Festival alchimie du Jeu de Toulouse 2024 ! Le Festival où il fait bon jouer !

Le Festival où le mot “Espace” a toute sa place !

Bonjour à tous !
Nous étions six membres de l’équipe undécent.fr à Toulouse le week-end du 3, 4 et 5 mai 2024 pour le Festival du Jeu de Toulouse.

Ceci est mon premier article. Il sera complété par certains d’entre nous, car comme vous allez le constater, le festival est tellement vaste, il y a tellement de choses à faire et à voir, que nous n’avons pas pu tout explorer.

Mais nous allons tenter, du mieux possible, de vous faire visiter, expliquer, montrer – à travers nos mots et nos photos – comment nous avons vécu et ressenti ce festival grandiose !

À noter : c’est la première fois qu’au moins cinq d’entre nous découvrent ce festival ludique.
Des yeux tout neufs, grands ouverts, prêts à s’émerveiller devant cette 21ᵉ édition !

Le voyage :

Nous étions répartis en trois groupes pour le voyage :

  • Trois personnes en voiture
  • Deux en train
  • Et une autre…

Je vais surtout vous raconter comment, avec Angélique, nous avons vécu ce festival.

Départ en train pour nous deux ! Après environ 4 heures de trajet depuis Valence TGV, nous sommes arrivées à Toulouse à 16h22. Une fois sur place, on prend nos repères, on dépose nos bagages, et hop ! Métro, puis tram en direction du MEETT (le parc des expositions de Toulouse), où se tient le festival durant les trois jours.

Alors oui, le MEETT est un peu excentré du centre de Toulouse, mais il est parfaitement accessible en transports en commun, et dispose d’un immense parking surélevé de 4 étages, situé le long du hall d’exposition !
Donc, aucun souci de circulation ni pour se garer. Et en bonus, l’organisation a pensé à tout : les très nombreux bénévoles pouvaient s’organiser en covoiturage via leur groupe WhatsApp ou une application dédiée.

👉 Premier bon point pour le festival ! (Et il y en aura beaucoup d’autres 😉)

À notre arrivée, le festival a déjà ouvert ses portes. On en profite pour prendre la pose dans le bâtiment, tout en longueur. Il est 18h45, mais pas de stress : aujourd’hui, le festival ferme à minuit.
On a donc tout le temps de prendre nos premiers repères pour le week-end à venir.

Il n’y avait qu’une seule soirée nocturne durant le festival, et le choix du vendredi soir a été fait intentionnellement. L’idée ? Permettre aux bénévoles de profiter de leur samedi soir, et limiter les horaires à 10 heures d’ouverture par jour.
Cela permet aussi aux auteurs et éditeurs de ne pas avoir à multiplier les animateurs sur plusieurs longues journées.
👉 Une organisation pensée intelligemment, qui prend en compte l’ensemble des acteurs du festival — et ça, on valide à 100 % !

Beaucoup des informations que je vous partage dans cet article nous ont été transmises lors d’un entretien passionnant avec Julie, Dorian et le fameux Steve, que nous avons eu la chance de rencontrer en compagnie d’Angélique.
Nous tenons sincèrement à les remercier pour leur disponibilité, leur écoute et leur gentillesse !
🙏 Un grand merci à eux trois !


Lors de cette interview, nous avons eu la chance d’en apprendre davantage sur l’histoire de la naissance du festival.

La toute première édition remonte à 2000 : à l’origine, quatre étudiants de Sup de Co Toulouse devaient monter un projet de fin d’année. Ils ont alors contacté Le Passe Temps, la boutique ludique de référence à Toulouse.

Résultat ? Un premier festival organisé dans une petite salle, avec 20 bénévoles… et 200 visiteurs.

Depuis, le festival a grandi, évolué, s’est enrichi au fil des années, malgré une pause forcée pendant la période Covid. Et franchement, ça se voit !

Aujourd’hui, c’est devenu une véritable machine bien huilée :

  • 22 000 visiteurs accueillis l’année dernière,
  • 9 co-présidents,
  • 70 responsables de secteur,
  • Et un total de 480 bénévoles mobilisés sur les trois jours !

Quel travail colossal… Mais ce qui frappe, c’est surtout la fluidité, la bonne ambiance, le respect, l’écoute et la bienveillance qui émanent de toute l’organisation. Et ça, ça fait un bien fou !!!

À notre arrivée, on passe un petit contrôle de sécurité (merci Vigipirate), avec déjà… un premier sourire du vigile.
Trois minutes de marche, et nous voilà à l’entrée du festival.

Sur notre gauche, on découvre la partie extérieure du festival :
un escape game sous tente, des jeux géants, des tables de jeu… le tout installé sous le parking couvert du MEETT.
Et encore un peu plus à gauche, d’autres espaces extérieurs de jeu.

Et là, on se dit tout de suite : “Mais en cas de pluie, pas de panique !”
Il y a amplement la place pour rapatrier les activités extérieures, sans avoir à entasser les gens les uns sur les autres.
👉 Waouh. Ce lieu est vraiment bien pensé pour accueillir un évènement de cette ampleur
Et tenez-vous bien : on n’est même pas encore rentré dans le hall !!! 😍

Ça y est !
On franchit les doubles portes… et là, un arc de cercle de pupitres en carton nous fait face.
Derrière chaque pupitre : deux bénévoles, feutres en main, prêts à écrire nos prénoms sur de petites étiquettes autocollantes à coller sur nous pour nous identifier.

Chaque jour, on a droit à une nouvelle étiquette.
Pratique, non seulement pour savoir qui est qui, mais aussi pour un comptage précis des entrées !

Alors oui, certains pourraient dire :

“Mais… vous n’êtes qu’une seule personne ! Pourquoi vous compter trois fois sur trois jours ?”

Et je leur répondrais :

“Quand vous allez voir un film au ciné, si vous le regardez 1, 3 ou 10 fois, on compte bien plusieurs entrées, non ?” 😏

Donc pour moi, c’est très bien pensé. Ils auraient pu gérer ça à l’entrée générale du festival, à l’extérieur…
Mais franchement, autant le faire au chaud, à l’abri, pour tout le monde — et surtout pour les bénévoles. Avec la météo en ce moment, c’est pas du luxe !

🟢 Étiquette collée, c’est bon !
On part maintenant à la recherche du stand OldChap Games pour saluer Antonin Boccara et lui dire qu’on est bien arrivées.
(Angélique animera d’ailleurs le stand quelques heures le samedi !)

On attrape un plan du festival… et c’est parti !

Une très bonne idée (et ce n’est clairement pas la seule !), c’est d’avoir mis des nappes colorées sur les tables selon les secteurs, en cohérence avec le plan du festival.
Du coup, même si on a un petit souci d’orientation, on peut rapidement repérer où l’on se trouve et où l’on veut aller.

Et bien sûr, les bénévoles sont partout, toujours disponibles, avec le sourire, prêts à vous orienter, vous aider, voire même à vous accompagner s’il le faut.
Franchement, leur réactivité et leur bienveillance pour trouver des solutions sont vraiment impressionnantes !

Ce qu’on remarque très vite, une fois à l’intérieur :

  • C’est grand. Immense même.
  • Il y a du monde, c’est clair.
  • Mais malgré ça, la circulation reste super fluide.
  • Et surtout… il y a des tables partout !

J’ai estimé qu’il y avait entre 1200 et 1500 places assises pour jouer — et je parle uniquement de l’intérieur, hein !
Cette estimation a d’ailleurs été confirmée dimanche par Laetitia, bénévole et coordinatrice de la Bourse aux jeux.
(Encore une personne passionnée et impliquée qu’on a adoré croiser !)

La Bourse aux jeux, c’est l’endroit où il peut y avoir un peu d’attente… mais ça vaut vraiment le coup !
En fouillant bien, et surtout en revenant chaque jour (puisque le stock évolue en permanence), vous pouvez dénicher de vraies pépites.

Pour ma part, j’y suis allée trois fois sur le week-end… et deux fois, je suis repartie les bras chargés !
Que ce soit pour me faire plaisir, pour offrir, ou même pour ramener un jeu à une amie qui en cherchait un depuis des mois — un jeu d’ailleurs en rupture de stock chez l’éditeur.

👉 Mission réussie et satisfaction garantie !

Le flux des visiteurs à la Bourse aux jeux était très bien géré, de manière à ce que chacun puisse circuler confortablement et prendre le temps de chiner.
Autre bon point : il était possible de déposer ses jeux en amont, ce qui permettait de gagner un temps précieux pendant le festival.

