[Test] Le tournoi de Camelot, c’est pas faux !

3-6 joueursJody Boginski-Barbessi, Karen Boginski, Kenneth C. Shannon III
14 ansJody Boginski-Barbessi
45 minutesOrigames, Wizkids
plis, cartesNéoludis
Février 2022 Médiéval, Chevaliers de la table ronde
24€90 chez et dans
Le tournoi de Camelot

Ah, les heures passées devant la série Kaamelott, la série de l’excellent Alexandre Astier ! On en oublie presque qu’en fait ça s’écrit Camelot et que c’est basé sur une véritable légende, celle des chevaliers de la table ronde avec Arthur Pendragon et ses chevaliers pas si débiles en vrai (en fait Perceval est aussi débile dans la vraie légende).

Alors c’est une des légendes les plus connue du monde occidental et elle a fait l’objet d’un nombre incalculable d’adaptation littéraire, filmographique, ludique etc… si bien qu’on a bien du mal à en retrouver les origines et surtout ce qui est de l’ordre de l’extrapolation ou ce qui est de l’ordre de l’original dans le contenu.

Mais j’adore cette légende et si j’avoue ne pas avoir lu la geste originale, j’essaie de voir tout ce qui s’y rapporte.

Alors quand j’ai vu qu’Origames sortait le Tournoi de Camelot et quand j’ai vu cette magnifique couverture digne de la bible de Maciejowski, j’ai tout de suite été hypé et j’ai demandé une boite à l’éditeur.

Un petit mot sur cette bible avant d’entamer notre propos principal. Je vous en ai déjà parlé à l’occasion. J’ai découvert cet ouvrage il y a quelques années car c’est un livre de référence pour tous les historiens qui s’intéressent notamment au style vestimentaire et aux armements du 13ième siècle.

En vrai c’est une bible au sens biblique du terme, mais à l’époque, les enlumineurs illustraient les ouvrages avec des personnages qui avaient le même accoutrement qu’à leur époque. Il n’était pas question de représenter des personnages et des scènes de batailles comme à l’époque de Jésus.

Alors cette bible est l’ouvrage qui présente le plus d’enluminures montrant des scènes de batailles, de vie quotidienne du moyen âge. Beaucoup d’historiens s’en réfèrent donc pour décrire comment on vivait et comment on se battait au 13ième siècle.

On a à peu près la même anachronie avec le tournoi de Camelot puisque les direction artistique fait clairement penser à la bible de Maciejowski (qui date donc du 13ième siècle), alors que la légende du roi Arthur se déroulerait à la fin du 5ième siècle. Mais comme la légende est basée sur un livre écrit au 12ième siècle par Geoffrey de Monmouth (1181), il aurait sûrement illustré son ouvre de cette façon.

Pour ceux que ça intéresse, voici l’intégrale des enluminures de la bible de Maciejowski :

Dans le Tournoi de Camelot, les joueurs incarnent un des héros de la légende arthurienne en vont se battre tous ensemble pour gagner le fameux tournoi. Ils joueront des cartes d’armes, d’alchimie ou feront appel à Merlin ou à ses apprentis pour blesser leurs adversaire. Dès qu’un joueur meurt, la partie s’arrête et c’est le joueur qui a perdu le moins de vie qui remporte le tournoi.

Qu’est ce qu’on trouve dans la boîte ?

  • 16 cartes Mythe
  • 60 cartes Arme
  • 15 cartes Alchimie
  • 3 cartes Merlin
  • 2 cartes Apprenti
  • 24 cartes Faveur Divine
  • 12 cartes Points de vie
  • 10 jetons
  • 1 livret de règles

Comment on joue au Tournoi de Camelot ?

La mise en place

On distribue à chaque joueur un héro ainsi que sa légende associée et un set de cartes points de vie. Le héro doit être positionné sur la légende, dans un premier temps, en ne laissant apparaître que la condition d’activation de celle-ci. Les personnages commencent avec 400 points de vie.

On mélange toutes les cartes faveur divine, qu’on place en pioche face cachée à proximité de la zone de jeu.

On choisit aléatoirement un donneur. Il distribue 12 cartes à chaque joueur. On place les cartes non distribuées à côté de la zone de jeu.

