[Test] Les aventures de Robin des Bois, il veut qu’on l’appelle Jean le preux
2-4 joueurs | Michael Menzel | ||
10 ans | Michael Menzel | ||
60 minutes | Iello | ||
Aventure, coopératif, narration | Iello | ||
26/12/21 | Médiéval, Robin des bois | ||
59€90 chez | et dans |
Les aventures de Robin des bois, je l’attendais depuis longtemps ! D’abord parce que son auteur n’est autre que Michael Menzel, l’auteur du cultissime Andor, et aussi parce que j’adore la licence Robin des bois avec son Disney et surtout le film avec Kevin Costner (j’ai moins aimé celui avec Russel Crowe) en passant par Sacré Robin des bois.
Et puis j’ai vu les premières images, et ce plateau évolutif et ce livre relié du plus bel effet m’a hypé direct ! Et enfin j’ai appris qu’il n’y avait pas de règles dans Les aventures de Robin des bois : on prend le livre et on commence direct. Tous ces éléments devaient faire un excellent jeu et il fallait que je mette mes mains dessus pour l’essayer. C’est chose faite à présent.
Quand on ouvre la boite, la première chose qui frappe : le livret de référence sur lequel il est marqué « ne pas lire » (premier étonnement), un feuillet d’introduction avec les règles de déplacement uniquement, mais surtout ce gros livre relié à la couverture imitation cuir de 216 pages tout de même. Et puis il y a cet immense plateau à assembler façon puzzle.
Alors je vous le dis tout de suite, vous aurez besoin d’une grande table pour jouer aux Aventures de Robin des bois. Il y a pas mal de jetons en bois également, mais ils ne prennent pas trop de place. Heureusement, il n’y a pas de plateaux personnels, on ne disposera devant soi que 5 pions à sa couleur.
Dans Les aventures de Robin des bois, les joueurs incarnent des personnages de l’univers (Robin, Marianne, Petit Jean, et Will Scarlet) qui vont devoir vivre des aventures bon combattre le vil Prince Jean secondé par le non moins vil Shérif de Nottingham. L’histoire commence alors que Robin de Locksley revient d’Orient.
Etes-vous prêts pour voler les riches et redonner aux pauvres ?
Qu’est ce qu’on trouve dans la boîte ?
- 1 grand plateau
- 1 livre d’aventures relié
- 26 pions en bois
- 130 cubes en bois
- 10 disques en bois
- 1 flèche en bois
- 12 sabliers en bois
- 1 sac en tissu
- 1 guide d’introduction et 1 livret de référence.
Comment on joue aux Aventures de Robin des bois ?
La mise en place
On assemble le plateau en veillant à ce que les fenêtres de tombent pas.
On dispose tous les pions en bois à côté du plateau (pas besoin de les trier)
Chaque joueur choisit un personnage. Robin doit être choisi à chaque aventure.
On sort le livre et on l’ouvre au marque page doré.
Le tour de jeu
La seule chose à savoir avant de commencer une partie des Aventures de Robin des bois c’est la mécanique de déplacement. On met bout à bout les pions déplacements en partant du pion du joueur. On place au bout l’autre pion personnage et voila.
Notez qu’on ne peut passer par aucun élément dessiné, il faut rester sur l’herbe ou les remparts du château. Si on n’utilise pas le pion de déplacement long, on peut ajouter un cube blanc dans le sac.
Pour tout le reste, il faut juste lire le livre qui vous prend par la main et vous explique tout.
La fin de partie
Une partie des Aventures de Robin des bois se termine quand les joueurs ont réussi leur mission. Elle échoue si tous les pions sabliers sont enlevés de la case « fin tragique ».
Est-ce que c’est bien ?
Ce que j’ai ❤️
- Pas de livret de règles à se fader, on joue direct, le système se complexifie au fur et à mesure
- Au moment où on se dit que ça devient un peu répétitif, de nouveaux éléments apparaissent
- Les illustrations très jolies
- L’histoire prenante
- Le plateau qui évolue au cours de la partie
- Le livre digne d’un roman qu’on trouve en librairie !
