[Test] La Bête, le pacte des loups
2-5 joueurs | Charlec Couronnaud | ||
12 ans | ann&seb | ||
60 minutes | Multivers | ||
seul contre tous, déduction bluff | Ludistri | ||
Novembre 2022 | Moyen âge | ||
PVC : 45€99 | et dans |
Le pacte des loups fait partie de mon top 5 de mes jeux préférés. La bête du Gevaudan est également une de mes histoires préférées. Alors un jeu sur la bête du Gévaudan, il fallait que je l’essaie !
Charlec fait des jeux qui sont très ancrés dans leur thématique, souvent historique. La bête, Le grand Voyage, mais aussi le futur Kauri ( prévu pour la fin d’année chez Débâcle Jeux) ne dérogent pas à la règle.
Il est assez osé d’adapter la bête du Gévaudan en jeu de société tant cette histoire est complexe, emprunte de mystères et de mysticisme. Il me semble qu’il s’agit du premier jeu qui prend cette thématique et quoi de mieux qu’un jeu de type seul contre tous pour l’adapter.
Un joueur incarnera donc la bête (en tout cas l’une de ses formes) et les autres les enquêteurs, tous nommés d’après les vrais enquêteurs qui ont officié à l’époque.
La Bête est vraiment ancrée dans l’histoire. On retrouve les lieux historiques sur la carte, les vrais enquêteurs, et même Jacques Portefaix. Vous le savez, j’adore les jeux qui reprennent des évènements historiques comme dans la gamme 1900 chez Origames. Si on ajoute à cela la beauté du jeu et sa mécanique simple mais efficace, je peux vous déjà vous dire que la Bête m’a beaucoup plu !!
Dans La Bête, les joueurs vont traquer la bête du Gévaudan, incarné par un joueur, et devront l’identifier avant qu’elle ne fasse trop de victimes ou avant la fin de la 4ième année. Saurez vous déjouer les plans machiavéliques de l’animal légendaire ? Suivez le guide !
Qu’est ce qu’on trouve dans la boîte ?
- 1 plateau de jeu
- 1 silhouette pour la bête
- 30 cartes village
- 5 cartes identité de la bête
- 5 jetons traces
- 1 marqueur vagabond
- 25 gouttes de sang
- 1 plateau pour la bête
- 4 plateaux pour les enquêteurs
- 24 cartes évènements
- 4 silhouettes pour les enquêteurs
- 6 meeples noirs
- 6 meeples blancs
- 1 meeple jaune
Comment on joue à La Bête ?
Après avoir mis en place le plateau, choisi les personnages, installé les cartes évènement par saison, la table devrait ressembler à ça :
Le joueur qui acarne la bête devra choisir un des aspects qu’il souhaite incarner pour la partie.
Le tour de jeu
La bête se joue en une succession de saisons (4 saisons forment 1 année) découpées en 4 phases :
La phase saison
Les joueurs retournent la première carte de la pioche saison en cours. On applique les effets. Le printemps et l’été sont plutôt en faveur des enquêteurs tandis que l’automne et l’hiver sont plutôt en faveur de la bête.
Les enquêteurs placent ensuite un renfort sur un village de leur choix. Les dragons du roi protègent complètement le village des attaques tandis que la milice paysanne retranche 1 victime en cas d’attaque.
La phase de la bête
C’est lors de cette phase que joue la bête. Elle commence par retirer le jeton trace qu’elle a joué deux saisons plus tôt. Elle récupère ensuite la carte Village qu’elle a joué l’année d’avant à la même saison.
Le joueur choisit ensuite la carte village qu’il souhaite attaquer à cette saison. Il doit se déplacer d’au moins une lieu pour un maximum de 4 lieux. Elle peut passer par des hameaux, mais ne peut pas s’y arrêter.
Une fois le village sélectionné, le joueur place la carte correspondante face cachée sur l’emplacement prévu pour cette saison.
