[Auteur en largeur] #5 Joan Dufour

Ludovic Chatillon a eu envie de présenter sous un autre angle des auteurs de jeux de société sur son média Chronik Ludik !.

Des mini-interviews apportant parfois des réponses décalées ou plus sérieuses et un listing de leurs projets ludiques passés, présents et futurs.

Sur UnDéCent, nous avons pensé avec lui qu’il pouvait être opportun de vous proposer ce mini-format qui oscille entre présentation, portrait chinois et interview, mais légèrement augmenté.

C’est chose faite ! Voici le 5ème numéro.

Joan, présente-toi en une ou deux phrases.

Je m’appelle Joan et je suis un joueur passionné qui tenter de créer des jeux depuis l’âge de 8 ans. Ca tombe bien, depuis 2017, 12 de mes prototypes ont trouvé des éditeurs. Je suis laborieux dans la création mais comme je suis tenace, je vais au bout de mes idées.

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Et comme la plupart des auteurs (si, si), j’ai un tempérament obsessionnel (mais je me soigne).

Présente-toi en deux mots.

Flash 8 (8 mon chiffre préféré).

le Jeu Flash 8 (Le Scorpion Masqué) de … Joan Dufour bien sûr !

Alors si tu étais un matériel ou une pièce de jeu ?

Un dé à 12 faces parce que c’est le dé qui roule le mieux et que le chiffre 12 est fantastique (mais je préfère quand même le 8) !

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Le nombre 12. Un peu de culture …

http://villemin.gerard.free.fr/aCulture/Culture/douze.htm

Si tu étais une mécanique de jeu ?

Une mécanique avec beaucoup de hasard parce que le hasard, c’est la vie. Aussi parce que les jeux avec du hasard sont ceux où j’ai une petite chance de gagner (je suis nul avec la stratégie). D’ailleurs, j’adore le jeu de l’oie (même si tous les snob ludiques le détestes). Tu lances des dés, tu avances ton pion et il se passe des choses.

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Si tu étais une thématique ?

Un dungeon crawler* avec une esthétique flashy, tendance années 80.

Le dungeon crawler, signifie littéralement, vagabonder dans un donjon. (…) C’est un dérivé du dungeon crawl, un type de scénario utilisé dans le jeu de rôle dans les années 70, qui cherchait à faire parcourir un environnement labyrinthique clos à des aventuriers. (…)Tantôt, vous parcourez les couloirs d’un donjon, comme dans HeroQuest, tantôt un château comme dans Arcadia Quest et même un supermarché comme dans Magic Maze.

Philibert

Quel est le jeu de la période de tes 10 ans que tu retiendras toute ta vie ?

Le Risk.

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Je suis fils unique, Risk était le jeu qui me permettait de jouer avec mes parents.

Quel est l’objet qui ne te quitte jamais quand tu travailles sur un jeu ?

Une petite boîte cubique en forme de dé avec des dés à l’intérieur. Un cadeau de mon père qui ne me quitte jamais.

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Quel objet inhabituel aimerais-tu mettre dans un jeu ?

Toutes les vis en double de mes meubles Ikea. Je ne sais plus où les mettre. Tiens, du coup ça me donne envie de faire un jeu de gestion de ressources avec mes vis !

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De quel objet existant aurais-tu aimé être l’inventeur ?

Le dé, évidemment ! Vous ai-je dit que je suis obsessionnel ?

Blague à part, c’est un objet que je vénère.

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Ta ludothèque, elle est grande comment ?

Une centaine (beaucoup de petits jeux), mais comme je n’aime pas être encombré, tou ce qui dépasse de l’étagère est revendu ou donne pour laisser de la place.

Une des mes résolutions pour 2025 est d’emprunter à la ludothèque. Bon, j’ai acheté Zenith dernièrement !

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Le jeu pour toi, ça représente quoi ?

Le plaisir simple de jouer avec des amis, de discuter, d’être stimulé, de se réunir autour d’une table avec des bières (et des cacahuètes).

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Le jeu me rend heureux parce qu’il permet d’accéder à de l’imaginaire, de la fantaisie.

Le jeu, c’est la vie (et en plus, s’il y des dés, c’est le Nirvana).

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