[Festival] Jeux et Cie d’Epinal 2024 – Quand les jeux jouent au Caméléon

La douzième édition du festival Jeux et Cie s’est tenue au Centre des Congrès d’Epinal, avec 6500 m² de stands et plus de 500 tables de jeux s’il vous plait. Ce n’est pas pour rien qu’Epinal est devenu en quelques années le 4ème festival du jeu de France. Et cette année ne déroge pas à la règle avec un nouveau record de fréquentation battu avec environ 15 500 joueurs (on a chacun reçu notre p’tit autocollant à l’entrée pour nous compter).

Organisé par l’association Pl’Asso Jeux d’Epinal, et avec la présence de ludothèques, d’éditeurs, de boutiques spécialisées et d’autres associations, le festival a encore permis de faire jouer, jouer et encore jouer.

Avec plein de tee-shirt orange pour nous accueillir. Un festival pour le public et pas ou peu de rencontres pro formelles.

Des espaces de jeux différents étaient mis en place : jeux de plateau, de cartes à collectionner, de rôle, de figurines, des jeux classiques, jeux du monde et jeux anciens, des jeux d’adresse, un espace dédié aux enfants, et une grande zone prototype de plus de 30 tables (une dizaine de plus que l’an dernier me semble-t-il). Du classique maintenant pour un festival de cette ampleur.

UnDéCent avait décidé d’y faire un petit tour le dimanche mais nous parlerons un peu de ce qui s’est passé dès le vendredi puisque ce qui s’est ensuite passé le dimanche y est directement lié.

I. Une marmelade de jeux au programme

Nous commençons par une nouveauté sur le salon, une game jam a vu se confronter vendredi, de 17h à 3h du matin, des équipes de trois game designer (auteurs de jeux quoi) tirées au sort qui se sont mises au défi de créer un jeu entièrement inédit en 10h de temps.

Cela reprend ce qui se fait déjà un peu ailleurs (comme FLIP de Parthenay depuis une dizaine d’années par exemple) ou ce qui a pu se développer pendant le confinement avec le site (fermé depuis) et la page facebook Do it Your Game PNP fr.

Une game jam avec comme pitch : « Vous êtes un groupe de voyageurs interstellaires dont l’histoire ne demande qu’à être racontée. Vous allez devoir construire votre histoire au fur et à mesure des planètes que vous allez décider de visiter. Donnez tout pour convaincre votre capitaine d’aller là où vous avez tout intérêt d’aller… »

Le jeu Space Trip imaginé par l’équipe Amélie, Paul et François sortira gagnant. Un jeu prévu pour 3 à 8 joueurs, pour des parties de 20 – 30 minutes à partir de 8 ans. Je n’en sais pas plus sur le jeu, de sa mécanique de jeu à son matériel.

Pendant ce temps, il y a même eu un match d’impro voyant s’affronter deux équipes locales sous la houlette de la Compagnie des Joli(e)s Mômes. Une autre manière de jouer en fait pendant que des auteurs improvisaient un jeu. Nous les avons retrouvé lors de la cérémonie des Caméléons d’Or.

II. Caméléon d’Or – Première expérience inédite sur un salon

Cela faisait déjà quelques temps que Dan Thouvenot avait parlé de la volonté de décerner un prix pour les illustrateurs de jeux de société lors du festival d’Epinal.

Épaulé par un groupe de 5 dames, Dan a rejoint (où a été à l’origine je ne sais pas trop) d’une commission dont le but était d’organiser un prix récompensant les meilleurs illustrateurs de jeux.

Le plus « simple » étaient de juger le travail fait sur les couvertures de boîtes de jeux, dont celle d’une catégorie Espoir pour illustrateur amateur/semi-pro.

Il y avait 5 catégories :

  • Enfant,
  • Famille,
  • Expert,
  • Prix du public
  • catégorie Espoir qui correspond à l’illustration du jeu primé de la game jam.

