[Entretien avec ] Yves Hirschfeld, le troublion ludique
J’ai l’immense plaisir d’interroger Yves Hirschfeld, l’auteur, entre autres, de Taggle!, Buzzer F*cker ou Speech.
Peux-tu en quelques mots nous parler de toi et décrire ton parcours ?
À la base je suis acteur et metteur en scène. Le jeu. Très rapidement j’en suis venu à écrire des pièces de théâtre et des émissions déconneuses pour la télé, que je réalisais moi-même (pour TF1, Canal+, Disney chanel, Gulli et d’autres…). Le jeu. J’ai aussi été réalisateur de pubs. Et puis j’ai écrit beaucoup de chansons pour des groupes de rock que je mettais souvent en scène. Toujours du jeu. Et tant qu’à faire j’écris aujourd’hui encore des bouquins qui ont la prétention d’être souriants, sans doute également par jeu, celui de la comédie. Enfin, je dessine comme on joue, en créant des tranches de vies loufoques (Voir Facebook et Twitter). Mais le jeu dans tout ça ? Le vrai, celui pour lequel tu m’agonise de questions ? Depuis les années 80’, tout en menant ma carrière d’acteur, auteur, réalisateur, j’inventais des jeux de société. Rapidement, ou plutôt miraculeusement, je suis parvenu à me faire éditer. D’abord chez Schmidt France avec 4 déclinaisons sur les fables de la Fontaine (créées avec mon pote Gilles Monnet), puis « Comédia » (créé avec Franck Arguillère), un produit ludique issu des cours de théâtre que je dispensais et enfin « Ambition » un grand jeu de business (toujours avec G. Monnet) chez Schmidt Allemagne et France, presque vainqueur du célèbre « Spiel » et « dé d’or » en France. On a ses lettres de noblesse. J’ai également commis le « jeu des Crados », (Habourdin). Et Bim ! Ma place dans la lumière ludique se précisait vaguement. Je devenais légitime. Un peu. Durant de nombreuses années, le jeu vidéo avait supplanté l’objet carton et petits cubes à pousser. Dès lors, je me suis contenté de faire éditer et rééditer « Comédia ». Quatre parutions, dont Asmodée et Cocktailgames. Et puis un jour, j’ai proposé à mon pote Fabien Bleuze une idée qui traînait dans mes tiroirs. Nous étions auteurs tous les deux de séries pour Canal+ mais lui, ignorait tout du monde ludique. Nous allons y revenir.
Enfant quel joueur étais-tu ? Quels étaient tes jeux de chevet s’il y en avait ?
Je jouais très peu à des jeux de société officiels. Je préférais inventer des délires en réunissant les copains. Exemple : dévaler à skis les escaliers sur trois étages de la maison de ma belle-mère de l’époque. J’avais la vingtaine. J’étais exclusivement comédien, immergé dans ma bulle, dans mes textes, sur scène ou dans les bistros. Un comédien n’a pas besoin de jouer ; il fait ça tous les jours. Pour autant, tel un adulescent hors de tout contrôle, je construisais alors des parcours de billes dans toute la maison afin de passer la nuit en compétitions farfelues, accompagné par d’autres jeunes gens attardés. Ou encore, je sautais, pieds nus, dans une pièce obscure, sur une boite de punaises, renversée sur le sol. Celui qui récupérait le plus de punaises, plantées sous ses pieds, gagnait. On savait s’amuser, à l‘époque ! Plus jeune, je ne me souviens pas vraiment. Il me semble qu’entre 6 et 15 ans j’étais trop préoccupé à tenter de draguer les filles, sans connaître les règles du vrai jeu de l’amour. Ce furent mes premiers « escape games », sauf que c’étaient les filles qui s’échappaient en moins d’une heure.
Un jeu en particulier t’a-t-il fait basculer dans le jeu de société « moderne » ?
