[Preview] Epireia – Lutte de ligues pour l’hégémonie grecque

1 à 4 joueursSergio Matsumoto
10-12 ans et +Manon Potier
45-60 minDTDA Games
Gestion, affrontement
dés
Campagne de financement à partir
du 17 septembre 2024
Antiquité, Grèce classique, ligue de Délos
Ligue du Péloponnèse
Tarifs sur la page Kickstarter de la campagne
de financement

Epireia est un jeu de gestion prévu pour 1 à 4 joueurs (il y a donc bien un mode solo) qui se joue entre 45 à 60 minutes environ.

Sa campagne sur Kickstarter débute le mardi 17 septembre => https://www.kickstarter.com/projects/dtdagames/epireia-the-hellenic-hegemony

Créé par Sergio Matsumoto – auteur chez DTDA Games de Light Hunters, Apogée dont vous pouvez voir les articles sur undecent.fr ou encore Efemeris –, Epireia a bénéficié d’une étroite collaboration avec la chaine Youtube de vulgarisation historique Questions d’Histoire avec laquelle DTDA Games développe d’ailleurs l’application Chronica (Android et IOS) pour tester vos connaissances liées à l’histoire.

C’est non sans rappeler la collaboration de DTDA Games avec la chaine de vulgarisation scientifique de Hugo Lisoir pour le jeu Apogée.

Chronica est alimentée par les vidéastes de Question d’Histoire et vous propose de découvrir leur travail sur pléthores de périodes et de thèmes. Naviguez à travers les thématiques via la carte, réviser les fiches dédiées, mais surtout testez votre culture, seul ou à plusieurs, pour grimper les échelons du classement et être sacré seigneur de l’Histoire.

Pour en savoir plus, c’est ici => https://www.dtda.fr/fr/chronica/

Epireia est illustré par Manon Potier qui est l’illustratrice attitrée de DTDA Games.

Mais c’est quoi Epireia ?

Dans Epireia, les joueurs sont transportés dans la vibrante et tumultueuse période qui précède la guerre du Péloponnèse (431-404 avant J. -C.). Chaque joueur incarne le leader d’une puissante cité-Etat grecque – des micro Etats composés d’une ville et d’un plus ou moins vaste territoire environnant, le plus souvent doté d’un port de commerce et d’un port de guerre.

Ce leader naviguera à travers des alliances complexes et des rivalités ancestrales.

Dans Eperia, les joueurs doivent gérer la diplomatie, les conflits et les crises internes, telles que des épidémies (souvenez-vous de la mystérieuse peste d’Athènes en – 430 !) et des catastrophes naturelles, qui menacent de déstabiliser leurs cités.

Le jeu se déroule sur la carte d’une région où les mers et les terres de la Grèce antique servent de terrain pour cette lutte épique pour la suprématie. Les Empires voisins seront sources de ressources et il ne faudra absolument pas les négliger.

À travers des phases de jeu stratégiques et tactiques découpées en actes, chacun cherche à maximiser son influence, à forger des alliances ou à planifier des trahisons, le tout dans le but de dominer la Grèce classique – période située entre l’époque archaïque et l’époque hellénistique, elle correspond à la majeure partie des Vème et IVème siècles avant J.-C.., c’est-à-dire, pour les bornes chronologiques les plus courantes, depuis la victoire grecque de Salamine contre les Perses en 480 av. J.-C. jusqu’à la mort d’Alexandre le Grand en 323 av. J.-C.

Dès la mise en place, les joueurs devront former deux équipes. La Ligue de Délos affrontera la Ligue de Péloponnèse ; les joueurs pourront ensuite choisir quelle cité ils désirent diriger parmi 6 disponibles (Athènes, Sparte …) – quatre dans le prototype, quel administrateur il désire incarner (Architecte, polémarque, prêtresse …) et quelle figure influente il désire déployer sur la carte (Léonidas, Clisthène, Périclès …) tous ces choix donneront certains avantages asymétriques au joueurs pour toute la partie.

Une partie d’Eperia se divise en deux temps

  • L’accomplissement de trois actes
  • La bataille finale

Avant de débuter la partie les cartes scénario sont mélangées et on pioche une carte pour chacun des trois actes. Ces scénarios nous donnent un objectif à atteindre, une récompense à obtenir et des contraintes qui viennent modifier les règles habituelles.

Le premier joueur à atteindre cet objectif pourra récupérer le jeton militaire correspondant qui sera utile pour la bataille finale.

Chaque acte est divisé en trois phases

  • le développement
  • la diplomatie
  • la résolution

Le développement

Ce sont toujours les joueurs qui incarnent la Ligue de Delos qui début la phase de développement puis suivent les joueurs de la ligue du Péloponnèse.

