[Extension] 7 Wonders Duel : extension Agora ; les complots et intrigues politiques entrent en scène. Et petit retour sur une référence du jeu à deux…

2 joueursBruno CathalaAntoine Bauza
10 ans et +Miguel Coimbra
30-45 minutesRepos Production
duel, stratégie, draft ouvertAntiquité, civilisation
17€90 chez et dans votre boutique de jeux favorite !
Extension Agora pour 7 Wonders Duel’

Pour prendre le contrôle du monde antique, il faut siéger dans les arcanes du pouvoir. Entrez dans le Sénat, influencez les décisions et les décrets ou œuvrez dans l’ombre à l’aide de vos Comploteurs ! Saurez-vous surpassez le camp adverse sur l’échiquier politique ?

« Quoi, 7 Wonders Duel, késako » ?

Qui ne connaît pas 7 Wonders Duel ? … J’en vois deux au fond. Bon je vous explique. Malgré ses toutes petites cartes, 7 Wonders Duel est un monument, un hit maintenant intersidéral, une référence du jeu à deux depuis 2015 (actuellement 16ème au classement international de BGG BoardGameGeek.com). Demandez sur un groupe de discussion quel jeu on peut vous conseiller à deux pour débuter – mais pas que – dans la stratégie fine de construction à base de cartes, d’aucun vous répondront, et en masse, implacablement : « 7 Wonders Duel » ! Pour s’en faire une belle idée il est d’ailleurs jouable en ligne sur BGG. Tout le monde ne peut pas être fan, mais franchement beaucoup le sont.

7 Wonders Duel

7 Wonders VS 7 Wonders Duel

Si vous ne connaissez pas le jeu de Messieurs Antoine Bauza et Bruno Cathala sorti en 2015, magnifiquement illustré par Miguel Coimbra, et édité chez Repos Production, eh bien, à l’instar de son grand frère 7 Wonders ‘normal’ (prévu principalement pour 3 à 7 joueurs – car on peut y jouer à deux ou à 8 aussi avec des extensions), jeu multiprimé datant de 2010, chaque joueur va, durant 3 âges allant crescendo, construire des bâtiments et des merveilles, renforcer son armée, faire commerce, faire des découvertes scientifiques et développer sa cité. Je ne développe pas, ce n’est pas le sujet de cette chronique. Session de rattrapage pour 7 Wonders 2010 ci-dessous.

7 Wonders 2010

Ceux qui ne n’ont pas 7 Wonders (3-7 joueurs) et ses extensions (Cities, Leaders, Armada) précipitez-vous si vous pouvez sur la superbe version 10ème anniversaire rafraîchie et légèrement revisitée (une chronique à ce sujet arrive prochainement sur Undécent).

7 Wonders 2020 (3-7 joueurs)

L’aîné 7 Wonders proposait un pseudo mode deux joueurs mais qui franchement était un peu fade, peu fluide. 7 Wonders Duel rectifie le tire, transforme l’essai et marque à trois points. En effet 7 Wonders Duel est sans doute le jeu de confrontation idéal pour deux joueurs !

Pourquoi ? Dans la version Duel le système de draft de cartes ‘classique’ (passage de cartes entre joueur) que l’on trouve dans la version multijoueurs est remplacé par un ingénieux système que certains appellent draft ouvert et semi-visible offrant des dilemmes permanents. Les cartes se recouvrent par ligne de haut en bas, certaines face visible, d’autres face cachée que l’on retourne une fois débloquées.

Pour les grands habitués de 7 Wonders Duel quelques petites brèches viennent craqueler le beau vernis de la façade de ce jeu pourtant … merveilleux (eh oui, à par la petite taille des cartes, certains lui trouvent des petits défauts au niveau du gameplay). Une première extension sortie en 2016, Panthéon, ajoute plus de contrôle, des divinités, pour varier les plaisirs, à positionner sur un plateau additionnel, 2 merveilles de plus, 3 jetons progrès liés à l’extension, les cartes guildes du troisième âges remplacées par des cartes Grands temples etc …. De quoi rattraper un peu le hasard du tirage des cartes qui ne permettait pas de renverser une partie … mal partie.

L’extension Panthéon

Car en effet le jeu de base, au demeurant excellent tel quel, laissait peu de possibilités de « casser le rythme » de prise d’une carte à son tour ; seule une poignée de merveilles l’autorisait avec leur effet « Rejouer ». La nouvelle action liée aux Divinités qui n’induit pas de prise de carte dans la pyramide, est salvatrice de ce point de vue et devient un outil tactique d’inversion du timing ; car l’enjeu sera d’être solvable au bon moment puisque l’invocation d’une Divinité (dès le 2ème âge) n’est pas gratuite. Et, autre nouveauté, ouvrir le jeu en « débloquant » de nouvelles cartes face cachée est désormais récompensé par un jeton Mythologie. On se surprend presque à vouloir rafler ces jetons avant son adversaire. La liberté de placement laissée aux joueurs dans le positionnement des divinités sur le plateau supérieur valorise la planification et augmente la dimension stratégique du jeu. L’extension Panthéon, c’était donc déjà pas mal !

