[Test] Spark Riders 3000 – Vers l’infini et au-delà

	1-4 joueurs		Quentin Deleau & Maxime Gallais
	10 ans		Arkada Studio
	60 minutes		Arkada Studio
	Coopératif		Arkada Studio
	2022		Space Opéra
	PVC : 81 €		dans

L’espace, frontière de l’infini vers laquelle voyage le vaisseau spatial « Spark ». Sa mission : explorer de nouveaux mondes, découvrir de nouvelles vies, d’autres civilisations et au mépris du danger, avancer vers l’inconnu… mais surtout s’en prendre plein la tronche !

Spark Riders 3000 est un jeu édité par Arkada Studio, issu d’une campagne KickStrater de 2022. Les concepteurs initiaux sont Quentin Deleau et Maxime Gallais. Un jeu collaboratif où s’enchainent les missions et les combats spatiaux.

Cela fait quelques années que je croise le stand d’Arkada Studio sur différents salons et événements, au cours desquels, j’ai même eu, deux fois, l’occasion de tester Spark Riders 3000. Et je dois l’avouer, je n’en garde pas une très bonne expérience. L’ambiance même de ces événements (comprenez le niveau sonore ambient), ne permet pas un bon fonctionnement du jeu.

Donc quand on m’a proposé de le tester dans de bonnes conditions, j’ai sauté sur ma combinaison spatiale !

(Il est à noter que le test a été effectué avec la version Commander du jeu)

Qu’est ce qu’on trouve dans la boîte ?

• 1 livret de règles
• 7 tuiles Salles du Spark
• 5 cartes Personnage
• 7 tuiles <vaisseau alien
• 45 cartes Prosperity
• 6 cartes Code orange/rouge
• 3 cartes Environnement
• 5 cartes Construction
• 15 dès (2 pour le pilotage, 3 pour les tirs, 3 pour le bricolage, 3 pour les tirs rapides et 4 pour le blindage)
• 49 figurines (5 personnages, 4 tourelles, 4 lasers, 4 doubles canons, 2 générateurs de champ de force, 18 tourelles aliens, 6 lasers aliens, 6 champs de force aliens)
• Moulte jetons (36 blindages, 6 socles, 6 cristaux, 5 jetons Coup de main, 25 composants/construction, 6 propulseurs, 4 jetons Sas, 1 événement, 4 marchandises, 1 jeton VIP et 4 jetons contamination)

Comment on joue à Spark Riders 3000 ?

Tout d’abord, sortez votre smartphone ! En effet, comme tous les jeux d’Arkada Studio, Spark Riders 3000 nécessite la présence d’une application sur un smartphone.

Après avoir lancé l’application, il faut installer le plateau de jeu : le vaisseau « Spark » et les cartes de constructions. Chaque joueur prenant devant lui sa carte personnage.

Le matériel des Aliens est préparé, il servira bien assez vite. Dans l’application on choisit alors la mission souhaitée.

Le Spark est composé de 8 salles :

• Le Cockpit vous permet de réaliser l’action Piloter. Si le Cockpit est détruit, la mission est perdue.
• Le Nexus, le cœur du vaisseau. Si le Nexus est détruit, la mission est perdue.
• La Salle des machine qui contient le propulseur gauche. La Cale avec le propulseur droit. Si la Salle des machine ET la Cale sont détruites, la mission est un échec.
• L’Observatoire, l’Armurerie, l’Echangeur et la Passerelle qui protègent le Nexus. Ces salles peuvent être équipées d’une tourelle ou d’un champs de force.

Les personnages des joueurs vont se déplacer de salle en salle afin d’effectuer les actions nécessaires à la réussite de leur mission.

Il est à noté que l’IA du vaisseau IRIS, représentée par l’application du smartphone, sera là pendant toute la partie pour vous guider. C’est elle qui vous avertit des éventuels aléas qui surviendront peut-être !

Le tour de jeu

Un tour de jeu se compose de deux phases : la phase Alien et la phase Joueurs. Dans les deux cas, l’application vous guide.

La phase Alien :

IRIS vous indiquera lors de cette phase :

• Les Aliens en approche, c’est à dire pas encore à portée du Spark, mais cela ne saurait tarder.
• Les Aliens arrivant à portée, à gauche ou à droite du Spark
• Les Aliens ayant l’outrecuidance de tirer sur le Spark

Les joueurs auront deux tâches lors de cette phase : effectuer un tir rapide sur les Aliens arrivant à portée (mais encore faut-il qu’un joueur soit dans une salle avec un tourelle du bon côté du vaisseau ; ou tester là résistance du blindage face aux tirs ennemis)

La phase Joueurs :

Durant leur phase, les joueurs peuvent chacun réaliser un déplacement et/ou une action. Ils peuvent ainsi faire un déplacement de 1 à 3 salles reliées par des sas ouverts.