Le tour de jeu

Dans le Tournoi de Camelot, les cartes sont réparties de la façon suivante :

  • 4 suites (épées, flèches, sorcellerie, trahison) allant de 1 à 15
  • 15 cartes alchimie allant de 1 à 15
  • 3 cartes Merlin
  • 2 cartes apprentis

Le premier joueurs sera toujours celui assis à gauche du donneur. Comme dans tous les jeux de plis, il ouvre avec une carte de son choix.

Dans l’ordre du tour, les autres joueurs doivent :

  • Jouer une carte de la suite de l’ouvreur ou un Merlin/Apprenti
  • Si le joueur ne peut pas suivre, il doit jouer une carte alchimie et prend la couleur de la suite ouverte
  • Si le joueur ne peut ni suivre ni jouer une carte alchimie, il pisse en jouant n’importe quelle carte, il perd immédiatement 5 points de vie et sa carte est sortie du pli en cours.

Si deux cartes de même valeur sont jouées, elles sont retournées ne comptent pas dans le combat (mais elles ne sont pas sorties du pli, elles infligeront les blessures quand même)

Les cartes Merlin et Apprentis sont toujours de la couleur de la carte d’ouverture et le joueur choisit librement sa valeur (qui peut être identique à une carte jouée, ce qui annule les deux cartes)

Parmi les cartes encore face visible, on regarde qui a mis la plus petite valeur, il remporte le pli qu’il pose devant lui.

Le joueur perdant devient le nouvel ouvreur.

Quand les joueurs ont ainsi joué toutes leurs cartes la manche se termine.

Chaque joueur additionne les blessures comme suit :

  • Les cartes armes normales : 5 points de blessure
  • Les cartes armes empoisonnées; 10 points de blessure
  • Les apprentis : 5 points de blessure
  • Merlin: 25 points de blessure

Les joueurs font le total de leurs blessures et le retranche de leur points de vie.

Avant de débuter une nouvelle manche, on passe à la phase de faveur divine. On révèle 2 cartes faveur divine et le ou les chevaliers qui ont subi le plus de blessures peuvent en choisir une qui leur servira pour la manche suivante uniquement. Ce sont des cartes qui donne de bons bonus à utiliser lors de la manche suivante.

Si un joueur franchit le seuil d’activation de sa légende (en points de vie), alors elle devient active et un nouveau pouvoir entre en jeu. Notez que chaque personnage a également un pouvoir qui lui est personnel.

La fin de partie

Une partie du Tournoi de Camelot s’achève dès qu’un joueur perd son dernier point de vie. Le joueurs à qui il en reste le plus est le vainqueur.

Est-ce que c’est bien ?

Ce que j’ai ❤️

  • La direction artistique !
  • Un jeu de pli où c’est le perdant qui remporte les cartes
  • Le système de paires
  • Le système de faveur divine
  • Assez stratégique finalement
  • Plutôt simple d’accès une fois compris les pouvoirs des personnages

Ce que j’ai 💔

  • Le comptage des points aurait été plus simple sur une base de 1 plutôt que de 5
  • Un brin chaotique
  • Certaines polices un peu compliquées à lire
ze meeple

Design

Vous l’aurez compris avec l’intro, j’adoooore le design du Tournoi de Camelot ! Cette référence constante à la bible de Maciewoski est du plus bel effet ! La couverture claque dans une ludothèque et on repère le jeu tout de suite ! Elle ne ressemble à aucun autre jeu c’est mega top !

Le design des cartes armes est efficace, reprend un peu ce qu’on pourrait imaginer trouver sur des cartes du 13ième siècle. Elles sont claires, immédiatement reconnaissables avec des couleurs bien tranchées. Les daltonniens ne seront pas gênés avec les symboles qui changent.

Les cartes personnages reprennent des illustrations médiévales et sont écrites avec une police qui reprend bien le thème, tout est assez homogène, c’est très bien !

Les cartes faveur divine sont du même acabit et tous les textes sont plutôt limpides, compréhensibles et pas trop longs.

Même le dos des cartes est dans le thème avec un effet tapisserie pour les cartes faveur divine et vieux carrelage pour les cartes armes.

Les jetons sont également assez jolis et bien dans le thème.

Dans l’ensemble le Tournoi de Camelot est vraiment très agréable à regarder, tout est bien thématique et la direction artistique joue la carte du 13ième siècle à fond !

Rémi : Le design et les illustrations sont parfaitement dans le thème et rendent hommage au livre d’histoire ! Le design peut être clivant et peut rebuter les joueurs ne pas hésiter à franchir le pas !