Le jury qui allait récompenser 4 des 5 catégories était composé de :

  • Dan Thouvenot (le régional de l’étape, éditeur, auteur et illustrateur),
  • Magali Villeneuve (illustratrice réputée de jeux à licence),
  • Théo rivière (auteur et personne prête à épauler les jeunes auteurs amateurs sur sa chaîne Twitch),
  • Pénélope gamingfr (influenceuse, déjà jury de l’As d’Or)
  • Gilles Francesco (illustrateur de couverture de romans et directeur artistique des imaginales d’Épinal).

Ils ont eu une nuit courte pour faire leur choix parmi les jeux sélectionnés et surtout parmi les illustrations réalisées pour Space Trip (puisque celles-ci se sont terminées samedi soir).

Le public, lui, a pu voter tout le samedi de 10h à 22h pour le prix public.

Invité pour UnDéCent pour cette cérémonie de remise des trophées le dimanche après 11h, c’est avec ma femme que nous rejoignons plutôt en avance la salle feutrée de l’auditorium.

Le salle n’est pas pleine et c’est normal, le parterre étant composé de quelques éditeurs, officiels, influenceurs et de bénévoles. Et de toute façon ce prix est nouveau dans le paysage ludique actuel et il faudra qu’il s’y fasse une place.

Une cérémonie teintée d’humour de qualité, avec un maitre de cérémonie en la personne de Matthieu Lanvin (directeur éditorial chez Blue Orange, auteur du jeu Edenia) qui saura user de calembours de haute volée.

Cette cérémonie dense mais non rébarbative où les membres du jury sont venus commenter la remise de leurs trophées fut même entrecoupée de mini spectacles d’impros.

Les trophées originaux ont été réalisés par Loïc Wagner, artiste plasticien local, dont les créations sont le plus souvent inspirées de personnages imaginaires fantastiques, comme vous pouvez en juger sur les photos.

Parlons des couvertures primées par le jury

  • Catégorie Enfant

C’est La Chasse aux Monstres, illustré par Rémi Leblond (qui a déjà illustré le jeu Birds) et édité par Bankiiiz Editions, qui l’emporte face à deux jeux dont les illustrations tiraient sur les tons pastels (Ma Vie de Renard et Des Souvenirs Plein le Ciel). Le jury a justifié son choix par la cohérence entre le jeu dans lequel il faut dessiner des monstres et la couverture constituée de centaines de monstres différents, comme dessinés par les joueurs du jeu. J’ai apprécié les couvertures des jeux sélectionnés qui collent bien à l’univers enfant. Notre regard d’adulte est surement biaisé par des attendus qui pourraient être en décalage avec ce qui pourrait « séduire » un enfant joueur. Ne faudrait-il pas penser dans ce cas à faire voter des enfants ? C’est juste une idée, pas une critique. Et en choisissant des enfants joueurs, et d’autres moins ?

  • Côté Famille

C’est le jeu Perspectives avec une couverture illustrée par Julien Rico (dont le style est bien reconnaissable) et édité par Space Cowboys qui remporte le trophée. Cette couverture joue sur 3 couleurs : rouge orangé, noir et blanc. Elle fait très seventies et offre un style plutôt percutant que l’on peu retrouver dans certains illustrations de superhéros. Il se démarque de la production artistique habituelle de couverture de boîtes de jeux. J’aurais plutôt porté mon dévolu sur the A.R.T. Project que l’on doit à Vincent Dutrait dont le style m’a toujours plu. Le 3ème finaliste Résistance n’a pas su s’imposer.

  • Catégorie Expert

Les jeux experts ont souvent des couvertures complexes qui doivent à elles seules résumer le cœur du jeu. C’est La Famiglia, localisé par Supermeeple qui a été choisi et je ne peux que féliciter le jury. J’adore le style de Weberson Santiago. C’est tranché, ça passe ou sa casse la plupart du temps auprès du public. Le choix de l’assemblage des couleurs est souvent surprenant, mais là peut-être un moins que dans d’autres certaines de ses productions. Les dauphins sont Destinies est beaucoup plus classique alors que Septima s’exprime dans un monde plus enfantin tout en étant un peu intriguant.

  • Et le Trophée Espoir ?