Enfin, le joueur doit laisser une trace. S’il la place face cachée, rien ne se passe, mais la bête ne donne aucun indice sur son déplacement. S’il place le jeton trace face visible, il pourra profiter de son pouvoir, mais il donne un indice sur son déplacement (l’indice en question peut être du bluff) :
La phase des enquêteurs
C’est au tour des enquêteurs de jouer. Ils peuvent discuter autant qu’ils veulent et il n’y a pas de tours de jeu, ils jouent leurs actions dans l’ordre qu’ils souhaitent.
Ils peuvent déplacer leur enquêteur de 0 à 3 lieux, mais si la silhouette s’est déplacé de 3 lieux (chevauchée), elle ne protègera pas le village dans lequel il est présent.
La phase de la terreur
La bête révèle le village qu’il a attaqué et fait un nombre de victimes dépendant de son déplacement (5 – nombre de lieux parcourues). Si un enquêteur qui n’a pas chevauché ou un dragon du roi se trouve sur le village, aucune victime n’est à déplorer. Si la bête fini dans un village protégé par une milice paysanne, la bête fait une victime de moins. La bête place a côté du village une goutte de sang par victime.
Les enquêteurs peuvent ensuite enquêter s’ils se trouvent sur le lieu de la bête ou le lieu attaqué la saison précédente. Si le jeton trace correspondant en face cachée, on le retourne. Chaque enquêteur peut capturer la trace du vagabond et une autre trace (chaque enquêteur a une trace différente).
Si la trace correspond à l’une des traces de l’enquêteur, elle est capturée et la bête n’y a plus accès jusqu’à la fin de la partie. Quand un jeton est capturé, les enquêteurs demandent à la bête si c’est l’aspect qu’il a choisit en début de partie. Si c’est le cas, les enquêteurs gagnent immédiatement la partie.
On enchaine ainsi les tours, saison après saison, année après année.
La fin de partie
Les enquêteurs gagnent immédiatement s’ils découvrent l’aspect de la bête choisi en début de partie.
La bête gagne immédiatement si elle parvient à poser ses 25 gouttes de sang sur le plateau.
Au terme des 3 années (12 tours de jeu), on compte le nombre de victimes additionnés au nombre de jetons trace encore en possession de la bête. Si le total dépasse 25, c’est un ex-aequo. Sinon, les enquêteurs gagnent.
Design
La Bête est vraiment magnifique ! La boite est vraiment attrayante avec ses couleurs marron, ocre et rouge. La finition brillante de l’ensemble donne un effet tout a fait plaisant et la boite ressort bien dans la ludothèque.
Le plateau est également magnifique avec ses illustrations qui rappellent une vielle carte et une table de stratégie mal rangée. Les enquêteurs on bien l’impression d’être en réunion tactique pour traquer la bête.
Si le plateau est du coup un peu chargé, il y a quand même un gros défaut d’ergonomie qui m’empêche de mettre un meeple doré qui serait autrement fort mérité : Les silhouettes et les gouttes de sang cachent le nom des villages. On est donc sans cesse en train de les soulever, de les déplacer pour voir le nom des villages.
C’est un gros problème pour la bête qui donnera inévitablement des indices sur sa réflexion à mesure qu’elle manipule les éléments de jeux pour voir le nom des villages. Si le village est représenté sur les cartes, on ne peut pas en déduire leur emplacement.
Les plateaux joueurs sont très bien illustrés et les différentes actions possibles sont repris dessus, c’est très pratique. L’iconographie est explicite et facilite beaucoup la réflexion des enquêteurs.
Les silhouettes des enquêteurs et de la bête sont bien représentés et leurs couleurs les distinguent bien les uns des autres. Les meeples dragons du roi et milice paysanne auraient pu être un peu plus que de simples meeples, mais c’est vraiment un détail.
Les gouttes de sang sont très bien faites et ressemblent vraiment à… des gouttes de sang.
J’aime beaucoup les jetons aspects, ils ont un rouge profond très jolis et les symboles d’aspects se reconnaissent immédiatement et ils sont bien illustrés.