Romain : On aime ou on n’aime pas ce genre d’illustrations, mais moi je suis fan. Cela te plonge directement dans le thème des chevaliers de la table ronde et ses légendes.

Qualité du matériel

La qualité du matériel du Tournoi de Camelot est ce qu’on peut attendre d’un jeu dans cette gamme de prix, ne comprenant que des cartes et quelques jetons. Les cartes ne sont pas toilées (dommage, j’aurais préféré qu’elle le soit, pour un jeu d pli, c’est plus agréable), mais elle sont assez épaisses et rigides. Elles se manipulent donc très bien.

Les jetons sont très qualitatifs, légèrement plus épais que la moyenne, c’est bien !

Globalement, il n’y a rien de choquant dans ce que propose le Tournoi de Camelot.

Rémi : Les cartes sont qualitative, les quelques pions sont épais. Le design des cartes personnages et leur pouvoir spéciales qui forme un livre est une bonne idée .

Romain : Bonne qualité de matériels pour ce jeu de plis. Les cartes sont de bonnes tailles et donc facilement manipulables. Les cartons individuel de PV sont de bonne qualité. Pas de défaut majeur sur le matos.

ze meeple

Thème

J’adore le thème du Tournoi de Camelot ! Bon déjà j’adore la légende d’Arthur. Alors quand un jeu s’y plonge si entièrement, et pense toute sa direction artistique autour, je trouve ça top !

En plus derrière chaque personnage et chaque légende se trouve un petit descriptif avec son rôle dans l’histoire et que le personnage y a fait. C4est très bien pensé, j’adore !

La mécanique n’est en revanche pas hyper thématique, mais on comprend bien pourquoi on balane des épées, de la sorcellerie ou de la trahison à la figure de ses adversaires.

J’ai juste une interrogation au sujet de Guenièvre et Lancelot. Dans le jeu, c’est Guenièvre la héroïne et Lancelot la légende. J’aurais plutôt vu l’inverse ayant beaucoup de mal à imaginer Guenièvre se battre dans une arène !

Le roi Arthur ou Arthur Pendragon est, d’après les romances médiévales, un seigneur breton qui aurait organisé la défense des peuples celtes des îles Britanniques et de Bretagne armoricaine face aux envahisseurs germaniques à la fin du 5ième siècle ou au début du 6ième siècle. La légende d’Arthur est principalement inspirée par le folklore et l’invention littéraire, et son existence historique n’est pas attestée.

Les sources historiques sont recueillies sur de rares textes contradictoires, essentiellement des poèmes et contes en langue galloise, des annales et chroniques décrivant la romanisation et la christianisation de la Grande-Bretagne comme les Annales Cambriae et l’Historia Brittonum et la vie des premiers saints de l’île bretonne, comme Gildas le Sage. Le nom d’Arthur apparaît également dans d’anciens poèmes tel que le Y Gododdin. Son histoire se situe à une époque où le terme « Bretagne » désignait la grande moitié sud de l’actuelle Grande-Bretagne.

La figure légendaire d’Arthur s’est développée essentiellement grâce à la Historia regum Britanniae ( « Histoire des rois de Bretagne ») écrite par Geoffroy de Monmouth au 12ième siècle. Toutefois, antérieurement à cette œuvre, certains contes et poèmes gallois ou bretons, ainsi que des chroniques ou annales reprenant des traditions orales, font déjà apparaître Arthur comme un grand guerrier défendant la Bretagne des hommes et d’ennemis surnaturels ou comme une figure magique du folklore, parfois associée à Annwvyn, l’autre-Monde celtique. La part du récit de Geoffroy de Monmouth, écrit encore en latin, adaptée des sources antérieures et celle issue de son imagination sont inconnues.

Bien que les thèmes, les événements et les personnages de la légende du roi Arthur varient considérablement de texte en texte, et qu’il n’existe pas de version unique, les événements contés dans la Historia regum Britanniae ont servi de base pour la plupart des histoires postérieures.

Geoffroy de Monmouth dépeint Arthur comme un roi ayant établi un empire rassemblant toute l’île de Bretagne, ainsi que l’Irlande, l’Islande, la Norvège, le Danemark et une bonne partie de la Gaule. En fait, beaucoup d’éléments qui font désormais partie intégrante de l’histoire du roi Arthur apparaissent dans la Historia regum Britanniae : le père d’Arthur Uther Pendragon, Merlin l’Enchanteur, l’épée Excalibur, la naissance d’Arthur à Tintagel, sa dernière bataille contre Mordred à Camlann et sa retraite finale à Avalon.