Quoi de neuf avec l’extension Agora ? Quoi de neuf dans le monde antique ?

Agora vous invite à recruter des Sénateurs. Bon c’est tout ? 4 ans d’attente pour ça ? Oh que non !

« L’Homme est par nature un animal politique »

Aristote

Dans cette nouvelle extension, la politique va entrer en jeu et va bouleverser la donne. Nous avons de nouvelles cartes qui s’ajoutent au draft ouvert : des sénateurs (les politiciens) qui vont nous permettre d’influencer dans les chambres du Sénat, pour gagner des majorités qui vont nous donner des bonus ou des capacités immédiates. Mais on va aussi pouvoir intriguer avec les comploteurs pour réaliser quelques coups bas qui vont faire râler l’adversaire. C’est ce qui manquait à 7 Wonders Duel… Et on ne va pas se le cacher, on adore ça ! Et découvrez une nouvelle condition de victoire : la Suprématie Politique ! Petite visite du propriétaire.

Précision de taille : Cette extension peut se jouer seule ou avec Panthéon, mais alors bon courage pour la tempête de cerveau !

Qu’est ce qu’on trouve dans la boîte ?

  • 1 plateau Sénat
  • 24 cubes Influence (12 bronze et 12 argent)
  • 13 cartes Sénateur (7 Politiciens et 6 Comploteurs)
  • 2 cartes Merveille
  • 16 cartes Complot
  • 16 jetons Décret
  • 2 jetons Progrès
  • 4 jetons Militaire
  • 1 carnet de score
  • 1 carte Mise en place des Ages
  • 1 livret de règles

Comment on joue à ?

Mise en place :

Cette extension se compose d’un nouveau plateau que l’on déplie et glisse sous celui du jeu de base : Le Sénat et son hémicycle qui est divisé en 6 chambres et chaque chambre contient un jeton décret ; ces derniers sont placés alternativement face visible et face cachée. La partie va durer quelques tours de plus et changer quelque peu la structure de cartes de chaque âge puisque nous allons mélanger aux cartes de chaque âge 5 cartes sénateurs (politiciens ou comploteur) pour les âges I et II, et 3 cartes pour l’âge III. Deux nouvelles merveilles sont disponibles : Curia Julia (lieu de circonstance puisque c’est l’édifice destiné à accueillir les réunions du Sénat romain) et Knossos (site crétois qui est lié à la légende du palais du roi Minos), 2 jetons progrès exclusivement en lien avec l’extension sont mélangés avec les jetons de base et des cubes d’influences couleur argent ou bronze sont donnés à l’un et l’autre des joueurs.  

Capacités des 2 nouvelles Merveilles : elles ont notamment une capacité immédiate que l’on utilise au moment du choix de la merveille lors de la mise en place. Lorsqu’on la construit, Curia Julia permet principalement de déclencher un complot non préparé alors que Knossos vous permet de placer et déplacer 1 cube d’influence d’un sénateur.

Sinon la mise en place est identique (choix des merveilles, placement des jetons progrès, argent de départ) à l’exception des jetons sur le plateau militaire qui sont remplacés par des pouvoirs de placement et déplacement au Sénat.

Tour de jeu :

Le principe de jeu ne change pas : on prend une carte si elle est gratuite ou si on peut en payer le coût, ou on la défausse pour recevoir des pièces, ou on la place sous une merveille si on peut en payer le coût.

Avec la présence des cartes Sénateur dans le draft ouvert tout devient différent :

Des cartes Sénateur (politicien ou comploteur)
  • Nous allons donc pouvoir recruter un politicien (carte au bandeau à dominante blanche) en payant son coût qui correspond au nombre de cartes politicien que l’on a déjà devant soi (la première est donc gratuite). Ensuite on place ou on déplace au moins un cube d’influence dans les rangs d’une des chambres du plateau de jeu Sénat en fonction du dessin visible sur la carte (soit les deux chambres de gauche, les deux chambres centrales ou les deux chambres de droites). Le nombre d’actions (placer ou déplacer un de ses cubes influence) se fait en fonction du nombre de cartes Bâtiment construits (les cartes bleues). Un rappel sur le plateau (voir ci-dessous) permet de voir qu’entre 0 et 1 carte bleue, c’est une action parmi les deux possibles (placement ou déplacement), entre 2 et 3 cartes bleues, c’est 2 actions, avec 4 cartes bleues ou + c’est 3 actions. Construire des bâtiments sera donc crucial. Cela permet d’être présent et surtout majoritaire dans les chambres du Sénat pour pouvoir bénéficier des décrets lors de votre tour de jeu ou celui de votre adversaire. Attention, le Sénat peut donc être très versatile ! (N’est-ce pas d’ailleurs un clin d’œil à une réalité historique antique ?). Le vote peut donc se retourner contre vous. Autant dire qu’il ne faudra pas délaisser la politique.
Le Sénat avec 3 décrets révélés de base. 3 autres sont cachés et sont révélé lorsqu’un cube d’influence du sénateur s’y place

