[Recap] Semaine #2022-8
Chaque dimanche nous vous proposons un aperçu des articles publiés dans la semaine sur le site. Vous y trouverez des liens vers les articles complets au cas où vous les auriez manqués.
Lundi
[Test] Sous l’Océan, plongée à haut risque
2-4 joueurs | Marcus Meigel, Tanja Malinowski | ||
5 ans | Gediminas Akelaitis | ||
15 minutes | Logis, Gigamic | ||
Stop ou encore | Gigamic | ||
15/01/22 | Océan, plongée sous-marine | ||
18€90 chez | et dans |
Il n’y a pas beaucoup de jeux de type stop ou encore pour les jeunes enfants. Nous avions déjà chroniqué Dali Renard qui est également un jeu de stop ou encore à partir de 5 ans.
Alors quand j’ai vu Sous l’océan, cette fois chez Gigamic, j’ai demandé à l’éditeur de me le faire parvenir pour le tester avec les enfants (qui ont un peu grandis depuis Dali Renard).
Le pitch m’a paru très sympa avec ce plateau-boite dans lequel on insert des plongeurs. Le jeu a donc une bonne présence sur la table et les enfants aiment les jeux avec ce genre de matériel.
Le stop ou encore, c’est une mécanique assez peu exploitée pour les jeux enfants. Mais c’est une mécanique très intéressante pour les faire travailler sur leur biais d’escalade d’engagement.
Il s’agit d’un biais cognitif dont nous sommes tous victime consiste à persister dans une mauvaise direction parce qu’on a investi du temps, de l’argent et/ou de l’énergie dedans. Donc plus on parie, plus on perd et plus ou parie pour compenser. Un cercle vicieux que les accros aux jeux d’argent connaissent malheureusement fort bien.
Enseigner à nos enfants que changer d’approche face à un problème même après avoir investi n’est pas grave voire souhaitable et primordial pour leur vie d’adulte.
Du coup, les jeux de stop ou encore qui leur apprennent à savoir quand arrêter son tour, quitte à gagner peu au risque de tout perdre, ce sont de chouettes jeux pour les enfants.
Dans Sous l’océan, les joueurs incarnent des plongeurs qui vont fouiller le fond de la grande bleue à la recherche de coquillages et des perles qu’ils renferment. Mais gare au requin qui rôde et qui risque d’effrayer les perliculteurs en herbe. Plus on va rester sous l’océan, plus on va récolter des perles, mais plus on risque la mauvaise rencontre avec le requin !
Saurez-vous remonter à temps pour stocker vos précieuses perles ?
Retrouvez l’article complet : https://undecent.fr/2022/02/21/sous-ocean/
Mardi
[Preview Kickstarter] Hydroracers, le trophée Schneider Electric
2-4 joueurs | Emmanuel Albisser | ||
6 ans | Max Pinucci | ||
30 – 60 minutes | Platypus Games | ||
Placement, Deckbulding | – | ||
Kickstarter le 8 mars 2022 | Course | ||
Après avoir parcouru les terres sableuses africaines, la forêt vierge d’Amérique du sud ou les grandes landes asiatiques (The Great Race et The Great Race 2), prenons de la hauteur en embarquant dans un biplan mythique du début du XXe siècle, engagé dans le célèbre Trophée Schneider. De 1913 à 1931, 4 nations (Angleterre, Italie, France et Etats-Unis) ont rivalisé d’audace et de technique dans des courses de vitesse extrêmement dangereuses pour dominer les airs ! Hydroracers est un jeu de courses rapides entrecoupées de phases de préparation où chaque nation améliore son appareil.
Faire progresser l’aviation à tout prix, quel que soit le prix ! Voilà l’idée que quelques mécènes, dont Jacques Schneider, industriel français et lui-même pilote d’avion et aérostier, lancent en 1912 ! En lançant cette compétition entre 4 nations majeurs de l’époque, ils espèrent et souhaitent faire avancer rapidement les technologies aériennes. Chaque année, puis tout les deux ans, la compétition rassemble des équipages des 4 nations qui s’affrontent sur de grands circuits aériens jusqu’en 1931 où le Royaume-Unis remporte définit ment la compétition …. faute de concurrents ! En effet les Etats-Unis se sont retirés quelques mois avant, et la France et l’Italie n’ont pas terminé la mise au point de leur dernier appareil … Comme quoi la victoire ne tient parfois qu’à un fil !