- Les déplacements totalement libres, pas de cases
- Chaque mission a plusieurs façons de les remplir
- Les scenarios à plusieurs embranchements
- Des surprises derrière les cases qui changent selon le scenario
- 9 scenarios qui ont tous deux versions et un mode new game +
- Un matériel de bonne qualité…
Ce que j’ai 💔
- … mais les cases se dépunchent difficilement et s’abîment vite
- Les sceaux et le pions activations qu’on confond souvent dans le sac
- Un sac fourre tout digne de Mary Poppins
- Certaines cases difficiles à trouver, on se croirait dans Trouvez Charlie
- Le pion ménestrel qui refuse de rester à sa place
Design
Les aventures de Robin des bois est une merveille de design ! Les illustrations sont très belles, le plateau est superbement détaillé et tous les éléments sont reconnaissables.
Les couleurs des pions sont bien tranchées et on ne les confond pas. les pions personnages sont magnifiquement sculptés, ils sont très beaux et rendent bien sur la plateau.
Le livre est superbe avec sa couverture qui imite le cuir, ses deux marques pages à la façon livre ancien, c’est du plus bel effet.
Il y a beaucoup de détails cachés sur le plateau comme les nobles dont l’équipement à voler est illustré sur l’image du noble en question.
Tout est bien pensé, ergonomique et joli, un travail d’orfèvre !
Avis rapide des testeurs :
Vincent : Le design du jeu est magnifique sur tout les points un sans faute.
Qualité du matériel
C’est dans cette catégorie que les aventures de Robin des bois fait le grand écart.
Si on prend les pions en bois sont très bonne facture. Il n’y a pas d’arrêtes saillantes susceptibles de casser. Les disques actions sont épais et agréables à manipuler. Les cubes sont de qualité standard.
Le livre est également de très bonne qualité. Les pages sont cousues à la couverture, elles ne sont pas collées, ce qui garantie une plus grande longévité, d’autant qu’on le manipule beaucoup. La couverture semble solide et elle ne semble pas vouloir se détacher de la tranche. Les pages sont épaisses avec un gros grain, c’est agréable.
On en vient au gros défaut des aventures de Robin des bois : le plateau. On a beaucoup de mal à sortir les cases de leur emplacement, surtout les 2-3 premières fois (après elles s’enlèvent facilement). Il en résulte qu’on les abîme fatalement.
Quand on n’a pas d’ongles c’est vraiment galère. Quand on en a, on abîme les fenêtres qui ne sont pas très épaisses. La seule solution c’est de se munir d’un couteau à pointe fine et de les soulever avec délicatement. J’aime pas les jeux qui demande des outils pour y jouer.
Iello indique qu’en poussant la fenêtre par l’arrière du plateau permet de la déloger facilement. C’est vrai, mais imaginez, défaire le plateau pour prendre la partie concernée (enlever tous les pions dessus) pour déloger la fenêtre, c’est la galère. Vous pouvez le faire avant la première partie pour toutes les fenêtres, mais vous perdez le bénéfice principal du jeu : jouer direct en le sortant de la boite.
Bref, un gros loupé sur ce point. Même en faisant hyper attention, certaines fenêtres montrent des traces d’usure après seulement 3 parties.
Il aurait fallu des fenêtres bien plus épaisses avec un toilage pour qu’elles résistent bien le choc des multiples manipulations. Certaines fenêtres sont retournées 4-5 fois dans une partie, c’est ce qui explique leur usure prématurée.
Notez que le plateau s’assemble à la façon d’un puzzle et que si vous n’avez pas une table parfaitement plane, votre plateau ne s’imbriquera pas très bien.
Dans l’ensemble, c’est mi figues mi raisin sur la qualité du matériel des aventures de Robin des bois, surtout pour un jeu à ce prix là.
Avis rapide des testeurs :
Vincent : La qualité globale est très bonne, le livre est superbe, les pions de bonnes qualité. Une petite ombre au tableau le côté galère (et avec le risque d’abîmer les tuiles) pour retourner les tuiles mobiles du plateau, surtout aux premières parties quand c’est neuf. Après quelque partie et après avoir manipulé les tuiles plusieurs fois cela semble s’arranger.
Thème
Le thème des aventures de Robin des bois est parfaitement traité. On a l’impression de revivre les films c’est super ! L’histoire est très bien racontée, elle est pleine de rebondissement et elle s’enrichie au fur et à mesure des scenarios.