Même chose du côté de la boutique : les flux ont été adaptés progressivement.
Ce n’était pas parfaitement calé dès le début, mais l’organisation a su réagir avec vigilance, bienveillance et souplesse. Plusieurs fois, des ajustements ont été faits avec le sourire, et ça, ça change tout !

Et que dire du stock proposé par la boutique ? C’était hallucinant. Une véritable caverne d’Ali Baba pour joueurs de tous horizons !
Quelques rares jeux sont partis en rupture en fin d’après-midi le troisième jour, mais honnêtement, vue la quantité et la diversité, chacun pouvait trouver son bonheur.

En passant près des tables, nos regards se posent sur des plaquettes qui permettent de signaler qu’il vous manque un ou plusieurs joueurs pour démarrer une partie, ou encore si vous avez besoin d’un bénévole pour vous aider à comprendre les règles, répondre à une question, etc.
C’est une idée simple mais hyper efficace pour éviter les blocages et rendre l’expérience encore plus fluide !

Au détour des stands, on découvre également des jeux interactifs. Par exemple, il y a le jeu « Link », un autre sur « Focus », et un jeu d’énigmes où il faut résoudre des casse-têtes pour trouver le code d’un coffre-fort… et des cadeaux à la clé ! 🎁
Ce dernier propose un niveau adulte et un niveau enfant, ce qui est une excellente initiative pour que tout le monde puisse participer à son niveau.

Pour ces trois jeux, il faut se balader aux quatre coins du salon pour trouver les différentes épreuves, ce qui rajoute encore un peu de fun et de découverte à l’aventure.

Autre point positif : il y a une épreuve en braille, et cette fois, ce sont nous, les voyants, qui devons deviner les lettres qui composent la bonne réponse… à travers un tissu ! Une belle initiative inclusive qui permet de mettre tout le monde sur un pied d’égalité et d’offrir une expérience ludique originale.

Avec Angélique, nous avons relevé un défi un peu spécial : participer à un concours et tenter de battre les auteurs Tommy et Clément ! 😄
Et comme cerise sur le gâteau, Angélique a aussi posé avec eux (elle a d’ailleurs publié un article sur ce jeu qui a cartonné ! NDLR : 2 Pommes 3 Pains, le lien de l’article ici)

Lors de notre interview, Steve nous a également confié qu’il voulait que l’espace événements ne soit pas uniquement dédié aux moments de dédicaces. Il souhaite qu’on puisse aussi jouer avec les auteurs, participer à des parties animées par des créateurs, assister à des conférences, des tables rondes, et échanger des avis sur l’univers du jeu.

C’est vraiment une richesse de vivre tous ces différents moments, qui ajoutent une dimension encore plus ludique et conviviale à l’événement.

Quelques auteurs, comme Antonin Boccara, sont même venus avec leurs propres animations. Par exemple, il a proposé un challenge où l’on devait tirer un ballon de handball sur des boîtes à la manière de Diego Simonet (co-auteur d’Olympikos et joueur de l’équipe nationale de hand). Si, après cinq essais, les boîtes tombaient, une boîte de jeu Olympikos était offerte ! Un moyen ludique et fun de combiner sport et jeu de société. 🏆

En plus de tout cela, il y avait une tombola (pardon, une tombola avec plusieurs tirages au sort !).
En moyenne, il y avait un tirage toutes les trois heures, avec quatre lots comprenant plusieurs jeux à chaque tirage !
Le ticket à un euro ne m’a absolument pas freinée, et j’ai joué plusieurs fois durant le week-end.
Les lots avaient une valeur minimum de 150 euros, et le super gros lot du dimanche dépassait les 700 euros ! Impressionnant, non ? 😍

Alors, bien sûr, j’ai tenté ma chance… et hop, j’ai gagné au tirage du vendredi soir !
Et là, quel bonheur : de très beaux jeux ! Je vais bien sûr y jouer, mais j’ai aussi décidé de faire plaisir à des amis en leur offrant quelques-uns.
Que du bonheur !