Alors prêt pour le grand voyage ?
Retrouvez l’article complet : https://undecent.fr/2022/02/22/hydroracers/
Mardi
[Test] Momiji – Les sanglots longs des violons de l’automne…
1-4 joueurs | Dario Massarenti, Francesco Testini | ||
8-10 ans et + | Apolline Etienne | ||
30-40 minutes | Sylex | ||
Collections, objectifs, gestion de main objectifs | Asmodée | ||
01/22 | Japon, automne, nature | ||
17,90 € chez | et dans |
Au cours des derniers mois de l’année solaire, les arbres se parent de vives teintes rouge, orange et jaune. Cette alliance de temps doux et de vues saisissantes fait de l’automne l’un des moments les plus remarquables au Japon.
La brise fraîche, la danse des feuilles tombant des érables et les animaux se préparant à hiberner créent une ambiance romantique qu’aucun visiteur ne pourra oublier. Visitez le jardin impérial, admirez les délices de la nature et tombez sous le charme des superbes couleurs d’un automne au Japon.
Un éventail de couleurs automnales à savourer
Au Japon, on aime admirer les feuilles des arbres qui changent de couleurs, notamment en automne. Une saison qui commence chez nos amis du soleil levant à la mi-septembre sur l’île d’Hokkaido et se finit début décembre pour l’île de Kyushu. Bon, vous allez me dire que ce n’est pas de saison puisque nous sommes en ce moment encore en hiver … ne me gâcher pas le plaisir de vous en parler, merci.
Les japonais raffolent des paysages aux couleurs changeantes – c’est l’apanage de tout lieu tempéré comme nos régions, ni trop chaudes, ni trop froides en permanence – mais ils consacrent des parcs entiers dans toutes les villes à ces arbres et leurs feuilles qui vont rougir en automne. Cette fête s’appelle le momijigari car on y découvrira notamment le momiji. Bon, pour être plus précis, on dira Kōyō ce qui signifie « feuille rouge », et Momiji pour les érables japonais d’une manière générale qui n’auront pas que des feuilles rouges. Bref.
A l’automne, le feuillage du momiji varie du vert au jaune, en allant jusqu’au rouge voire au pourpre en passant par l’orange en fonction des variétés. C’est ce que l’on va un peu retrouver dans la belle petite boîte du jeu localisé par Sylex et édité à la base par Deer Games. Un jeu pour lequel un grand soin a été apporté au matériel et aux illustrations.
Un jeu de collection au cœur du jardin impérial … avec des originalités
Momiji est un jeu poétique de collections de Dario Massarenti et Francesco Testini (Tang Garden, Murano), illustré par Apolline Etienne (Fossilis) pour 1 à 4 amateurs de feuilles multicolores âgés de 8 ans et plus prêts à en découdre pendant 30 minutes environ.
Le principe général est le suivant : Avec une main de 8 cartes maximum à la fin de votre tour de jeu, vous allez pouvoir soit ramasser des feuilles d’un même type dans un marché de cartes jardin soit en poser dans votre collection. Dans ce cas, vous pouvez soit poser une ou deux feuilles de la même espèce, soit plusieurs feuilles d’espèces différentes. Mais la valeur de la feuille posée doit toujours être égale ou supérieure à celle de la feuille du dessous – sachant que les feuilles ne sont numérotées que de 0 à 3.
Pour scorer, vous devrez principalement multiplier le nombre de cartes d’une couleur par le nombre indiqué sur la dernière carte posée, il vous faudra acquérir autre chose que des 0 ! Et réaliser certains objectifs.
Vous pourrez recevoir des glands selon la disposition de vos collections quand vous poser des feuilles différentes uniquement, en dépenser certains afin de récupérer des objectifs de scoring, alimenter davantage la rivière de cartes, activer les pouvoirs de trois paysages que l’on possède devant soi ou garder ces glands pour scorer davantage en fin de partie. Du choix mais pas trop pour ne pas inutilement complexifier le tout.