Chaque joueur peut effectuer deux actions parmi trois

  • effectuer un don en offrant à leur ligue des ressources de blé, de bois ou de cuivre à partir de leur réserve personnelle. Ces ressources sont soustraites de leur plateau et ajouter à la jauge de la Ligue. Important : Faire un don permet de gagner un point de prestige (donc avancer sur la piste de prestige) et accorde divers avantages.
  • construire un seul bâtiment en dépensant les ressources requises. Les bâtiments peuvent être construits dans n’importe quel ordre. Ce qui procure divers avantages parfois immédiats récurrents ou passifs. Les bâtiments administratifs vous permettront d’activer le pouvoir de votre administrateur.
  • dépenser des ressources afin de recruter un seul jeton militaire de leur choix : hoplite (guerrier à pied doté d’un grand bouclier rond et d’une lance), cavalerie ou trière (bateau à trois niveaux de rameurs). Notons qu’il est possible de recruter des militaires de niveau 1 pour un coup de 2 ressources d’un certain type ou des militaires de niveau 2 pour un coût de 3 ressources.

Les joueurs peuvent décider de réaliser deux fois la même action.

La phase de diplomatie

C’est autour des joueurs de la ligue de Péloponnèse de débuter suivie par celle de Délos.

Les joueurs ont l’occasion de déplacer sur la carte les figures influentes qui leur appartiennent.

Certains bâtiments ou avancements sur la piste de prestige vous permettent de mettre en jeu des figures influentes supplémentaires représentées par des jetons dont les formes correspondent (rond, carré, hexagone) à la partie haute de votre plateau personnel.

Il existe différents types de lieux :

  • les empires
  • les territoires
  • les cités Grecs

Les joueurs peuvent déplacer leur figure vers ces lieux pour y obtenir des récompenses.

Cependant certains lieux sont uniquement accessibles par voie maritime ; la figure déplacée devra posséder un symbole en haut à gauche de sa carte afin de s’y rendre.

* Les empires sont des lieux permettant aux joueurs s’y trouvant de récupérer des gains à condition d’atteindre le seuil de réussite avec leur dé à 12 faces. Si un seul joueur s’y trouve, le seuil de réussite sera plus bas (entre 5 et 7). En cas de présence de plusieurs joueurs, chacun lancera le D12 par joueurs auquel on ajoute la force des figures influentes impliquées dans le combat (valeur allant de 1 à 3).

Le perdant doit rapatrier ses figures dans sa cité d’origine sans aucun gain. Dès qu’il ne reste qu’un joueur sur un territoire, il en fait la conquête et gagne les gains.

* sur une cité grec, le seul joueur restant doit un lancer de D12 pour convaincre les habitants de se battre pour lui afin de récupérer du cuivre et un jeton de combat.

Attention : les autres joueurs pourront revenir conquérir ces lieux par la suite.

A la toute fin de cette phase les joueurs récupèrent une unité de chaque ressource ainsi que les gains des bâtiments civils construits

Si l’objectif d’un scénario a été atteint

L’acte suivant débute et un nouveau tour commence.

La partie se déroule ainsi jusqu’à ce que le scénario de l’acte 3 soit complété par un joueur puis on passe à la bataille finale.

Le grand affrontement

Les joueurs de chaque ligue commencent par récupérer tous les jetons militaires accumulés durant la partie puis décident comment les répartir sur le plateau champ de bataille en les plaçant face cachée sur les emplacements du même type.

Les joueurs ont la possibilité d’envoyer au combat jusqu’à trois figures influentes qui toutefois avaient déjà été déployé sur la carte. Une figure pourra être jouée face cachée sur chaque front, le flanc, le centre et la mer.

Les cartes sont ensuite dévoilées et l’affrontement peut commencer.

La bataille débute sur le flanc où les jetons d’une colonne sont dévoilés.

Les joueurs de chaque ligue décident simultanément s’ils désirent envoyer leur figure influente au combat. Sa valeur de combat est alors ajoutée au total et cette figure ne pourra plus se battre de la partie.

  • La ligue avec la plus grande puissance dans cette colonne remporte l’affrontement
  • La Ligue qui remporte la majorité des trois colonnes gagne le front
  • La Ligue qui remporte la majorité des trois fronts gagne la partie.

Comme pour toute campagne de financement participatif, nous avons reçu un prototype. Tous les éléments sur ce plateau seront changés, améliorés avec des matériaux de choix car là, à part les cartes et les jetons, le reste est du 100% proto.