Quelques souvenirs remontent, cependant. Des parties effrénées de Risk, Diplomacy, Red Seven, Destins (dont j’avais conçu un modèle géant pour divaguer encore plus) et pas mal d’autres. Mais les joueurs étaient assez rares. Le choix également, comparé à ce qui existe aujourd’hui. Les boîtes me semblaient imposantes par la taille et par le matos qu’on pouvait y trouver.
Durant une longue période, j’inventais mais je me prenais de terribles râteaux auprès des éditeurs. Je fécondais des protos et c’était à chaque fois le bide, l’humiliation. Peu d’éditeurs, par rapport à aujourd’hui, pratiquement pas de festivals et l’on traînait sa misère au salon de Nuremberg où les producteurs internationaux méprisaient les jeunes auteurs. Un jour, j’ai imaginé le « Fléchmots ». Il s’agissait d’une cible numérotée pour lancer des fléchettes. Mais sur les bords de la cible, figuraient toutes les lettres de l’alphabet. Le principe consistait à viser les chiffres dans un premier temps, puis les lettres. Les chiffres gagnés servaient de coefficients multiplicateurs aux lettres avec lesquelles on réalisait le mot le plus long possible. Ne trouvant pas d’éditeur, enfermé dans un garage, j’ai construit seul, 2000 cibles en liège, que j’avais sérigraphiées. Un mois d’août de cauchemar. Je n’en voyais pas le bout. Le travail terminé, je m’étais rendu dans les boutiques pour proposer un dépôt-ventes. Les quelques commerçants attendris par ma démarche me rappelèrent tous quelques semaines plus tard pour reprendre mes merdes. Les plaques de liège que j’utilisais comme support de cible se recroquevillaient sur elles-mêmes car elles n’avaient pas été traitées. C’est ainsi que je me suis retrouvé à la déchetterie avec mes tonnes de jeu et que durant 20 ans, j’avais encore 4000 fléchettes dans le fond de ma cave. Et puis un jour, la nouvelle révolution est arrivée, assez nettement initiée par Cocktailgames. Celle des petits jeux originaux, pas chers, rigolos et malins. Tout à fait fortuitement, j’ai proposé à mon pote Fabien Bleuze de bosser avec moi sur quelques concepts, tirés de mes cartons. C’est ainsi que nous avons finalisé « Speech », notre premier produit édité chez Matthieu d’Épenoux et quasi en même temps « Taggle », chez Le Droit de Perdre.
Comment as-tu sauté le pas entre jouer et être acteur du monde du jeu ? Cela a-t-il relevé du parcours du combattant ?
J’ai connu le parcours du combattant dans toutes mes autres activités passées et parfois encore présentes : Le théâtre, la télé, la littérature, etc. Pour ce qui est du jeu, j’ai vraiment le pot. Depuis une quinzaine d’années, je parviens à faire paraître presque tous mes concepts. Seul ou accompagné de coauteurs merveilleux, le monde ludique est pour moi beaucoup moins terrorisant que celui de la télé ou du théâtre. Donc, j’ai moins peur de proposer une nouveauté. Ni même peur de me faire jeter, car dans ce milieu, les éditeurs sont plus souples, plus directs, moins prétentieux, moins culpabilisants, moins égocentrés, plus sympas, plus reconnaissants, moins agressifs et plus proches de l’humain. Tel est mon ressenti.
Quel est ton processus de création ?
La promenade avec ma chienne Carmen et les chiottes. Toujours muni de carnets de notes, je me promène chaque matin. La balade est mon premier bureau. Je laisse aller mon imagination et la marche agite probablement les quelques neurones dont je suis encore doté. Et puis les chiottes. Les chiottes sont le lieu miraculeux de la création subite, dans tous les domaines. Là, se créent souvent les œuvres majeures. Tous les grands artistes taisent cette réalité, par discrétion. Las ! On ne pense pas toujours à apporter son carnet de notes dans ce lieu à grand pouvoir allégorique et j’ai dû y perdre mes plus beaux concepts.
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à un joueur désireux de faire éditer son premier jeu ?
D’abord, regarder, vérifier, fouiller, s’informer. N’existe t-il pas quelque chose de ressemblant et si oui, qu’apporte mon projet de particulièrement novateur et de différent ? Et puis, généralement, il est important de présenter un « proto » simple et efficace. À moins d’avoir conçu un produit révolutionnaire, au taux de jouabilité époustouflant, les éditeurs voient d’un mauvais œil arriver un jeune auteur avec un jeu complexe, bourré de matériel onéreux à fabriquer et dont la règle est aussi imposante que le Coran, sinon « imbitable ». Généralement, nos amis éditeurs sont abordables sur les festivals et autres lieux de démos. Ils sont toujours à la recherche de la perle rare et il ne faut pas croire qu’un auteur célèbre a beaucoup plus de chances de se faire éditer. Si son concept est faible, personne, pas même son meilleurs ami ne le fera paraître. À contrario, honneur aux nouveaux venus ! S’ils ont pondu un joli jeu, qui n’est pas une redite, quelques trois mois plus tard, après de nombreux tests, un éditeur risque bien de lui faire signe.
Comme dirait ma femme, il n’y a pas que le jeu dans la vie. Justement, quelles sont tes autres passions ?
Ecrire. Dessiner. Peindre. Concevoir des objets décalés. Dire des conneries ou geindre car je suis un mélancolique. Faire la sieste, la cuisine. Et pratiquer mes quatre heures d’haltérophilie par jour avant mes combats de boxe thaï. Merci à ta femme (la bonne âme !) d’avoir initié cette question.
Comment est né le jeu Taggle ? Entre les protos et la version finalisée, le jeu a-t-il beaucoup évolué ? Qu’est ce qui explique pour toi qu’il marche aussi bien ?
Nous revoici avec ce conno de Fabien Bleuze. Un jour que nous étions en session d’écriture pour un projet télévisuel, j’avais rendez-vous chez Asmodée à propos de Comédia. Il m’accompagna et, le temps de mon petit meeting, il travailla sur le parking à notre scénario. En sortant, c’est lui qui me dit : « Pourquoi tu fais pas un jeu qui s’appellerait « Ta gueule ! » ? Ouaaaah ! Je trouvais le nom formidable. Mais ce n’est que quelques mois plus tard que je l’ai rappelé, me souvenant que des années auparavant, j’avais imaginé et même un peu testé un truc du genre questions et réponses idiotes. Je lui ai tout simplement proposé de reprendre l’affaire avec moi et on a commencé à faire nos malins sur ce concept. Depuis, nous sortons au moins un jeu par an et quoi qu’il arrive, même si je travaille avec d’autres, lui et moi on ne forme qu’un nigaud d’auteurs à nous deux.
Au début, en guise de boîte, on avait fabriqué un gros pavé (genre mai 68) et nous pensions que le principe était trop impertinent. Finalement, c’est François Lang, du Droit De Perdre qui se lança. Nous étions déjà potes mais il démarrait tout juste sa société avec « Questions de merde » et ne se posait pas la question de savoir si c’était bienséant d’éditer derechef un autre jeu un peu…limite, limite.
Et avant d’avoir été assez largement copiés, nous avons petit à petit conquis des marchés sur une population de joueurs pas trop gamers qui pouvaient se régaler à dire de belles sottises pendant l’apéro. Le succès est tel qu’aujourd’hui, vont paraître de nouveaux produits TAGGLE qui permettront de jouer des heures. Ce que nous n’avions pas prévu a départ.
Notre Taggle plait car il brise immédiatement la glace dans une soirée et que, même si nous sommes parfois sur le fil du rasoir, nous ne tombons jamais dans le vulgaire. L’humour et le pouvoir de la transposition nous paraissent plus pétillants que « bite, couilles » à tous les étages.
Peux-tu nous dire deux mots sur tes autres créations ? De quel jeu es-tu le plus fier ?
Le jeu dont je suis le plus fier est sans doute celui qui a le plus peiné à faire son trou : TROQUONS. Peut-être le ressortirons-nous avec le Droit de Perdre mais putain, je l’adore et il n’a pas trouvé un large public.