Je vous ai parlé de Space Trip, gagnant de la game jam, car il a donné lieu à une expérience inédite : Le jeu a été transmis à des illustrateurs (amateurs ou semi-professionnels) pour participer à un concours qui avait pour mission, le samedi, en 12 heures, de réaliser – en présentiel ou à distance – l’illustration de la couverture du jeu.

Initiative des plus louable, avec à la clé – pour les gagnants et participants – des accès à des formations de painting digital, et des bons petits paniers garnis. Et un peu de visibilité aussi !

C’est Pok qui réalise la meilleure couverture parmi les 14 travaux proposés.

La couverture gagnante

  • Et qu’a décidé le public ?

Le public qui a voté toute la journée du samedi a porté son choix sur Destinies Sorcebois, illustré par Davic Kovacic et édité par Lucky Duck Games.

On est dans de la light fantasy très classique mais qui fait mouche, avec une anthropomorphisation sensée montrer une tension qui s’exprime avec une antre prête à attaquer les héros, le tout dans une forêt au cœur de la nuit.

Une première édition des Trophées des Caméléons très réussie qui ne demande qu’à confirmer son statut de prix des illustrateurs en attirant encore plus d’éditeurs prêts à jouer le jeux et davantage d’illustrateurs pour le Trophée Espoir.

IV. Un p’tit tour côté salon ? Mais alors express

Clairement nous avons plus échangé avec des éditeurs et des auteurs que joué.

Ghost Dog Games

Il y a toujours une petite nouveauté sympa à découvrir sur le stand d’Antoine Davrou à la tête de Ghost Dog Games (ex Superlude pourrait-on dire).

  • Yellow Brick Road

Nous avons joué à la version définitive de Yellow Brick Road après l’avoir playtesté sur Paris Est Ludique en juillet dernier.

Nous avions fait sur la page facebook d’UnDéCent l’annonce de la sortie de la gamme Feux Follet à laquelle fait partie YBR. Des jeux minimalistes, tout en papier et carton tenant dans une petite boîte. 0 plastique. Les 3 premiers volumes de la gamme (avec Migo et Crazy Sherlock) sortiront en juin.

C’est par ici le post dédié sur Facebook.

Yellow Brick Road est un jeu rapide en duo, de pose de cartes. Un jeu de connections avec interaction de blocage, signé par l’Alsacien Samuel Sinniger (c’est son premier jeu).

Vous y incarnez les bâtisseurs de la Route de briques jaunes qui s’étend à travers le pays d’Oz avec pour mission de l’étendre davantage (mais en restant dans un périmètre très réduit de 3×3 cartes au final). Ne vous emballez pas, c’est un jeu abstrait malgré la thématique avancée du magicien dOz utilisée.

Mais vous êtes gênés dans vos projets par les facétieux Singes ailés. La règle est simplissime. A chaque tour de jeu, avant que le joueur dont c’est le tour pose une carte parmi deux cartes qu’il a en main (on en reçoit une au début puis on pioche à chaque tour), le joueur adverse retourne un des jetons Singe préalablement placés lors de la mise en place à l’extrémité des lignes ou des colonnes de son espace de jeu, empêchant ainsi la pose d’une carte sur la ligne ou la colonne désignée. Votre objectif : forcer votre adversaire à jouer ailleurs. C’est ce qui fait le twist du jeu.
Au final, construire la route la plus longue possible en évitant les culs-de-sac ne sera pas chose aisée. Les cartes étant rectangulaires, la pose se faisant à la verticale, il n’y a que deux sens de pose. Les chemins seront plus ou moins tordus et il faudra surtout bien jouer avec les chemins provenant des angles pour optimiser votre route.



A cela s’ajoute quelques cartes spéciales que vous aurez peut-être la chance de piocher. Elles permettront l’inversion de cartes adjacentes ou elles vous prémuniront du Singe ailé qui est sensé être bloquant.

C’est un jeu simple qui a bien plu au public qui est venu le découvrir sur Epinal. Il ne faut pas se le cacher, le hasard de la pioche joue beaucoup, les parties sont rapides ce qui permet d’en faire plusieurs de suite. C’est accessible à vraiment tout le monde. La direction artistique est bien tranchée et plutôt réussie même si le thème ne saute pas aux yeux.