Dur de se faire un avis de la qualité finale mais par expérience des jeux précédemment sortis chez DTDA Games, la qualité ne peut être qu’au rendez-vous.

C’est un jeu où l’Histoire avec un grand H prend une grande place : les scénarios, les personnages, les lieux. Tout est historique. Nous n’avons pas à faire à un jeu mythologique. Il n’y a pas de fantastique. Pas de Zeus ou Poséidon à incarner ou qui viennent vous chatouiller les orteils. Même si la mythologie est omniprésente dans le monde grec par le biais du culte voué au panthéon des divinités classiques.

L’auteur ayant collaboré avec la chaine Youtube Question d’Histoire, les éléments restent donc tout à faire empreints de réalisme historique. La Grèce classique étant à l’honneur, vous serez bien immergés dans un ensemble où tout rappelle cette période historique : on parlera d’hoplites, de trières, de la peste athénienne et j’en passe. Les 5 cartes que possèdent chaque cité différente nous la réalité historique avec des personnages avec lesquels il faudra composer.

Mais ce sont avant tout les scénarios qui feront de ce jeu, un jeu historique.

J’apprécie tout particulièrement le travail artistique de Manon Potier. Depuis Light Hunters et ses illustrations à l’encre de Chine, son style – clivant – m’a toujours interpellé et séduit.

Les illustrations d’Epireia ne font pas exception.

Des traits fins, un mélange de beige, rouge orangé et noir réussi.

Et un beau contraste avec la map et ses tons foncés.

Sur le prototype, le contraste sur la map même n’est pas énorme mais il tient juste de la qualité d’impression (elle est imprimée sur du papier normal et sûrement avec une imprimante à jet d’encre, c’est vous dire).

Cela ne posera surement plus de problème dans la version finale !

Attention, ce n’est pas un khora 2.0 !

Mise en situation

Le plateau central représente la Grèce bien entendu et autour les empires voisins (Syracuse, Egypte, Phénicie, Macédoine, Carthage, Perse) avec lesquels on pourra commercer.

Sur le plateau personnel de la cité choisie (Athènes, Sparte, Corinthe, Delphes), on retrouve nos trois ressources principales (blé, bois et cuivre) qui vous permettront notamment de construire des bâtiments.

Chacun reçoit un administrateur (marchande, polémarque, architecte, prêtresse, archonte ou trapézite) qui est représenté par une carte avec un pouvoir. Exemple : le polémarque reçoit gratuitement un jeton Cavalier de niveau 1. L’asymétrie de départ est donc au programme.

Dans la partie droite de notre plateau nous trouverons des bâtiments que vous allez pouvoir construire (militaires, religieux, civils ou politiques) et enfin des bâtiments liés à votre administrateur.

Chaque cité a cinq cartes, on en choisit une au début. Ce sont des figures influentes de sa cité qui vont nous servir à voyager en Méditerranée pour récolter des ressources, se faire de nouveaux alliés et se bagarrer pour la grande bataille.

Et ce ne sera pas tout à fait du chacun pour soi. Vous avez deux ligues : Ligue du Péloponnèse et la Ligue de Délos – et son fameux trésor – que vous soyez deux, trois ou quatre joueurs vous allez forcément vous partager sur ces deux ligues. Il y a un petit côté équipe et alliance politique.

Un rythme en deux temps

Ce jeu se joue en deux grandes parties. On va d’abord devoir résoudre un scénario en trois actes, un peu comme une bonne tragédie grecque, avec des objectifs à chaque acte.

Vos figures influentes vous permettront de vous donner un petit coup de pouce pour augmenter vos ressources et pouvoir construire et recruter. Par exemple j’ai Clisthène qui augmente de 1 le bois perçu sur un territoire.

Ensuite c’est la grande bataille pendant laquelle toutes les unités militaires qu’on a accumulées sur notre petit plateau vont être retournées ; et on va faire la guerre.

Une pièce en trois actes

On commence par le premier acte tiré d’un scénario choisi parmi les deux disponibles – dans le prototype – ; il y en aura plus, au moins 3 en fonction des stretchs goals de la campagne.

Vous avez un petit texte historique qui vous met bien dans le contexte. Exemple, dans les Voyages d’Hérodote, une vingtaine de lignes nous en apprendront davantage sur ses explorations du Nil jusqu’à Byzance. Dans les Mystères d’Eleusis, vous saurez tout sur un mystérieux culte … Je vous avais prévenu, c’est précis historiquement, citations à l’appui.

Il y aura principalement un objectif, par exemple construire deux bâtiments religieux par cité et donner quatre blés par cité dans la réserve de la Ligue.