Qualité du matériel
La qualité du matériel de La Bête est top, malgré un défaut qui peut vraiment nuire à la qualité de jeu : les plateaux avec finition brillante. Le problème des finitions brillantes sur les plateaux de jeu, c’est la lumière qui s’y réfléchit et qui peut rendre tout une partie du plateau illisible selon l’angle dans lequel vous vous trouvez.
Alors veillez à jouer avec une lumière verticale bien au dessus du plateau.
A part cela, le plateau central est très épais et renvoie une impression de solidité et de durabilité. Les plateaux joueurs sont du même acabit, même s’ils sont plutôt inutiles : on y pose rien, des cartes auraient largement suffi pour leur utilité.
Les cartes non toilées sont de qualité standard, on ne les mélange que très peu de toutes façon.
Les gouttes de sang sont de bonne qualité, même si j’en ai eu une qui était cassée dans la boite. Elles sont en verre, attention toute fois à ne pas les faire tomber de la table.
Les jetons aspect sont très épais, gros et lourds, ils sont très agréables à manipuler ! C’est l’élément qui m’a le plus impressionné.
Les meeples et les silhouettes sont en bois et de qualité standard.
Dans l’ensemble, La Bête est de grande qualité et l’ensemble donne une impression de solidité et de durabilité !
Thème
Je trouve que le thème de la Bête est parfaitement intégrée dans la mécanique et les joueurs ont bien l’impression de traquer un monstre. Celui ci jubile à tenter d’esquiver et de perdre les enquêteurs.
Tous les éléments du jeu forcent l’immersion en commençant par la carte qui reprend les villes et villages du Gévaudan, les personnages qui ont réellement existés, les saisons et les années, les différents aspects, bref tout est cohérant !
Bête du Gévaudan (Bèstia de Gavaudan en occitan) est le surnom d’un ou plusieurs canidés ayant commis des attaques contre des humains en France entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767. Le plus souvent mortelles, ces agressions « entre 88 et 124 selon les sources » ont surtout lieu dans le nord de l’ancien pays du Gévaudan, région d’élevage correspondant globalement à l’actuel département de la Lozère. Quelques cas sont signalés dans le sud de l’Auvergne, le nord du Vivarais, le Rouergue et le sud du Velay.
Le royaume compte alors quelque 20 000 loups mais le drame du Gévaudan intervient opportunément pour la presse, en mal de ventes après la guerre de Sept Ans. Ainsi, le Courrier d’Avignon puis La Gazette de France et les gazettes internationales s’emparent de l’affaire et, en quelques mois, publient en feuilleton des centaines d’articles. Dépassant rapidement le fait divers, la Bête du Gévaudan mobilise de nombreuses troupes militaires et donne naissance à toutes sortes de rumeurs et croyances à l’époque, tant sur sa nature — perçue tour à tour par les contemporains comme un loup, un animal exotique, un « sorcier » capable de charmer les balles, voire un loup-garou — que sur les raisons qui la poussent à s’attaquer aux populations, l’évêque de Mende énonçant alors un « châtiment divin ».
Wikipédia
C’est le 30 juin 1764 que la première victime de la Bête est découverte et les attaquent cessent subitement en 1767 après que Jean Chastel ait tué une bête particulièrement grosse et agressive (elle blesse d’ailleurs Jean Chastel à l’épaule avant de succomber).
Plusieurs personnages historiques interviennent dans l’histoire dont le tueur de la bête Jean Chastel, le Marquis d’Apcher, l’évèque de Mende, le Capitaine Duhamel (l’envoyé du Roy), et même Jacques Portefaix, l’enfant qui a combattu la bête.
Dommage que L’évêque de Mendes fasse partie des enquêteurs, il n’a pas joué un grand rôle dans la traque (à part son mandement qui était un appel à la prière) et n’était certainement pas un des chasseurs de la bête. Néanmoins, l’évêque de Mendes a tout de même contribué à sa manière en encourageant la prière et en apportant ainsi un soutien moral aux chasseurs de la bête.