Au 12ième siècle, l’écrivain français Chrétien de Troyes y ajoute Lancelot du Lac et le Saint Graal et crée le genre de la romance arthurienne (en puisant dans la matière de Bretagne), qui devient un domaine important de la littérature médiévale. Dans ces histoires, la narration se concentre souvent sur d’autres personnages, tels que les différents chevaliers de la Table ronde au lieu de se focaliser sur le roi Arthur.

La littérature arthurienne a prospéré pendant le Moyen Âge, avant de perdre de l’importance dans les siècles qui suivent. Elle est redevenue un sujet à la mode depuis le 19ième siècle. Au 21ième siècle, le roi Arthur est toujours un personnage mis en scène, à la fois dans la littérature mais aussi dans les adaptations scéniques, au théâtre, au cinéma, à la télévision, dans les bandes dessinées, et d’autres médias.

Les historiens restent très prudents quant à une possible existence du personnage et ont tendance à rejeter Arthur « hors de l’écriture historique sérieuse », ce qui n’a pas empêché, depuis les années 1950, de nombreux médiévistes, historiens, archéologues ou écrivains, de tenter de rendre compte des origines de la légende arthurienne.

Rémi : Les illustrations nous portent dans le thème, les pouvoirs et leur utilisation nous font bien rester dans le thème.

Romain : Un thème que l’on retrouve régulièrement dans les JDS, mais cela fait toujours sont effet. Les légendes des chevaliers de la table ronde peuvent ravir jeunes et moins jeunes. Et même avec une mécanique de plis on entre bien dans ce thèmes assez fort.

ze meeple

Mécanique

On aime beaucoup jouer au Tournoi de Camelot ! Avec une base de jeux de plis assez classique : l’ouvreur joue une carte, on suit, on coupe ou on pisse, on trouve quelques twists vraiment intéressants et qui donne une dimension stratégique indéniable.

Le twist que je préfère est celui qui vise à annuler les cartes de même valeur. Cela permet de faire des fourberies sans noms. Imaginez que le joueur qui a le plus de points vie, persiste à jouer des cartes dans le ventre mou du pli (ni la carte la plus basse, ni la carte la plus forte). Vous pourrez le punir en jouer un apprenti et en lui donnant la même valeur que la carte la plus faible. Ainsi le ventre mou se trouvera plus faible sans qu’il l’ai vu venir et devra ramasser le pli.

Les joueurs peuvent aussi collaborer pour faire tomber un joueur (Arthur en particulier) qui est très loin en tête avec une grosse carte (genre un 15 augmenté du pouvoir d’Arthur). Si les joueurs arrivent à s’entendre pour s’annuler leurs cartes mutuellement, alors Arthur en prendre plein sa face, surtout si on joue plein de Merlins et de cartes empoisonnées.

Vous voyez comme ce jeu peut être fourbe ? Vous ne vous ferez pas des amis en jouant au Tournoi de Camelot. Vous devrez tout pour pourrir les autres, et tous les coups seront permis.

L’autre twist sympa, c’est que c’est la carte la plus faible qui remporte le pli. Et il ne faut pas remporter de plis. A l’instar de Las Vegan, le Tournoi de Camelot est aussi un jeu de non plis, où vous ferez tout pour ne pas en prendre.

Enfin, les faveurs divines sont une excellente idée de mécanisme de rattrapage. Dans Tournoi de Camelot, il y en a en fait deux. Les faveurs divines sont choisies par les perdants, ceux qui ont perdu le plus de points de vie. Et elles peuvent littéralement changer le cours d’une manche en faisant perdre beaucoup de PV à un joueur qui se pensait intouchable par exemple.

L’autre mécanisme de rattrapage, c’est la légende. Dès qu’un personnage descend en dessous d’un certain nombre de points de vie, alors la légende s’active et donne un deuxième pouvoir au personnage. Pouvoir qui peu s’avérer très puissant également.

Car les personnages ont tous un pouvoir différent. Généralement, il s’insère bien dans le folklore de la légende arthurienne, c’est qui rajoute un peu d’immersion.