Une fois qu’on gagne le premier acte on finit le tour, on passe à l’Acte deux, puis trois.

Des tours de jeu bien distincts

* Dans la phase de développement on peut faire deux actions, ça peut être deux fois les mêmes parmi trois différentes :

– construire un bâtiment qui a un coût en ressources indiqué au-dessus de chaque bâtiment. Quand je l’aurai construit, je vais y mettre un petit jeton et bénéficier d’un effet immédiat ou un effet à chaque tour. Vous pouvez construire les bâtiments dans l’ordre que vous voulez. Exemple : un bâtiment civil me coûte 2 bois que j’ai en début de partie donc je mets ma jauge à zéro et dorénavant je vais recevoir 1 blé de plus par tour, pratique. Puis je vais construire un bâtiment administratif ce qui va me permettre de déclencher le pouvoir de mon administrateur (l’Archonte par exemple qui me permet de construire gratuitement un bâtiment civil). Bing.

– dépenser des ressources pour augmenter sa jauge de prestige qui va me faire gagner des effets. Plus mon prestige est élevé plus je vais devoir dépenser de ressources pour progresser sur cette même jauge.

– produire des jetons armés en en payant le coût. Il y a un petit tableau à ce sujet qui est marqué sur l’aide de jeu sachant que pour avoir accès à des armées de niveau 2, il va falloir développer des bâtiments militaires.

Et ce sera toujours la Ligue de Délos qui commence dans cette phase !

Cette phase est assez rapide puisqu’on fait deux actions qui sont simples à réaliser et qui peuvent même être identiques. C’est forcément un peu plus long à 4 joueurs.

* la phase de diplomatie

C’est là où nos figures influentes vont servir puisqu’on va les envoyer pour essayer d’avoir des nouveaux alliés, de nouvelles ressources ou équipements.

Là, c’est la Ligue du Péloponnèse qui commence. Exemple : j’envoie Laï de Corinthe en Égypte en y plaçant son jeton ce qui me permettra éventuellement de gagner du blé et son pouvoir c’est de gagner un blé supplémentaire. C’est du gagnant/gagnant 😉 Mais attention, le gain ne se résout pas maintenant. Si j’avais eu Clisthène, on aurait pu l’envoyer en Perse pour essayer d’obtenir une trière qui sont les unités navales de l’époque.

Sinon, on pourra se retrouver à plusieurs sur un même lieu mais la compétition serait un peu plus ardue pour obtenir le gain.

Une fois qu’on a placé ses jetons, il faut voir si on arrive à négocier avec nos interlocuteur …

* La phase de résolution

On va d’abord regarder si nos figures influentes se trouvent sur un empire (c’est la négociation avec les Empires). Si c’est le cas, on lance le dé à 12 faces (D12) et on va voir si on peut prétendre récolter quoi que ce soit.

Exemple : il y a une figure influente en Égypte. Elle est seule, je dois faire 5 ou plus pour pouvoir gagner les ressources (dans ce cas le blé) qui sont liées ; si par contre il y avait eu deux figures influentes ça aurait été plus difficile avec 7 ou plus à réaliser.

Précision : Vous avez des territoires (5 au total) qui ne sont accessibles que par la mer (présence d’une petite icone). Si ta figure influente a ce même symbole, elle peut y aller, sinon … non !

Là, c’est évidemment ce qui va un peu repousser les joueurs voulant tout maîtriser. Un dé à douze faces, c’est très aléatoire surtout si vous avez des Empires qui demandent minimum 7 (Perse ou Syracuse). Mais heureusement, vos figures influentes ne sont pas là pour rien. Elles permettent d’ajouter de 1 à 3 points à la valeur du dé. Ouf.

On fera de même si on est sur des cités grecques avec un lancer de D12 également.

On regarde ensuite en fin de phase la production de notre cité. Chaque cité va produire une ressource de chaque type issue de nos bâtiments.

On peut vite produire différentes ressources. Si on en a beaucoup justement, il faudra en profiter lors d’une prochaine phase de développement pour acquérir un autre personnage influent même s’il deviendra plus coûteux puisque plus on recrute de figures influentes, plus le coût sur la piste de Prestige augmente ou recruter des unités militaires (hoplite, cavalière, trière) de niveau 1 d’abord, puis de niveau 2 lorsqu’on aura construit des bâtiments militaires.

On vérifie ensuite si les objectifs sont atteints. Si ce n’est pas le cas, on recommence à la phase de développement.