Peut-être des chasseurs comme François Antoine ou les d’Enneval auraient été plus indiqués, aussi inefficaces étaient ils.
Quoi qu’il en soit, le thème de La Bête est omniprésent dans le titre, on a vraiment l’impression de chasser une proie côté enquêteurs et d’être traqué côté Bête.
Mécanique
Nous avons adoré jouer à La Bête !
Les petits défauts
Il s’agit d’un jeu de type seul contre tous, dans lequel un joueur incarnera la Bête et les autres les enquêteurs. Je vais évacuer tout de suite les petits point qui me gênent, comme ça on est débarrassé : Quel est l’intérêt d’attribuer un enquêteur à un joueur, sauf pour régler des désaccords? Je m’explique :
Les 4 enquêteurs sont joués quelque soit le nombre de joueurs. On comprend assez vite pourquoi. Du coup, certains joueurs devront jouer plusieurs enquêteurs. Mais il n’y a pas de tours de jeu, alors chacun peut jouer quand il veut, et chacun découpe son tour comme il l’entend. Si bien que, très vite, les joueurs discutent sur le déplacement de tous les enquêteurs, pas seulement le sien.
Alors finalement, les joueurs jouent ensemble le groupe d’enquêteur dans son entièreté, et le jeu gagne grandement en fluidité, notamment quand il il y a moins de 4 joueurs enquêteurs. Du coup les plateaux enquêteurs deviennent très accessoires et auraient pu être remplacés par des cartes : on n’y pose rien, ce sont juste des aides de jeu finalement avec le rappel des phases et des pouvoirs des aspects ainsi que des aspects que l’enquêteur peut capturer.
L’autre point qui me chagrine un peu c’est qu’il n’y a rien de prévu pour diminuer ou supprimer l’effet leader. Cet effet qui se caractérise par la prise de pouvoir d’un joueur au détriment des autres se fait sentir à plus ou moins grand échelle dans la plupart des parties. Selon les tables et les typologies des joueurs, cela peut être vraiment gênant et nuire à l’expérience des joueurs qui ne sont pas alpha.
La bête aurait été parfait s’il y avait eu une mécanique anti effet leader, ce qui explique le meeple vert plutôt que doré.
Jouer la Bête
Pour le reste, c’est top !!! Et quelle jouissance de jouer le Bête, mais que c’est dur ! On écoute les plans plus ou moins foireux des joueurs, on les laisse parler, on écoute et on joue en fonction, car la plupart du temps, nos chers enquêteurs sont beaucoup trop bavards notamment au moment où c’est à la Bête de jouer !
On sélectionne un village à portée, on choisit une trace et basta, rapide, concis, fluide. Mais vous vous ferez des nœuds au cerveau pour tenter d’échapper à la traque, d’envoyer de fausses informations, de bluffer. Car oui, il y a beaucoup de bluff dans La Bête et le système de trace y est pour beaucoup !
Mettez une trace face visible, et ce sera l’occasion rêvée d’envoyer de fausses informations aux enquêteurs : si vous mettez la meute (qui vous permet de vous déplacer plus rapidement), vous prendrez un malin plaisir à vous déplacer vers le village voisin, au grand regret des enquêteurs. A force de jouer, on s’aperçoit que rester dans une même zone à jouer au chat et à la souris avec les enquêteurs est souvent plus rentable.
Aussi s’engage une sorte de course à celui qui pose toutes ses gouttes sur le plateau ou à ceux qui capturent toutes les traces de le Bête.
Jouer les Enquêteurs
Côté Enquêteurs, l’expérience de jeu est bien différente mais toute aussi intéressante. Les joueurs discutent de leur déplacements, les effectuent et c’est tout ! Cette phase est souvent la plus longues, surtout si vous avez des joueurs hésitants autour de la table ou s’ils n’arrivent pas à se mettre d’accord. Chacun déplacera alors son personnage en son âme et conscience dans la plus grand inefficacité.