On est dans l’histoire du début à la fin, on a envie de connaître la suite !
Robin des Bois est un personnage fictif britannique, héros légendaire et archétypal du Moyen Âge anglais. D’abord sujet d’une tradition orale, il devient un personnage littéraire au 14e siècle, avec des œuvres telles que Piers plowman (« Pierre le Laboureur ») de William Langland, puis le héros de diverses gestes du 15e siècle telles que The Lytell Geste of Robin Hood.
Selon la légende telle qu’elle est répandue aujourd’hui, Robin des Bois était un brigand au grand cœur qui vivait caché dans la forêt de Sherwood et de Barnsdale. Habile braconnier, mais aussi défenseur avec ses nombreux compagnons des pauvres et des opprimés, il détroussait les riches au profit des pauvres ou rendait au peuple l’argent des impôts prélevés, selon les idéaux des auteurs.
La première mention de Robehod ou Hobbehod date de 1228 dans un document judiciaire : un parchemin recense un Robinhood mis en prison pour non-paiement d’une dette ou d’une amende. La majorité des références datent de la fin du 13e siècle : entre 1261 et 1300 en Angleterre, on retrouve pas moins de huit références à un certain Rabunhod.
Au début du 14e siècle, des ballades populaires célèbrent les aventures de Robin des Bois, notamment d’un Robin, chef d’une équipe de lutteurs qui apparaît lors des fêtes paroissiales. Il est dès lors suffisamment connu dans la tradition orale pour apparaître dans la littérature : la première mention manuscrite d’une œuvre littéraire de Robin des Bois se trouve dans Pierre le laboureur (Piers Plowman) de William Langland (1377), où Sloth, un prêtre paresseux, déclare : « Je connais des rimes de Robin des Bois. » Trois ans plus tard, le chroniqueur écossais Jean de Fordun écrit que le personnage de Robin des Bois dans les ballades « plaît mieux que tous les autres. »
Au cours du 15e siècle se forge la légende de Robin des Bois dans plusieurs ballades qui s’étoffent : A Gest of Robyn Hode (La geste de Robin des Bois) est un conte enfantin, compilation de plusieurs poèmes du 14e siècle, qui le présente comme un hors-la-loi au grand cœur, affrontant un système corrompu avec son arc long (arme ignoble au sens étymologique du terme) ; Robin et le moine, histoire sanglante dans laquelle il détrousse les riches pour son propre compte et tue des gens avec flegme ; Robin et le potier, conte comique dans lequel il berne le shérif de Nottingham grâce à la femme de ce dernier ; Gest (ou The Little Geste) présente une version complète de l’histoire de Robin des Bois (avec les personnages du bûcheron Petit Jean et de Stuteley, chef du groupe de paysans que Robin a sauvé de la potence).
De nombreuses versions imprimées de ces ballades apparaissent au début du 16e siècle au moment où l’imprimerie connaît ses premiers essors en Angleterre. Son image a cependant changé : il n’y est plus question d’un personnage aussi cruel qu’au siècle précédent, et Robin est désormais qualifié de gentleman, ce qui à cette époque signifie un commerçant ou un fermier indépendant. Ce n’est qu’à la fin du siècle qu’il acquiert dans les pièces élisabéthaines (par exemple en 1601 The Downfall and Death of Robert, Earl of Huntingdon, La chute et la mort de Robert, comte de Huntingdon) un titre de noblesse et prend le nom de « Robin de Loxley », ou encore de « Robert Fitz Ooth, comte de Huntingdon » : de hors-la-loi, les auteurs des pièces de théâtre le transforment (phénomène de gentrification) en noble dépossédé volant les riches pour donner aux pauvres.
Son association romantique avec Marianne (ou « Marion », parfois appelée « Mathilde ») date de cette dernière période. L’association de ces deux personnages provient d’une pastourelle lyrique du poète français Adam de la Halle, Le Jeu de Robin et Marion (vers 1283). À part les noms, rien cependant ne permet d’établir une correspondance entre cette œuvre et les ballades sur Robin des Bois. Le couple se rencontre soit dans les fêtes paroissiales (ballades dans lesquelles ils font partie tous deux du petit peuple, elle étant présentée comme une danseuse), soit dans la demeure seigneuriale du père de Lady Marianne (pièces de théâtre les présentant comme des nobles). Marianne devient même le double féminin de Robin au 19e siècle (combattant à cheval). Apparaît à la même période le frère Tuck, confesseur de Marianne. À la fin du 16e siècle, l’histoire de Robin des Bois recule dans le temps pour se situer vers les années 1190 au moment où le roi Richard Cœur de Lion part pour la troisième croisade.