Alors, saurez-vous collectez les plus belles feuilles de votre jardin multiséculaire et atteindre vos objectifs pour l’emporter ?
Retrouvez l’article complet : https://undecent.fr/2022/02/22/test-momiji/
Mercredi
[Auteur, carnet de bord # 02 – Auteur on ze road !
Chaque mois, retrouvez les jeux qui ont gagné le cœur des chro
Photos de paysages et soleils couchants, flûtes andines et musique country en fond sonore : début janvier, ma compagne et moi décollions pour un périple de six mois en Amérique du Sud.
Non, je ne vais pas vous montrer des photos de moi sur la plage pendant six mois. Oui, je vais continuer à être un auteur pendant ce temps, et à faire au mieux le boulot qui va avec.
C’est sûr, certaines choses ne seront pas possibles. Lorsque l’ensemble de mes biens doit tenir dans deux sacs à dos, il n’est pas question d’emporter avec moi une demi-douzaine de boîtes de prototypes. Encore moins une planche à découper, des mallettes de meeples et de cubes en bois, des protège-cartes et quelques kilos de carton au cas où. Pas de prototypage, donc. Rien avant l’été.
De plus, j’évoquais la dernière fois l’importance et la difficulté de rassembler régulièrement des joueurs assez souvent pour tester chaque version d’un jeu en développement. Je dois désormais compter sur le fait que je ne connais personne dans les lieux où j’arrive, que tous les pays n’ont pas une communauté de joueurs aussi dense que la France, et que la langue constitue pour l’instant un challenge non négligeable. J’arrive de temps à temps à rencontrer des joueurs, et ce sont des moments incroyables, mais c’est une exception plutôt que la règle.
Par contre, il reste parfaitement possible de faire du design théorique, des simulations, de la documentation… et de la paperasse !
Et ça tombe bien, parce que le début d’année est l’occasion de vous parler de l’aspect du métier qui suscite le plus d’interrogations : les droits d’auteurs !
Retrouvez l’article complet : https://undecent.fr/2022/02/23/auteur-buty-02/
Mercredi
[Test] Le tournoi de Camelot, c’est pas faux !
3-6 joueurs | Jody Boginski-Barbessi, Karen Boginski, Kenneth C. Shannon III | ||
14 ans | Jody Boginski-Barbessi | ||
45 minutes | Origames, Wizkids | ||
plis, cartes | Néoludis | ||
Février 2022 | Médiéval, Chevaliers de la table ronde | ||
24€90 chez | et dans |
Ah, les heures passées devant la série Kaamelott, la série de l’excellent Alexandre Astier ! On en oublie presque qu’en fait ça s’écrit Camelot et que c’est basé sur une véritable légende, celle des chevaliers de la table ronde avec Arthur Pendragon et ses chevaliers pas si débiles en vrai (en fait Perceval est aussi débile dans la vraie légende).
Alors c’est une des légendes les plus connue du monde occidental et elle a fait l’objet d’un nombre incalculable d’adaptation littéraire, filmographique, ludique etc… si bien qu’on a bien du mal à en retrouver les origines et surtout ce qui est de l’ordre de l’extrapolation ou ce qui est de l’ordre de l’original dans le contenu.
Mais j’adore cette légende et si j’avoue ne pas avoir lu la geste originale, j’essaie de voir tout ce qui s’y rapporte.
Alors quand j’ai vu qu’Origames sortait le Tournoi de Camelot et quand j’ai vu cette magnifique couverture digne de la bible de Maciejowski, j’ai tout de suite été hypé et j’ai demandé une boite à l’éditeur.
Retrouvez l’article complet : https://undecent.fr/2022/02/23/tournoi-camelot/
Jeudi
[Test] 7 Wonders : Architects – Ne prenez pas cette merveille pour ce qu’elle n’est pas
2-7 joueurs | Antoine Bauza | ||
8 ans et + | Etienne Hebinger | ||
25 minutes | Repos Prod | ||
Cartes, ressources | Asmodée | ||
Octobre 2021 | 7 Merveilles du monde, Antiquité | ||
35€90 chez | et dans |
UPDATE : 7 Wonders : Architects, As d’Or jeu de l’année 2022
UPDATE. Jeudi 24 février 2022, le jeu de l’année sera –t-il attribué à 7 Wonders : Architects, en lice pour l’As D’or au FIJ (Festival international des Jeux de Cannes) avec deux autres bons jeux Happy City et Cartaventura ? Suspens. Peut-être, surement, pas forcément.
