ne pas vous retrouver sans troupe le tour où apparait LA récompense que vous convoitez. En effet, il se peut que vous mettiez plusieurs tours pour vous constituer une armée digne de ce nom.

C’est là la difficulté tactique de Dune : Imperium : vous n’avez que 2 ouvriers, un troisième (que vous devrez acquérir le plus tôt possible). Il faudra faire collecter des épices et des ressources, mobiliser des troupes, influencer le conseil avec seulement 2-3 ouvriers. Heureusement un intérimaire (le mentat) pourra vous aider, mais il n’est pas gratuit.

Certains emplacements seront très convoités, notamment les emplacements sur la planète qui permettent de mobiliser ses troupes et les emplacements des grandes maisons qui permettent, outre des avantages non négligeables, de gagner de l’influence sur ces maisons et de gagner 2 points de victoire par maison à celui qui est en tête. Une course à l’influence va donc s’engager.

Cette course va concerner cette influence, mais également sur le militaire et in fine les points de victoire.

Surveiller ce que font vos adversaires est primordial, les contrer l’est encore plus. On est vraiment dans un jeu de politique et de gestion de ressource, il n’y a pas d’affrontement direct, mais occuper un emplacement convoité par un adversaire peut faire pencher la balance en votre faveur.

Comme dans tout jeu de deck building, des synergies existent entre les cartes qui appartiennent aux grandes maisons, à vous de bien les combiner pour gagner de précieux bonus.

Vous l’aurez compris, avec si peu d’actions à réaliser, chaque bonus qu’on peut gagner est d’autant plus valorisé, il faudra chercher à optimiser au maximum vos 2-3 actions du tour. N’hésitez pas à ne pas jouer tous vous agents pour garder des cartes en main, surtout en début de partie où l’intérêt militaire est moindre qu’en fin de partie.

Dune : Imperium est un jeu d’une richesse assez incroyable, malgré une mécanique assez simple finalement, mais la difficulté réside dans le nombre de paramètres à surveiller et dans la recherche d’une constante optimisation des actions et des décisions à prendre au bon moment. Dans Dune : Imperium l’heure c’est l’heure, avant l’heure c’est pas l’heure et après l’heure, c’est plus l’heure. Si votre timing n’est pas bon, vous serez immédiatement puni dans un jeu exigent qui ne permet pas l’erreur.

Dans l’ensemble, Dune : Imperium offre une mécanique plaisante, fluide et bien huilée. On ne voit pas passer le temps et on prend beaucoup de plaisir à y jouer.

Simplicité des règles

Dune : Imperium est clairement un jeu expert, non pas dans la difficulté des règles qui sont finalement plutôt accessibles mais dans la gestion de la stratégie.

Le livret est plutôt bien fait, avec une aide de jeu qui détaille tous les emplacement et un mode solo/duo sur un feuillet à part.

Pour qui est habitué aux jeux de pose d’ouvrier et de Deck building, vous ne serez pas perdus, c’est assez classique.

Dans l’ensemble, les règles s’appréhendent assez vite, les retours à la règle sont rares voire inexistants. Le verso des cartes dirigeants proposent une aide de jeu bienvenue.

Mise en place / Rangement

Dune : Imperium s’installe et se range assez vite compte tenu de la quantité de matériel à disposer. La mise en place est logique et fluide et on est capable de mettre en place sans la règle dès la deuxième, ou troisième partie.

Le plus long c’est de mélanger tous les paquets de carte séparément, notamment les cartes imperium qui sont très nombreuses.

Le rangement est plus fastidieux dû à un insert peu pratique et qui ne maintient pas bien les éléments en place. Prévoyez d’origamiser votre jeu, surtout si vous voulez y inclure la future extension, prévue pour la fin de l’année.

Conclusion

Dune : Imperium est un excellent jeu de pose d’ouvriers et de deck building. Les auteurs ont réussi à combiner les mécaniques avec brio dans un univers parfaitement rendu, riche et qui permet tellement de choses. Dune : Imperium est un jeu riche et profond qui tiendra en haleine tous les protagonistes. Il y a tellement de choses à faire avec tellement peu d’ouvriers, seule l’optimisation de ses actions et un timing parfait vous mèneront à la victoire. On adore jouer à Dune : Imperium ; si vous aimez les decks building et/ou la pose d’ouvriers dans un univers fort et bien marqué, foncez sur cet excellent jeu ! La première extension prévue pour la fin de l’année est attendue avec impatience !

Arnaud

D’autres avis sur Dune : Imperium :

Sources : Wikipédia

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire