Independence day: Fée Mumuz’
Tout comme dans l’industrie Vidéoludique, il y a deux types d’éditeurs dans le monde du jeu de société: Les grosses cylindrées comme Matagot, Asmodée, ou Iello par exemple, et les petits éditeurs indépendants comme ceux que je vais vous présenter dans cette chronique.
Dans l’industrie du vidéo-ludique, depuis quelques années, les jeux vidéos dits indépendants se développent et sont de plus en plus prisés par les joueurs. Certains font même plus de vente que le jeux dits AAA ( je pense notamment au plus connu: Minecraft ).
Ces jeux sont souvent plus osé, plus fouillé, plus innovants et moins chers que leurs aînés.
En parcourant les salons et les divers sites d’information des jeux de société, j’ai l’impression que cette tendance commence à émerger dans l’industrie du jeu de société. J’aime à penser que les petits éditeurs de jeux de société, à l’instar de leurs homologues vidéo-ludiques, prennent eux aussi, avec leurs jeux, plus de risques, proposent des jeux qui sont sur le papier moins ambitieux, mais qui donne une expérience ludique tout aussi valable que les gros, voire pour certains une expérience de jeu supérieure grâce à des mécaniques novatrices et des thèmes originaux.
Loin de moi l’idée de dénigrer les gros éditeurs sans qui la révolution du jeu de société et le succès grandissant qu’il rencontre actuellement n’existerais pas, mais par ces lignes je voulais mettre en avant des gens qui gagnent à être connu, souvent seuls à porter leur entreprise.
Alors voilà, c’est une petite pierre que je souhaite apporter à leur édifice. J’espère être le plus exhaustif possible, mais cette série d’articles est susceptible d’évoluer au fur et à mesure de la naissance de ces éditeurs.
Attention, cette chronique est une présentation, il n’y aura pas de critiques de jeux dans ces lignes.
Fée Mumuz’ est une petite maison d’édition créée par Benjamin Lavie en Juin 2018. Elle compte pour l’instant un seul jeu, ainsi que ses extentions: Singin’ In the Game.
La ligne éditoriale de Fée Mumuz’ est d’éditer des jeux funs et faciles à prendre en main afin de permettre au plus grand nombre de jouer à tout moment.
L’éditeur s’oriente donc vers des jeux familiaux ou familiaux +, si possible jouable de 2 à 5-6 joueurs et plus, qui durent moins d’une heure et dont l’épaisseur du livret de règles ne serait pas décourageante.
Vous pouvez trouver les jeux sur leur boutique ou dans ces structures:
Fée Mumuz’ propose aussi des animations comme des ateliers ludiques, des animations privées, récréatives, d’extérieur ou touristiques.
Singin’ in the Games est le premier jeu de Benjamin Lavie, pour 1 à plus de 50 joueurs, à partir de 8 ans pour une durée de partie de 30 à 45 minutes.
Pour mettre en place le jeu, on commence par constituer les équipes, on tire les cartes par catégories ( années 60 à 80, années 90 à nos jours, musiques urbaines, artistes atypiques, tubes inoubliables, comédie/films d’animation ) et on dispose les paquets de cartes au centre de la table face cachée. On place les différents jetons au centre de la table et chaque équipe prend un fiche score.
Une partie se déroule en 3 manches:
Manche 1:
Dans cette manche les joueurs vont trouver et/ou fredonner plusieurs titres d’un artiste. On lance alors un dé à 20 face ( qui déterminera la catégorie ) et un dé à 6 faces ( qui déterminera le nombre maximum de titre à donner ). L’équipe adverse tire une carte de la catégorie indiquée par le D20 et annonce l’artiste. L’équipe joueuse va alors donner et/ou fredonner les titres de cet artiste qu’ils connaissent. Ils marqueront 1 point pour chaque titre trouvé, 1 point supplémentaire pour chaque titre fredonné, 1 bonus de 2 points si le maximum de titres est trouvé.
Manche 2:
Dans cette manche, il va falloir trouver l’interprète des titres donnés en indice par les adversaires. L’équipe qui joue, lance le D20 pour déterminer la catégorie et le D6 déterminera cette fois quelle chanson sera donnée en indice par l’équipe adverse. Si l’équipe joueuse trouve l’artiste dès le premier indice, il marque 5 points, sinon on relance le dé et on donne un deuxième indice. Plus il y a d’indice, moins l’équipe ne marque de points.
Manche 3:
Dans cette manche les équipes tenteront de trouver et fredonner plus de titres que leurs adversaires. On lance le D20 pour déterminer la catégorie. On glisse la carte déterminée derrière une autre de façon à ne faire apparaître que le nom de l’artiste qui est lu à haute voix. Chaque équipe va enchérir sur le nombre de titres qu’ils sont capable de donner et fredonner. L’équipe qui réussi le défi marque autant de points que de titres donnés et fredonnés.
Notez que deux des catégories sont des catégories de rapidité et que plusieurs variantes sont incluses dans le jeu de base. Un mode solo et un mode coopératif existe également.
2 extensions ont déjà vu le jour: » On augmente le volume » et » le volume est à fond » qui rajoutent des artistes, des variantes, et jokers.
Le jeu est conçu comme une encyclopédie de la chanson francophone avec, extensions comprises, plus de 750 artistes et donc 15 000 titres.