Au 17e siècle, Robin des Bois figure dans The Sad Shepherd (Le Triste Berger, 1641) de Ben Jonson. Puis, au 19e siècle, Robin des Bois devient un des héros du roman Ivanhoé (1819) de Walter Scott, ce qui en fait un personnage mondialement popularisé. L’idée que Robin est un rebelle saxon combattant les seigneurs normands et vole aux riches pour donner aux pauvres date de cette époque. Thomas Love Peacock, qui fait paraître le célèbre Maid Marian trois ans après Ivanhoé, est accusé de plagiat – soutenant toutefois que son livre avait été écrit en 1818, un an avant la parution de celui de Scott. L’influence de Rabelais y est sensible, notamment à travers le personnage de frère Tuck. Ce dernier ouvrage servira de base pour une grande partie des adaptations cinématographiques.
Les ballades font évoluer Robin des Bois à Barnsdale, dans une zone se situant entre Pontefract et Doncaster, dans le comté de York, ou dans la forêt de Sherwood, au sein du comté du Nottinghamshire (Sherwood est spécifiquement mentionné dans la ballade Robin Hood et le moine). Les versions modernes ont retenu la seconde localisation, et pour cette raison, le comté revendique le personnage : depuis 2011 une silhouette de Robin des Bois est représentée sur le drapeau du comté tout comme les grands panneaux routiers entrant dans le comté représentent Robin des Bois avec son arc et une flèche, l’accueil des personnes à « Robin Hood County ». La BBC de Nottingham utilise aussi l’expression « Robin Hood County » sur ses programmes réguliers.
Un des plus fameux sites liés à Robin des Bois est le « Major Oak Tree », un chêne plusieurs fois centenaire considéré comme le repaire du héros et de ses comparses. Pour appuyer cette affirmation, l’université de Nottingham réalise en 2010 une étude des grottes de Nottingham, dans le but « d’accroître le potentiel touristique de ces sites ». Le projet utilise un scanner laser 3D afin de produire un document en trois dimensions permettant d’analyser et de localiser plus de 450 grottes de grès autour de Nottingham où l’on pourrait trouver des traces probantes de l’existence de Robin des Bois à Nottingham.La Robin Hood’s Bay sur la côte du Yorkshire
Les environs de Tideswell se disputent aussi le lieu de l’action, les registres du tribunal local font état d’un grand nombre d’apparitions du nom « Robert de Lockesly » en 1245.
On peut mentionner aussi le petit village de Robin Hood’s Bay sur la baie homonyme de la côte du Yorkshire, où une ballade anglaise et une légende racontent l’histoire de Robin des bois à l’assaut de pirates français, venus piller les bateaux et la côte nord-ouest. Les pirates se rendirent et Robin des bois rendit le butin aux pauvres du village, appelé désormais « Baie de Robin Hood ».
Plusieurs localités affirment posséder la tombe de Robin des Bois.
Avis rapide des testeurs :
Vincent : On ne peut pas être plus dans le thème. Thème qui parlera à tout le monde on est en terrain connue (trop ?) Et vous ne serrez pas dépaysé ( peut être pas assez pour certain).
Mécanique
La mécanique des aventures de Robin des bois est ultra simple : un déplacement puis éventuellement faire une des actions suivantes :
- Explorer (retourner une fenêtre qui comporte un point d’interrogation)
- Attaquer
- Échanger des objets
Les tours s’enchaînent donc rapidement et de manière hyper fluide. Le système de tour est assez original : on tire un disque du sac et c’est à ce joueur de jouer. Si c’est un disque rouge ou violet, c’est le jeu qui joue, le disque gris permet à un joueur de jouer (au choix des protagonistes) et enfin, le blanc permet à tout le monde jouer.
Les joueurs pourront donc jouer 2 voire 3 fois par tour. Notez qu’un tour est virtuellement composé de toutes les actions entre deux tirages du disque rouge.