  • Crazy Sherlock

Le jeu Migo nous a paru plus léger alors que Crazy Sherlock a cartonné de fou (jeu de mot) auprès des festivaliers. Mais nous n’étions pas assez nombreux pour y jouer au moment où cela se présentait (il faut être 3 minimum).

  • Myriades

Toujours sur le stand, une valeur sûre qui fonctionne à tout les coups à de nouveau fait parlé d’elle, à savoir Myriades, un jeu mêlant rapidité, observation et manipulation.

Tout a été vendu. Ce qui veut en dire beaucoup.

Voir l’article complet sur UnDéCent => https://undecent.fr/2023/05/02/test-jeu-myriades/

  • Fruit of the Doom

Nous en avons profité pour jouer à un autre titre qui sortira plus tard. Fruit of the Doom (si vous voyez là une allusion à la célèbre marque de tee shirt Fruit of the Loom, vous avez tout bon). Et la votre destinée (doom en anglais) ne sera pas de collecter le fruit de votre travail (loom : le metier à tisser) mais bien de collecter des fruits tout court qui vous rapporteront des PV positif ou négatif.
Et cette découverte fut vraiment vraiment bien.

Comment ça se passe ?

Les cartes comportent d’un côté de 1 à 3 fruits identiques (fraise, pomme, cerises, myrtilles, banane, raisins, orange) surmontés d’une valeur allant de – 3 à + 4, de l’autre côté un personnage surmonté de ces mêmes fruits. Puis 8 mini-cartes de couleur noire d’un côté, avec une des 8 catégories de fruits de l’autre.
On mélange les mini-cartes avec lesquelles on constitue le haut de 8 colonnes. En dessous de chaque colonne on dispose au hasard 3 cartes sur le face fruits/valeur. Pour plus d’incertitude, deux cartes en tout et pour tout sont placées face personnage+fruit (donc on ne voit pas la partie valeur).
On retourne les mini-cartes qui laissent apparaitre un des 8 fruits au-dessus de chaque colonne. Mais On en retourne visible 6 sur les 8 face fruit.

La mise en place est faite et on peut commencer à jouer : à tour de rôle, on prend une carte d’une des colonnes. On la place devant soit en la retournant pour faire apparaitre la face personnage/fruit (on oublie donc la valeur qui ne sert plus). Cela commence notre collection que l’on fera par type de fruit. Jusque-là rien d’original.

Le twist ?

Dès que la 2ème carte d’une colonne est prise, la 3ème carte remonte pour devenir – avec sa valeur entre -3 et +4 – la valeur étalon du fruit qui était au dessus de la colonne. Exemple : Sur la 3ème carte de la colonne Myrtilles j’avais par exemple la valeur -2. Je place cette carte en haut de la colonne. Je recouvre les fruits de la carte par la mini carte myrtilles (on ne tiend donc plus compte des fruits qui sont dessous).

Exemple de comptage de fruits collectés : j’ai pris au fur et à mesure des tours 2 cartes comportant chacune 2 bananes, 1 carte avec 3 cerises et 1 avec 1 fraise et 1 autre avec 2 fraises. J’ai donc au total 4 bananes, 3 cerises et 3 fraises.

Et du côté du comptage, ça donne quoi ? Lors de différents tours, les 2 cartes des colonnes banane, cerises et fraise ont été prises. A chaque fois chaque 3ème carte remonte et on la glisse sous la mini-carte fruit du haut de la colonne pour ne laisser apparaitre que la valeur de la carte qui devient la valeur étalon du type de fruit. Les valeurs suivantes apparaissent : +1 pour les bananes, -2 pour les cerises, +2 pour les fraises. A ce stade de la partie, j’ai donc +4 car [(4x+1)+(3x-2)+(3x+2)].