S’il y a un aspect « mind fucking » dans ce rôle, ne cédez pas trop à ce biais cognitif ou vous deviendrez fous rapidement : « il a mis cette trace, alors il va faire l’inverse, mais s’il pense qu’on pense qu’il va faire l’inverse, alors il va suivre sa trace, mais s’il pense qu’on pense qu’il pense etc… » bref, vous avez compris.
Souvent, suivre ses premières intuitions fonctionne très bien, alors ne vous prenez pas trop la tête et tentez d’acculer la Bête en utilisant les dragons du Roy et les paysans somme cordon de sécurité. Plutôt que d’essayer de vous trouver au même endroit que la Bête, ce qui ne devrait résulter que de la chance (sauf si vous êtes mentaliste ou si la Bête se foire), allez enquêter sur les traces de la dernière attaque C’est plus efficace et plus sûr.
La tension et les évènements
Le système d’évènements qui se déclenchent à chaque saison est très bien pensé et si ceux du printemps et de l’été sont favorables au Enquêteurs, ceux de l’automne et de l’hiver sont, eux, favorables à la Bête. C’est thématique et cela permet de garder une tension tout au long de la partie et aidant l’un ou l’autre pour éventuellement les sortir d’une mauvaise situation.
Parce qu’il a une réelle tension tout au long de la partie, qui augmente au fil des tours pour la Bête et qui est plutôt en dents de scie pour les enquêteurs, au fil des captures de traces et des échappées de la Bête. Il m’est arrivé de jouer une courte partie en capturant l’aspect de la Bête rapidement sur un coup de chance, mettant ainsi fin à la partie de manière prématurée, mais c’est extrêmement rare.
Un des meilleurs jeux de type seul contre tous
Malgré les petits défauts énoncés plus haut, je pense que La Bête est un des meilleurs jeux de type seul contre tous ! Il a fait l’unanimité parmi les testeurs grâce à sa mécanique simple et efficace, des choix intéressants et l’ambiance que met le jeu autour de la table.
Simplicité des règles
Les règles de La Bête très accessible, elle s’explique en 15 minutes environ et aucun retour à la règle n’est nécessaire grâce aux rappels présents sur les plateaux de jeu.
Le livret de règles est plutôt bien fait avec des exemples, des conseils et des photos. Le tout est facile à lire.
Mise en place / Rangement
La mise ne place de La Bête se fait de manière fluide et plutôt rapide. Aucun problème de se côté là.
Le jeu prend quand même pas mal de place sur la table, le plateau central étant très grand, auquel il faut rajouter les 4 plateaux joueurs et le plateau de la Bête.
Verdict ?
Ce que j’ai ❤️
- Le design général de La Bête
- Un jeu asymétrique qui procure des sensations différente selon le camp joué
- Le thème excellemment bien traité
- Une mécanique accessible et fluide
- On se creuse pas mal de ciboulot quelque soit le camp joué
- Une tension omniprésente du début à la fin
- La qualité du matériel au top !
Ce que j’ai 💔
- Un effet Leader non contrôlé
- Un jeu un peu sur-édité avec la présence des plateaux joueurs dispensable
- La finition brillante du plateau
- Les pions et les gouttes de sang qui cachent le nom des villes
Conclusion
La Bête est un excellent jeu de type seul contre tous ! Chez Undécent, nous avons tous adoré le jeu ! Sa mécanique accessible, le design général du titre et les sensations qu’il procure sont tout bonnement excellents !
La Bête est sans doute l’un des meilleurs de sa catégorie et Charlec frappe fort dès son premier jeu !
Malgré une légère sur édition, un effet leader non contrôlé et un petit problème d’ergonomie, c’est un coup de cœur qu’on sort et qu’on montre à chaque occasion !
Le jeu présenté ici nous été gracieusement envoyé par l’éditeur. Mais comme aucun dessous de table n’a été observé, cet article sera aussi bien baigné d’une objective bienveillance comme il pourra se révéler plus acerbe.
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