Lorsqu’on gagne une unité militaire avec une cité grecque neutre, on ne la met pas directement dans sa réserve d’armée, on la met dans la réserve de sa Ligue avec le jeton correspondant car un joueur pourrait venir plus tard voir les Spartiates par exemple pour lui piquer cette armée puisqu’il change de camp.

Précision : il peut y avoir des scénarios où il y a des Brigands sur des territoires. Avant d’accéder à un territoire, avant d’accéder à un territoire, il va falloir faire un lancer de dé et comparer la force de votre figure influente à la force des brigands.

Une fois les objectifs des trois actes résolus, on passera à la Grande bataille.

La Grande bataille !

On retourne nos plateaux de réserve d’armées pour qu’ils deviennent le champ de bataille.

On organise dessus nos jetons militaires recrutés tout au long de la partie sous lesquels se trouve une valeur plus ou moins forte (valeurs jusqu’à 10).

Le champ de bataille il est divisé en trois secteurs vous avez : le flan à gauche, le centre et la zone maritime à droite. Chaque secteur est divisé lui-même en trois colonnes que l’on va résoudre à chaque fois.

Pour gagner un secteur, il faudra avoir gagné la majorité des colonnes de ce secteur.

On commence par le flanc, puis la première colonne du flanc et ainsi de suite (Centre puis zone maritime). On compare les valeurs.

Précision : On a placé nos figures influentes sous les différentes zones du champ de bataille et on va pouvoir les activer quand on le souhaite pour ajouter la valeur qu’il y a sur la carte (de 1 à 3 en fonction de la figure influente). Cela peut tout à fait faire pencher la balance de votre côté. Utile. Mais attention à ne pas la dépenser pour rien !

Incarnez des figures influentes d’une cité grecque (Athènes, Sparte, Corinthe ou Delphes) et rejoignez la Ligue de Délos ou celle du Péloponnèse !

Voici là un jeu de gestion contenu en terme de durée et de matériel et très structuré au niveau de la mécanique de jeu :

  • placement sur carte,
  • collecte et gestion de ressources,
  • recrutement d’unités militaires,
  • construction de bâtiments.
  • résolution d’affrontements
  • alliances et contestations résolus par des jets de dés
  • recrutement de figures influentes et effets de cartes et de personnage de votre cité

Le tout organisé par scénarios historiques en 3 actes se terminant par une Grande bataille conditionnée par tout ce que vous avez fait auparavant (on collecte, construit et recrute en lançant de temps à autre des dés).

Le hasard des lancer du D12 n’est pas punitif lors des Actes des scénarios puisque cela concerne des collectes de ressources, d’unités militaires ou des escarmouches) puis des choix de révélations de jetons sur les champs de bataille de la Bataille finale. Une grande bataille que l’on a hâte de jouer !

C’est fluide, prometteur au niveau du matériel et immersif historiquement. Ce jeu de Ligue contre Ligue est donc bien simulé. On prend plaisir à faire sa petite stratégie et à préparer le tout pour le dénouement final. Et j’adore le design.

La campagne de financement commence mardi 17 septembre. A vous de jouer !

https://www.kickstarter.com/projects/dtdagames/epireia-the-hellenic-hegemony

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4 réponses

  1. SebO dit :

    Bonjour et merci pour cet article.

    Je suis un allergique du hasard, et là, bien qu’on puisse le modérer avec les administrateurs, je crains que ça ait un impact psychologique négatif sur ma personne. Mais j’attends de voir les différents retours pour savoir si c’est trop hasardeux pour moi. 🙂

    Dans la bataille finale, vous dites que certaines unités vont jusqu’à une valeur de 10. Comment obtient-on les valeurs les plus fortes ? Quel écart par type d’unité il y a entre les plus faibles et les plus fortes ?

    Merci par avance.

    SebO

    • Laurent dit :

      Le hasard concerne des actions de récolte de ressources, pas d’affrontement donc l’impact est mineur. Donc ça passe même pour moi qui suis un peu allergique au hasard.
      Pour ce qui est des valeurs, il s’agit dans le prototype que j’ai testé du verso des jetons que l’on va révéler. De mémoire, c’est un hoplite de niveau II qui avait cette valeur.

      • SebO dit :

        Merci pour ce retour. Et concernant ces fameuses unités pouvant aller jusqu’à 10. Pour cet hoplite niveau 2 par exemple, ça va de 10 max à combien au minimum ? C’est aussi un hasard quand on pioche l’unité donc ?

        • Laurent dit :

          Oui il y a une part de hasard dans cette pioche même si les unités de niveau I ont forcément une voileur moindre que les unité de niveau II. Je n’ai plus sous les yeux les jetons donc difficile de dire les valeurs exactes.

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