UPDATE : Eh oui, c’est fait 7 Wonders Architects est bien l’As d’Or 2022 du meilleur jeu de l’année 2021 !
Avec 12 jeux dans 4 catégories différentes (enfant, initié – c’est nouveau -, expert et jeu de l’année), le jury nous a gratifié d’une grande, une belle, une solide sélection des meilleurs jeux de 2021. Ce jury a plutôt eu le nez fin et pas uniquement pour 7 Wonders : Architects.
Mais revenons au nommé du jour 7 Wonders : Architects.
Construire sa merveille avant tout
Amis Architectes, il est temps de vous mettre à l’oeuvre et de contruire la Merveille qui fera rayonner votre civilisation à travers le monde et les âges. Dans 7 Wonders : Architects, vous incarnez des constructeurs qui ont pour but de collecter des Ressources afin de construire une Merveille (le phare d’Alexandrie, le temple d’Éphèse, les jardins de Babylone, le colosse de Rhodes, le mausolée d’Halicarnasse, le temple d’Olympie et la pyramide de Gizeh), tout en obtenant de nouvelles connaissances scientifiques pour faire progresser sa société et devenir le dirigeant phare du monde antique, quitte à faire un peu la guéguerre avec son voisin.
Donc avec 7 Wonders : Architects il vous faudra véritablement construire votre Merveille parmi les 7 disponibles. Et si vous vous attendez à une suite de 7 Wonders – un des jeux les plus primé au monde -, passez votre chemin.
Un jeu familial par excellence
Ne prenez donc pas la version Architects pour ce qu’elle n’est pas. Ou prenez-là plutôt pour ce qu’elle est :
un autre jeu dans l’univers de 7 Wonders avec des mécaniques très différentes, un jeu plus simple et diablement efficace où chaque joueur devra donc tenter de construire sa merveille pour faire le plus de points possible. On oublie le draft de 7 Wonders, le choix de cartes à visibilité progressive de la version Duel.
Et un jeu vraiment accessible dès 8 ans pour des parties un peu plus courtes que son ainé. Et paradoxalement, c’est la seule des 3 versions dans laquelle on doit obligatoirement construire sa merveille pour espérer gagner car dans 7 Wonders et 7 Wonders Duel, ce n’est en aucun cas une obligation.
On y retrouvera des similitudes le plus souvent thématiques, esthétiques mais beaucoup moins mécaniques.
Un jeu léger, allégé, épuré, frais, accessible, simple, familial, différent. Et là, vraiment, on pourra proposer 7 Wonders : Architects comme la porte d’entrée du monde du jeu de société moderne. Un jeu jouable dès sa première partie pour un non initié. Car combien de personnes – moi le premier – ont voulu proposer 7 Wonders, l’ainé, comme cette porte d’entrée et s’y sont cassé les dents.
7 Wonders : Architects est un jeu d’Antoine Bauza, illustré par Étienne Hebinger. De 2 à 7 joueurs à partir de 7-8 ans pour des parties de 25 minutes. Édité par les Belges de Repos Production et distribué par le géant Asmodee.
Allez, c’est parti ; saurez-vous dès la première partie faire des merveilles ?
Retrouvez l’article complet : https://undecent.fr/2022/02/24/test-7-wonders-architects/
Vendredi
[Prochaines Sorties] Matagot #2 (mars 2022)
Voici les localisations/sorties prévues par l’éditeur Matagot pour le mois de mars 2022.
Au programme : CloudAge, Hidden Leaders, MOB Big Apple, Everdell extension Bellfaire.
Retrouvez l’article complet : https://undecent.fr/2022/02/25/sorties-matagot-mars/
A la semaine prochaine pour de nouvelles aventures !
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