Le vendredi soir, il y a un peu moins de monde, mais même avec toute cette affluence dans une grande salle, le bruit de fond reste largement acceptable.
Et si jamais on cherche un peu plus de calme, on peut toujours rejoindre l’espace jeux en extérieur, où des chaises sont mises à disposition, et se poser tranquillement.

La nuit tombe, mais on n’a pas arrêté de s’amuser. C’est l’heure de se poser pour jouer à nouveau… cette fois, on participe à une animation : un blind test musical, guitare-voix ! 🎸🎶
C’est l’occasion de rire encore, de se taquiner entre les deux équipes. Roméo Boccara est à la guitare, et là encore, c’est un super moment ! On se croirait presque à une soirée entre amis. Les bénévoles qui co-animent se mettent même à fou rire à cause des réparties… Encore un bon point !

On est à l’abri sous ce préau éclairé comme il faut, et pour ceux qui veulent jouer sous le ciel dégagé, la météo est au rendez-vous. Des spots d’éclairage suffisent à illuminer l’espace et ajouter à l’ambiance.

Nous ne restons pas jusqu’à minuit, mais nous avons déjà passé une très belle journée bien remplie !

Après une douce nuit, nous voilà de retour pour un deuxième jour encore plus animé.
Le public est encore plus nombreux, et ce qui m’a étonnée, c’est qu’à 16h30, il y a encore beaucoup de personnes qui arrivent. Le hall est plein, les tables sont toutes occupées, mais aucun souci pour trouver une place pour jouer, grâce aux nombreuses tables disponibles.

L’espace enfants est bien occupé, tout comme la ludothèque, où l’on peut jouer à une multitude de jeux.
Les tables, organisées par thèmes et gérées par des bénévoles, sont espacées, et il y en a pour tous les goûts !

Incroyable, malgré le nombre immense de tables mises à disposition, il n’y a même pas assez de place. Les visiteurs se posent à même le sol, mais franchement, cela ne choque personne. Au contraire, cela donne à l’espace une ambiance bucolique, un peu comme une grande réunion entre amis pour passer un super moment à jouer ensemble.

Nous finissons par nous retrouver sur un stand avec le groupe Undécent pour une partie de Crazy Sherlock, en compagnie de l’auteur Frédéric Morard, édité chez Ghost Dog ! 🕵️‍♂️🔍

Je passe ma journée à sillonner les allées, à prendre des photos pour cet article, à rencontrer des visiteurs, des exposants, des bénévoles… j’aime vraiment sentir l’ambiance globale d’un lieu, d’un événement. Et franchement, c’est que du bonheur !

Pour bien clôturer cet article, je tiens à relever quelques points essentiels :

  • Beaucoup de bénévoles sont bilingues, ce qui est un vrai plus pour l’accueil.
  • Il y a aussi un espace jeu adapté pour les personnes en situation de handicap, avec des jeux spécialement conçus pour eux.
  • Un autre point très positif : un grand nombre de personnes pratique le langage des signes, dont un des organisateurs. Comme le disait Steve, cela permet aussi de garantir que chacun puisse prendre la parole lors des réunions de préparation, ce qui crée une vraie atmosphère de bienveillance et d’inclusion.

Il y a également une attention particulière portée sur le mobilier en carton, ce qui montre une réelle volonté de penser à des solutions plus écologiques et pratiques.

Et juste avant de conclure cet article, un petit détail amusant : lorsque l’on quitte le festival, on peut scotcher notre étiquette avec notre prénom sur des barrières, afin d’éviter d’avoir à faire un collage spécial. Un petit geste simple, mais qui montre l’attention portée aux détails.

Conclusion :


Un très, très beau festival, gratuit, avec du monde, mais de la place pour tous, et une vigilance particulière pour les personnes en situation de handicap. Travaillant en centre de rééducation, j’ai un œil avisé sur ces aspects. Les organisateurs sont accessibles, disponibles, et la bonne ambiance règne tout au long de l’événement !

Bref, pour faire court, vivement la prochaine édition, et j’espère vous avoir donné envie de vous y rendre.
Pour ma part, j’y reviendrai si mon agenda me le permet, et j’y serai soit en tant que visiteur, soit en tant que bénévole, soit les deux ! Car oui, je n’ai pas tout dit, notamment sur l’espace des bénévoles, qui sont chouchoutés par l’organisation.

Merci Toulouse, et à bientôt !

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