Le système de déplacement est vraiment bien pensé. Les joueurs sont totalement libres d’aller où ils veulent du moment que ce n’est pas plus loin que leur 3 pions déplacement. Par contre, les aventures de Robin des bois est très permissif sur le placement des pions. On n’est pas dans un Wargame est le placement peut se être approximatif sans soucis, d’autant que les pions seront inévitablement déplacés et non nécessairement remis pile poil à la même place (notamment quand on retourne une fenêtre, quand on les déplace d’un revers de la manche sans faire exprès etc…).
Dans la règles, il est d’ailleurs indiqué que c’est aux joueurs de décider ensemble à quel point il faut être précis.
Si on n’utilise pas le grand, on ajoute un cube blanc dans le sac, ce qui permet d’augmenter les chances de réussites aux actions de tout le monde et cas de test.
Ces test sont également très faciles à prendre en main : on tire jusqu’à 3 cubes (ce chiffre peut évoluer en fonction des objets et de scénario). Si on tire des cubes blancs, c’est réussi, sinon c’est un échec. La plupart du temps, un seul cube blanc suffit, mais parfois, il en faut deux.
De manière générale, l’échec dans les aventures de Robin des bois n’est pas très punitif. Quand on rate un test, souvent il ne se passe rien, on perd juste du temps. En cas d’échec à un scénario, on peut le refaire sur sa version 2 qui, s’il garde la même trame, sera assez différent du premier.
Cette version 2 peut être également utilisé si un ou plusieurs joueurs ont déjà joué à un scénario, ce qui leur permet de ne pas spoiler l’histoire.
Les scénarios dans les aventures de Robin des bois sont très intéressantes et si le premier s’apparente plus à un tutoriel, ne vous arrêtez pas à cette première impression car les scénarios suivants sont beaucoup plus profonds et complexes que celui-ci.
Les plupart des histoires ont plusieurs manières d’être résolues et vous pouvez vous amuser à rejouer les scénarios pour trouver toutes les manières de procéder, un peu à la manière d’un Hitman.
Du coup la rejouabilité est bel et bien là, et vous aurez de nombreuses heures de jeu. 9 scénarios sont présents, ils ont chacun deux versions. Un mode New Game + est présent, il vous propose de rejouer l’aventure en mode difficile (un peu à la manière d’un Final Fantasy).
Ce qui est vraiment bien dans les aventures de Robin des bois, c’est que toute la mécanique st introduite progressivement au fil des scénarios. Alors dès que vous commencez à vous dire que le jeu devient répétitif, paf ! On vous met une nouvelle règles, un nouvel élément du plateau apparaît ou l’histoire vous force à sortir de votre zone de confort.
Voir le plateau évoluer dans le scénario, notamment quand il simule le déplacement de personnes, c’est très plaisant, et l’incertitude d’apparition de tel ou tel élément met une certaine pression aux joueurs.
Vous terminez votre tour dans une zone de lumière ? Il va falloir serrer les fesses pour qu’un garde n’arrive pas justement dans votre zone, sinon il vous capture et vous devrez le combattre. Vous voulez combattre un noble, dépêchez vous avant qu’il s’en aille ailleurs.
Au début on a un peu peur que les mêmes fenêtres donnent la même chose au fil des scénarios. C’est ne partie vrai pour certaines d’entre elles. Mais pour la plupart, leur effet change radicalement.
C’est en cela que le livre est terriblement bien fait : Chaque case correspond à une page du livre, mais celle ci vous renvoie à une autre page (qu’il faudra lire en entier ! ) qui correspond au scénario que vous êtes en train de jouer. On se rapproche un peu du fonctionnement d’un livre dont vous êtes le héro.
Alors pas d’inquiétude, s’il y a un peu de texte à lire, vous n’aurez pas à lire pendant des heures à chaque page. La longueur des textes est juste assez longue pour développer l’histoire sans être ennuyante.
Dans l’ensemble, jouer aux aventures de Robin des bois est vraiment amusant, on se prend à l’histoire, on ne s’embarrasse pas avec la mécanique et on ne voit pas le temps passer. On a envie de rejouer encore et encore pour découvrir l’histoire et son dénouement.