Pour les actions, les choix sont multiples :

• Piloter (uniquement dans le Cockpit), permet soit d’augmenter la vitesse du vaisseau (et ainsi arriver plus vite à destination), soit de manœuvrer afin que les ennemis se retrouvent face à un autre côté du Spark.
• Tirer (uniquement dans une salle avec une tourelle), permet de tirer sur les vaisseaux Aliens à portée du même côté que la tourelle. Chaque tourelle ne pouvant servir qu’une unique fois par tour.
• Bricoler, permet de réparer une salle endommagée, de construire un nouvel équipement (tourelle par exemple) ou de renforcer le blindage d’une salle.

Chaque action se joue avec un jet de dé permettant d’estimer le niveau de réussite.

La fin de partie

La fin de la partie se déclenche dans situations suivantes :

• L’objectif de la mission est rempli (souvent une destination à rejoindre, et donc une distance à parcourir). BRAVO !
• Le Cockpit ou le Nexus est détruit. YOU LOOSE !

Je n’ai joué que les trois premières missions. Il ne serait pas surprenant que selon la mission, d’autres possibilités de perdre la partie existent (perdre un objet nécessaire à la mission par exemple).

Le design colle parfaitement à l’ambiance du jeu, entre jeu vidéo et bande dessiné : le tout est très coloré.

Le plateau est très clair, on visualise très bien les différentes zones du Spark.

Les cartes sont très bien dessinées et l’iconographie assez claire pour être rapidement assimilée.

Les figurines sont assez belles sans être trop chargées. On a l’impression de retrouver un design proche de Fortnite.

Mais pourquoi cette couleur de figurine pour les personnages. Tout le monde va dire que c’est un détail, mais non, ce jaune pétard rend la figurine difficile à reconnaitre. Résultat on se retrouve en permanence à vérifier si l’on manipule bien le bon personnage. Et franchement à la troisième partie, c’est assez frustrant.

Très bon matériel.

Les plateaux des salles du vaisseau sont parfaits, les petites encoches reçoivent les pions de blindage et les équipements.

Les figurines et les pions sont de bonne qualité (si on oublie la couleur pour les figurines).

Le jeu, le thème et le design sont cohérents.

Un roadtrip spatial qui tourne mal, une mission à haut risque en secteur ennemi, une course contre la montre avec des pirates.

Nous retrouvons tous les images classiques des Space Opéra : Combats spatiaux et humour à la « 5ème élément » (dont, il me semble, on retrouve des personnages, surprise…)

Dans Spark Riders 3000, la mécanique de jeu est simple et vraiment adaptée au style de jeu : Déplacement + Actions.

Le hasard des dés

Toutes les actions effectuées par les joueurs se gèrent avec un jet de dé. C’est ainsi, le hasard tient une part essentielle de la mécanique de jeu…

Trouver quelles sont les bonnes actions à effectuer, c’est bien, mais les réussir, c’est encore mieux!

Des capacités différentes selon les personnages

Chaque personnage possède une capacité spéciale qui lui permet souvent d’être plus efficace dans un type d’action.

Malheureusement je n’ai pas joué assez de missions pour voir si une combinaison idéale existait. Certains personnages peuvent être plus difficile à jouer que d’autres.

Le livre de règle, de pages, est bien conçu et très bien illustré. Peut-être même un peu trop.

Mais il faut garder en tête que l’IA du vaisseau va vous guider tout au long de la partie. Il y a même un scénario de tutorialisation (si, ce terme existe en l’an 3000). !

Une fois les 3 actions possibles comprises, le tour est joué. Le tout devient intuitif dès la première partie. Je pense que le point le plus compliqué à comprendre est le « coup de main » que chaque personnage peut faire en plus de son action.

Retrouvez les règles du jeu : https://undecent.fr/banque-de-livrets-de-regles/

Le tout se range dans une boite avec un thermoformage bien conçu.

Verdict ?

Ce que j’ai ❤️

• La cohérence de l’univers, du design et du jeu
• L’application qui nous guide, aucune prise de tête
• Une même mission rejouée plusieurs fois ne sera pas toujours identique
• Les vidéos

Ce que j’ai 💔

• Le sentiment que les missions se ressemblent toutes un peu (mais je ne les ai pas toutes explorées)
• La couleur des figurines
• L’interface vocale de l’application

Conclusion

Alors oui !!! Oui il ne faut pas s’arrêter à un test dans de mauvaises conditions.

Ce jeu mérite d’être joué dans de bonnes conditions. Le choix de la reconnaissance vocale pourrait être discuté, mais il colle à l’univers. Et avec une ambiance sonore adaptée, on se prend au jeu des ordres envoyés au cerveau électronique du vaisseau.

On enchaine les situations de crise, réparations, tirs de défenses, pilotage… Trop de choses à faire et si peu de temps. Là est l’essence même de ce jeu, faire au mieux et survivre.

Spark Riders 3000 peut plaire à toute la famille avec une assez bonne rejouabilité. Par contre, sérieux s’abstenir !

Le jeu présenté ici nous été gracieusement envoyé par l’éditeur. Mais comme aucun dessous de table n’a été observé, cet article sera aussi bien baigné d’une objective bienveillance comme il pourra se révéler plus acerbe.

D’autres articles sur Spark rider 3000 :

• Ludiquement.fr
• Gus and co
• Au meeple reporter