Car les décrets ont des effets très intéressants et ils sont nombreux à la base et permettent une grande rejouabilité (car on en place 6 sur 16). Ainsi sur l’exemple ci-dessus, si le joueur est majoritaire grâce à ses cubes d’influence dans les chambres, il peut bénéficier des effets suivants : de gauche à droite => Vous payer une pièce de moins pour chaque ressource marron ; à chaque fois que vous ou votre adversaire construisez une carte rouge (militaire), vous prenez autant de pièces à la banque que l’âge en cours ; même chose pour la construction d’une merveille.

  • Mais attention le Coup d’Etat n’est pas loin, la légende du coup de poignard dans le dos utilisée à plusieurs reprise dans l’histoire est une triste réalité politique ! Car certains sénateurs sont des comploteurs (cartes au bandeau à dominante noire) et l’on va pouvoir utiliser leurs effets pour renverser le jeu. C’est la nouveauté qui apporte du suspens à la partie et des renversements de situation. Concrètement, on procède de la même manière que pour recruter un politicien (en payant son coût qui correspond au nombre de cartes Comploteur que l’on a déjà devant soi) et nous faisons une action sur les deux possibles : soit on place un cube d’influence dans n’importe quelle chambre du Sénat soit on pioche deux cartes Complots et on en garde une face cachée (l’autre est remise au dessus ou en dessous de la pioche) ; on sait ce que l’on écarte et ce que l’on peut laisser à l’adversaire. Mais c’est une action différée car plus tard (à partir du tour suivant), on pourra sacrifier une carte sous la carte Complot pour préparer un complot, un peu comme pour construire des Merveilles mais gratuitement. À tout moment, on pourra utiliser son effet une fois au début de son tour de jeu (gratuitement) et prendre un avantage décisif. De quoi générer de la tension. Mais parfois le complot ne sert à rien !

Pour toutes mes parties, j’ai essayé de jouer cela et ça a plutôt bien payé … Intéressant non ?

La reconstitution du Sénat romain au temps de la République

Les cartes complots ont des effets vraiment fourbes.

Des cartes Complot

Ainsi dans les exemples de complots ci-dessus : l’Expropriation permet de placer dans la défausse 1 carte bleue de son choix construite par l’adversaire, le Chantage vous permet de voler la moitié des pièces de votre adversaire, le Coup d’Etat vous fait progresser de deux places sur le terrain militaire, le Sabotage vous permet de détruire une merveille construite par votre adversaire (elle sera replacée dans la boîte). Et il y en a 16 comme cela …

D’âge en âge, le vice l’emportera forcément sur la vertu. On se surprendra à comploter avec délectation …

Fin de partie :

La partie prend fin lorsque toutes les cartes ont été jouées ou en cas de victoire précoce par suprématie militaire ou technique et, autre nouveauté au menu, en obtenant la majorité dans les 6 chambres, la victoire devenant immédiate par Suprématie politique. Une vraie nouvelle voie stratégique s’ouvre et j’ai trouvé cela excellent. Sinon en plus du décompte habituel, on y ajoute les points de victoire présents dans les chambres du Sénat.

Alors seul, c’est déjà assez finement stratégique, avec Agora c’est stratégique, fourbe et tordu !

Est-ce que c’est bien ?

Ce que j’ai ❤️

  • Une extension qui gomme les petits défauts de la version de base (notamment l’attente de la bonne carte).
  • La rejouabilité.
  • La qualité et variété du matériel (les petit cubes effet argent et bronze, le plateau sénat, les grandes cartes complot).
  • La fourberie (les complots politiques) qui peut survenir au moment où on l’attend le moins, et on ne sait pas sous quelle forme elle va nous atteindre.
  • L’aspect politique versatile sur le plateau Sénat.
  • Les illustrations des cartes Complot.
  • Un thermoformage dans la boîte qui va toujours bien (sauf pour les décrets qui se glissent dans quel sens … car c’est trop profond à mon goût).
  • Une belle petite boîte de la même taille que l’extension Panthéon.
  • De la stratégie fine et l’aspect confrontation qui est encore plus présent.