Mais à dire la vérité, les auteurs sont toujours fiers de leurs derniers bébés. Il y a une excitation incommensurable à chaque parution et le tout dernier jeu devient nécessairement l’objet que le monde attendait. Dés lors, fier ou pas fier, si ton produit se pète la gueule au bout de trois à six mois, ben…tu te lamentes et les gens sont tous des cons.
Le jeu dont je suis le plus fier ces temps-ci est celui que j’ai créé avec mon pote Thierry Saeys : ASSOCIATION 10 DÉS, édité par Actingames. Pas de bol, il est sorti quelques jours avant le confinement et nous devons maintenant relancer la comm’, mais pour tous les amateurs de mots, de sport cérébral, de rigolade et d’émotion, l’objet ludique devrait séduire. D’ailleurs, aux dernières nouvelles il redémarre bien et tant mieux car ça m’évite un rendez-vous de plus chez mon psy.
Quel rôle as-tu eu dans l’élaboration du jeu d’Antonin Boccara Draw n’ Roll édité chez Blue Orange ?
En ce moment, je bosse beaucoup avec Antonin. Tous les deux, on se régale et (malgré notre différence d’âge) on est archi complémentaires. Antonin est un génie dans le domaine ludique et un sacré pote aussi. L’année dernière, nous avions tous les deux établis une liste de jeux que nous développerions ensemble. Celui-ci en faisait partie. Et comme nous n’avons aucun égo, ni recherche d’hégémonie, ni de potentielle rancœur, Antonin s’est senti très inspiré et avant que je planche sur la règle de Draw n’Roll, il a tout trouvé et tout imaginé. Et c’est merveilleux car toute sa poésie et sa fantaisie sont contenues dans son jeu.
Peux-tu nous parler de tes projets de sorties jeux ?
Et justement, ce conno d’Antonin et moi avons plusieurs projets ensemble, dont un bon nombre sont d’ores et déjà signés. Chez Blue Orange, nous avons « Niagara Dices » ! Un putain de bon jeu. Chez Spacecow, nous avons « Ecoute s’il passe ! », un putain de bon jeu et chez Le Droit de perdre, nous avons « I am a banana », un putain de bon jeu. Tout ça devrait apparaître dans les quelques mois à venir. Inutile de dire que nous planchons joyeusement sur d’autres concepts de putain de bons jeux.
Je n’oublie pas mon pote Alexandre Droit. Autre cador de la conception et mec délicieux, trop mimi, imaginatif à souhaits, avec qui nous peaufinons deux créas ludiques qui nous amusent beaucoup. Et je n’oublie pas Thierry Saeys avec qui nous attendons la sortie d’un second bébé, « Domi-Mots » chez Actingames mais avec la Covid 19 (cette saloperie qui a déboussolé tout le monde), tout est retardé et il nous faut développer d’abord « Association 10 dés ». Et je n’oublie pas ce nigaud de Fabien Bleuze, mon meilleur poto. Nous mettons la dernière main à notre « Attrape-bites » et à notre « Mono-Malpoli ».
Pour finir-et ensuite je vous embête plus-je vais signer au Droit de Perdre (Mon éditeur fétiche), un nouveau jeu « En deux mots », qui m’est venu durant le confinement. Comme quoi, la Covid 19….
Pour re finir, j’ai sorti « 1,2,3…Sommeil » chez Happy-Baobab, une boite coréenne. La réalisation est superbe, le jeu leur plait beaucoup mais pour le moment, il n’existe que là-bas.
Peux-tu nous parler de la relation particulière que tu as avec l’éditeur le Droit de Perdre ?