Avis rapide des testeurs :
Vincent : La mécanique est originale, les déplacements sans case qui donnent une grande liberté de déplacement est sympa. On suit la trame de notre aventure à travers le livre, c’est très bien fait ça marche très bien super travail.
Simplicité des règles
Les règles des aventures de Robin des bois sont tellement simples et vous êtes tellement pris par la main, qu’il n’y a pas de livret de règles, juste un feuillet d’introduction et un livret de référence.
Les premiers scénarios introduisent progressivement tous les éléments mécaniques du jeu si bien qu’on les intègre bien et qu’on peut accueillir les prochains très sereinement.
On peut donc jouer aux aventures de Robin des bois avec à peu près tout le monde, y compris avec des non-joueurs.
Notez qu’il y a quelques coquilles dans le livre, voici un Errata :
Avis rapide des testeurs :
Vincent : Ce qui est génial c’est qu’il n y a pas de règles 🙂 ou du moins si mais très simple au départ et c’est en lisant chaque aventure que l’on vous indique les règles particulières à chaque aventure. C’est vraiment très facile à prendre en mains il suffit de se laisser porter (et de lire l’aventure quand même).
Mise en place / Rangement
Les aventures de Robin des bois s’installe en un éclair : on assemble le plateau, on sort tous les éléments en bois qu’on place en vrac à côté du plateau et chaque joueur choisit un personnage. On ouvre le livre et c’est parti !
On ne range pas le jeu, on laisse toutes les fenêtres sur leur face, on remet tout les pions dans le sac et voilà.
Attention, le plateau est immense, prévoyez une grande table.
Avis rapide des testeurs :
Vincent : C’est un jeux qui demande beaucoup de place sur la table, la mise en place est rapide et tout se range facilement dans la boîte.
Conclusion
Les aventures de Robin des bois est un excellent jeu narratif qui utilise du matériel original, un système de déplacement bien pensé qui donne beaucoup de liberté aux joueurs et un très beau livre qui raconte une histoire très intéressante. Avec un contenu qui vous prendra en haleine pendant une dizaine d’heures voire beaucoup plus, si vous utiliser le New Game + ou si vous rejouez les scénarios pour trouver tous les moyens de les résoudre, les aventures de Robin des bois sera un incontournable pour tous les joueurs qui aiment les jeux d’aventure narratifs et coopératifs. Foncez sur ce jeu, il en vaut vraiment la peine et ses quelques défauts sont vite gommés par la qualité des sensations de jeu qu’il propose. Certains disent que c’est le meilleur jeu de l’année. Si on s’en tient aux sensations de jeux qu’il procure, c’est effectivement l’un des meilleurs jeux de l’année. Le problème soulevé dans la partie matériel m’empêche de la placer tout en haut de la liste.
Avis rapide des testeurs :
Vincent : Alors après un quasi sans faute sur tout les points la logique serrait de dire que j ai adoré…. Et bien non désolé j’ai pas accroché (personnellement). Pourquoi ? Thème archi connue on est pas surpris par le déroulement des événements, l’environnement, les personnages etc… Certains apprécions sûrement de retrouver un univers familier, d’autres trouveront un manque de dépaysement et de surprises. Toute la mécanique marche très bien mais a titre perso une sensation de linéarité dans le déroulement des parties. Je ne recommanderais pas mais sûrement que certain apprécierons ce jeux qui a de très belles qualités au demeurant.
Si vous avez aimé cet article, vous pouvez soutenir Undécent en effectuant un don à cette adresse :
Vous pouvez aussi souscrire un abonnement premium. Cet abonnement donne accès au discord d’Undécent pour discuter avec l’équipe, à l’inscription automatique à tous les concours ; il double les chances de gagner lors d’un concours publique, donne accès à des concours exclusifs, donne la possibilité de rencontrer l’équipe en privé lors de festivals.
Votre soutien nous aidera beaucoup, à nous déplacer dans les événements, à payer l’hébergement du site etc… cela nous permettra de proposer encore plus de contenu et de meilleure qualité.
En plus c’est déductible des impôts !
Si vous voulez devenir membre de l’association, vous pouvez adhérer ici :
Un énorme merci à tous les membres et donateurs pour leur contribution, vous êtes géniaux !
Source : Wikipédia