Chaque choix sera cornélien : est-ce que je prends pour scorer dans une collection dont je connais déjà la valeur, est-ce que je prends pour faire monter une carte qui pénalisera un adversaire quitte à ce que cela ne me rapporte pas grand chose voire me pénalise – mais moins que mes adversaires, est-ce que je fais un pari sur l’avenir ?
A cela, ajoutons l’incertitude de 2 cartes dont les valeurs n’apparaissent pas et qui seront révélées ultérieurement ainsi que deux fruits qui ne sont pas révélés/ Tout cela peut changer le scoring.

C’est simple, accessible, calculatoire surtout avec les cartes négatives qui peuvent bien vous plomber. Une belle surprise.

Nous avons enfin testé un jeu de Benoît Turpin et Alexandre Aguilar pour lequel je ne peux pas vous dire grand chose et un autre jeu plus expert qui est en cours d’équilibrage ! Mais chuut, ce sera pour plus tard tout cela.

Multifaces Editions

  • Minuit, Meurtre en Mer, 2ème Edition, Intégrale.

Un petit tour chez les Alsaciens de Multifaces Editions avec le titre Minuit, Meurtre en Mer 2ème Edition Intégrale.

L’occasion de commencer à le tester pour en parler davantage sur UnDéCent. Voici déjà un premier post à son sujet sur UnDéCent => https://www.facebook.com/undcent/posts/pfbid0tNv7Us5Wu4aYx1DoCSnc5CCX7NnZUJUVSdm5HHycWqurC5i5tzY4z3M9oPp2Uj3Kl

Un article complet suivra ainsi que la présentation de cette maison d’édition.

  • Modern Zoo

Nous avons jeté un coup d’oeil sans pouvoir le jouer au futur jeu expert Modern Zoo dans lequel vous venez d’être nommé directeur d’un zoo accueillant des animaux sauvages parmi les plus menacés de la planète. Et ce n’est pas Ark Nova !

Chaque manche se compose de 2 phases :

  • Une phase Zoo : dans le sens horaire, chaque directeur à son tour peut jouer 2 actions Standard et 1 action Scientifique, puis reçoit son revenu courant (3 à 5 pièces) et des points de Réputation (1 à 3 points) selon le Niveau de son zoo, ainsi que d’éventuels revenus et points additionnels grâce à ses Structures.
  • Une phase Événement : l’événement de la Saison est résolu et celui de la nouvelle Saison est révélé, les joueurs prennent également connaissance des indications sur celui de la Saison d’après.

Présenté un peu à la volée, ça à l’air super intéressant, fluide et riche. Avec plein de modes de jeux différents. Plus qu’à trouver une DA qui colle bien.

Une sortie prévue pour 2025 en passant par une campagne de financement participatif !

Toko Maja de Fish in the Sea

En fin de salon, nous étions sur la zone prototype et nous avons pu voir en fin de salon Clément de la nouvelle maison d’édition mosellane Fish in the Sea pour son excellent jeu de collection de brelans Toko Maja qui est en financement sur Ulule jusqu’au 13 avril.

Un jeu dont les tables n’ont pas désempli du week-end.

Nous en avons déjà un petit peu parlé sur UnDéCent via ce post Facebook => https://www.facebook.com/undcent/posts/pfbid022uJySLmFdM1ivbm2kfaLZNNNsRqFfymbFBprRBBP69V7XDKVfzL9zt1ZuF9K33uGl

Un article complet est prévu avant la fin de la campagne. Donc c’est pour très très bientôt !

Isabelle Meyer et son jeu Memo Punto.

Un jeu malin en mode mémory-tactile. Un jeu qui mérite une édition !

Le livre d’or du jeu sur le salon fut plus qu’élogieux et à juste titre. Une règle simple, des moments intenses et accessibles à tous.

Qu’est-ce qu’on y fait ?

L’objectif du jeu sera, après l’avoir mémorisé, de reproduire un figuré sur son plateau personnel, un masque sur les yeux, en prenant des jetons en bois d’une réserve commune. C’est fun et cela développe drôlement la manipulation et la mémoire.

Il y a 3 niveaux de figurés que l’on peut mixer à volonté. C’est fun. Pour l’instant en bois, ce jeu peut tout à fait se faire avec des plateaux en carton.

Il y a même un mini Punto pour une version voyage ou pour les plus petits doigts.

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