J’ai connu François Lang, au ski, lors d’un festival où nous étions tous les deux membres d’un jury théâtral. Car, en effet, c’est bien par le théâtre que nous avons eu nos premiers émois de sympathie mutuelle. Le soir, nous jugions des spectacles et dans la journée nous étions des VIP choyés. Cette andouille me demanda de lui apprendre à skier. En effet, il était en panique totale et je pouvais frimer auprès de ce jeune mec brillant et chaleureux. Bon, la blague ne dura qu’une heure puisque, l’attendant plus bas, après lui avoir expliqué le chasse-neige, je vis filer une fusée, skis bien collés, qui dévalait les pistes avec une allure de seigneur. Cet enfoiré skiait mieux que moi. Rapidement nous avons fait plus ample connaissance et justement, lui aussi déçu par le monde du théâtre, avait commencé à ourdir le projet d’une société d’éditions de jeux. Gageons que nos conversations s’enflammèrent aussitôt. Très rapidement, il se montra intéressé par mes projet et moi, par les siens. Depuis, nous ne nous sommes jamais quittés et cet ami indispensable a su se montrer plus culotté que d’autres dans ses choix et sa transparence dans le business est exemplaire. Il est maintenant une référence dans le milieu et reste une référence pour moi de logique (qui me manque souvent) et de conseils. Même si je signe des jeux avec d’autres producteurs, je lui fait presque toujours part de mes idées.
En tant que joueur quels sont tes 3 coups de cœur jeux de société ? Et pourquoi ?
3 seulement ? Disons, Code Names, Décrypto, Skyjo, Dixit, Fiesta de los muertos, Quixx, The Mind, Crazy Theory…3 seulement ? Parce que j’avais pas fini.
Quel serait selon toi un jeu sous-coté ?
Un jeu qui plait n’est jamais sous-coté. J’ai bien répondu ?
Entre nous, as-tu un scoop à nous partager ?
Oui. Ma chienne Carmen est amoureuse d’un labrador qu’elle a rencontré près de chez moi. Ils ne pourront pas faire de bébés mais c’est très chaud entre eux et il est possible que mardi, tandis qu’on ira dîner, on les laisse tous les deux chez moi. Bien entendu, je tiendrai nos lecteurs au courant s’il s’est passé quelque chose.
Pour finir cette interview, je te propose de sortir le jeu “Questions de merde” de chez le Droit de Perdre justement ; un jeu auquel tu as un peu collaboré il y a un certain temps. Tes réponses peuvent être franches ou décalées ! Le but du jeu est de me convaincre que tes réponses ‘volent haut’ !
Je tire 3 cartes, prêt ?
Première carte
Que pourrais-tu vendre avec plaisir ?
Ma mélancolie latente.
Tu loues une chambre sur Internet. De quel pays espères-tu la première réservation ?
Je loue ma maison cet été durant les vacances. Mais trop tard. C’est déjà loué.
Comment réagis-tu face à quelqu’un qui t’agresse verbalement ?
Ça ne fait ni une, ni deux. Je tiens pas 5 minutes sans m’énerver, rugir, traiter l’autre de facho et les mots les plus irascibles sortent de ma bouche sans que je prenne le temps de réfléchir. Je veux qu’on me parle gentiment et que l’on porte la contradiction avec douceur et précision, bordayyyyl de merde !
Deuxième carte
Quelle est la conséquence négative de ta présence sur terre ?
Je suis gentil. C’est jamais bon en cette période troublée.
Que faut-il faire pour profiter de sa jeunesse ?
Profiter de sa jeunesse. Et aussi, chercher, apprendre, lire, apprendre aux autres, rire, inventer, tâcher de comprendre, rire, rire et niquer.
Que est l’endroit idéal pour une première rencontre ?
Chez elle.
Dernière carte
Que dirais-tu si tu n’avais qu’une seule chose à nous dire ?
Apprendre.
Quel refrain débile chantes-tu pour qu’il aille trotter dans la tête des autres ?
L’allegro-molto de Schéhérazade de Rimski-Korsakov. 3éme mouvement, opus 35.
Qu’est ce qu’il te faut pour que tu te sentes chez toi ?
Des sourires. Sans sourires, ce monde m’est douloureux.
Chers lecteurs, si vous avez aimé les dernières questions de cette interview, vous pouvez les retrouver dans le jeu “Questions de Merde “ chez Le Droit de Perdre.