Alors le Tournoi de Camelot est un jeu de pli qui s’avère finalement assez stratégique et casse-tête. Il va falloir choisir qui va devoir prendre le pli et les dégâts, car si vous vous acharnez toujours sur la même personne, il faudra veiller à ce que vous soyez le personnage le plus en forme au moment de son décès, sinon tant pis pour vous.

Il faudra bien sûr veiller à prendre le moins de plis possibles, et ceux que vous allez fatalement prendre ne devra contenir ni cartes empoisonnée, ni Merlin, sinon vous allez saigner de la bouche.

400 PV au départ, ca paraît beaucoup, mais détrompez vous, ils partent à une vitesse dingue. A ce propos, j’aurais préféré sans doute avoir moins de points de vie et les perdre sur une base de 1 plutôt que de 5. Le comptage des pertes en serait grandement facilité. (armes normales : 1 dégât, armes empoisonnées : 2, merlin : 5 avec 80 points de vie au départ).

Il y a un brin de chaos dans une partie du Tournoi de Camelot et ceux qui aiment tout contrôler seront un peu gênés, d’autant qu’on n’utilise pas toutes les cartes du talon et qu’il sera donc très difficile de compter les cartes. Les acharnés du tarot ou de la belotte trouveront là un défaut dans le jeu, mais pour les autres, c’est très mineur.

Mais qu’il est plaisant de jouer au Tournoi de Camelot ! On reste immergé dans la partie tout le temps, on réfléchit à comment entuber ses adversaires, comment ne pas prendre de plis, comment utiliser son ou ses pouvoirs au bon moment.

Il y a bien sur une bonne part de bluff et d’intox à mettre dans votre attitude et vous allez jouer vos petites cartes sur des plis pas trop dangereux.

Rémi : Le jeu est rapide, fluide. La mécanique peut mettre le chaos dans une manche qu’on pensé être assez sereine ! ( Carte double qui s’annule , certains pouvoirs)

Romain : Mécanique de plis très connue des joueurs de cartes, mais avec pas mal de twist qui apportent beaucoup de fun et de chaos aux manches. Une vrai réussite.

Simplicité des règles

Les règles du Tournoi de Camelot sont très simples et les habitués des jeux de plis ne seront pas perdus. Les différents twists qui nous font sortir de notre zone de confort mettent quelques tours à s’appréhender, et après tout roule !

Le livret de règles est plutôt bien fait, il est bien illustré avec pas mal d’exemples.

Rémi : Pas de retour sur les règles durant la partie . Efficace.

Romain : Jeu de plis tout de même assez cérébral pour qui veut bien évidement ne pas mourir en premier. La première partie peut être assez déstabilisante, mais avec quelques partie au compteurs, le charme des combats épiques fera effet.

Mise en place / Rangement

La mise en place du Tournoi de Camelot se fait plutôt rapidement une fois que tout le monde a lu les pouvoirs de ses personnages et les a compris. La distribution des cartes armes se fait rapidement.

Rémi : Le jeu est simple et rapide à mettre en place. Peu de matériel .

Romain : Peux de matos, donc mise en place rapide et rangement tout aussi efficace.

Conclusion

Le Tournoi de Camelot est un excellent jeu de plis ! Sans doute l’un de mes préférés. La direction artistique et les thèmes sont au petits oignons, ainsi que la mécanique qui, si elle est un brin chaotique, se révèlera assez stratégique et fourbe. Les amateurs de coups bas, de rebondissement de fin de manches seront comblés avec le Tournoi de Camelot.

Si vous aimez les jeux de plis, la légende du roi Arthur et les coups en dessous de la ceinture, le Tournoi de Camelot doit entrer dans votre ludothèque !

Rémi : Un jeu de plis agréable à jouer, des mécanique intéressante et un univers riche ! PS: si vous avez des fans de l’œuvre d’Alexandre Astier autour de le table , les citations et références vont fuser ! 🤣

Romain : Belle découverte pour ce jeu de plis dans l’univers des légendes arthurienne. Les illustrations sont très sympa, le thème très présent avec nos personnages et certaines mécanique du jeu amène chaos et rigolades autours des parties. J’ai fort apprécié ma première partie et ne dirai jamais non pour retourner au combat sur mon destrier. Un bien joli jeu pour changer des traditionnels jeu de plis.

Hello asso

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Arnaud
Adeline

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