Ce que j’ai 💔

  • Un jeu qui devient moins prévisible, avec moins d’anticipation mais c’est le rôle des comploteurs qui impose cet état de fait.
  • Encore un bloc de score supplémentaire.

Design

Les illustrations (surtout les cartes Complot) sont très bien réalisées d’ailleurs comme toutes celles de la série des 7 Wonders. Miguel Coimbra nous gratifie encore d’un joli coup de patte graphique. Il sait avec sa mise en lumière, ses petits détails même d’arrière-plan mettre en valeur le lieux, les bâtiments et les personnages. L’ensemble est cohérent.

Qualité du matériel

L’ensemble est d’excellente facture comme toujours chez Repos Production. La boîte est très belle, toujours dans la lignée des opus précédents. Le thermoformage est correct et accueillera vos cartes sleevées (protégées sous plastique). Les cartes Complot sont de grande taille, ce qui les rend imposantes par rapport aux autres cartes du jeu de base.

Thème

Le thème des civilisations est forcément porteur lorsqu’on veut développer des civilisations, une cité, affronter un adversaire. Et l’Antiquité s’y prête évidemment à merveille. Parler ou mettre en cause le choix du thème serait remettre en question le choix du thème pour 7 Wonders tout court. Donc pas de débat à mon sens. Cela colle bien à la mécanique de jeu. Après, les Crétois, les Grecs, les Perses et j’en passe, tous liés à la sauce romaine des sénateurs, c’est un peu plaqué, mais il fallait bien trouver une accroche politique. Et le titre Agora (= la place publique) qui est grec, ça passe sûrement mieux que forum pour les Romains, alors que c’est peu ou prou la même chose.

Gameplay

Le gameplay est évidemment le point fort de cette extension, à mon goût meilleure que Panthéon. On retrouve le draft ouvert semi-visible qui nous oblige à choisir et parfois renoncer voire sacrifier pour avoir de l’argent, l’activation des Merveilles qui nous permet de marquer des points et parfois de rejouer au bon moment. Mais avec cette extension tout est simple, aucune complexité ne sera vraiment ajoutée. Il y aura surtout les bons choix à faire au bon moment :

  • Investir les rangs du Sénat pour obtenir ou faire pencher des majorités en posant nos cubes d’influence et gagner des décrets aux pouvoirs assez puissants.
  • Participer à une petite course aux cartes Bâtiment pour pouvoir faire plus d’actions avec nos cubes d’influence.
  • Décider de recruter des comploteurs pour préparer puis activer des complots qui vont faire parfois renverser le cours du jeu.
  • Tout miser sur le politique – mais c’est parfois trop visible – pour pouvoir remporter une victoire par suprématie politique.

Si simple, si fluide et si retord en même temps. De nombreux dilemmes s’offriront à nous et ce sera dur de planifier nos actions à plusieurs coups d’avance. L’aspect trahison politique est en ce sens bien rendu.

Simplicité des règles

Le livret de règle est des plus clair. Tout y est expliqué et à part les effets des cartes qu’il va falloir apprivoiser, aucun retour à la règle est nécessaire.

Mise en place / Rangement

Le temps de mise en place est allongé de quelques minutes par rapport à la version de base. Le plus long étant le mélange des cartes, l’ajout des cartes sénateurs et la mise en place du draft ouvert. Le rangement se fait très simplement dans le thermoformage de la boîte.

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Conclusion

coup de coeur

7 Wonders Duel : Extension Agora mélange tactique, stratégie fine et coups bas. C’est pour moi la meilleure des deux extensions disponibles. Comme toujours il faudra s’adapter, comme toujours il faudra planifier, mais comme jamais jusqu’à présent on pourra se livrer à quelques entourloupes qui renverseront la situation. Plus on joue et plus on découvre de possibilités. Et il faut avoir les yeux partout ! Ne pas se croire victorieux trop tôt, ne pas négliger ses merveilles, faire attention aux victoires par suprématie – même si tout jouer dessus serait trop visible. Et jouer avec la politique pour qu’elle ne se joue pas de vous. Prendre une majorité au Sénat peut rebattre les cartes et renverser la situation. On ne sait pas ce que fomente l’adversaire une fois une carte complot placée dans son escarcelle. La pression devient alors constante.

Certes avec les complots, Agora est devenu un jeu moins prévisible car les renversements de situations peuvent être légion et on ne peut pas tout anticiper. Cet aspect-là peut déranger certains joueurs et même être rédhibitoire pour les adeptes de stratégie pure. En même temps, il y a déjà de l’incertitude lié au draft ouvert qui est semi visible ; mais à mon sens cela rend aussi le jeu plus tendu. L’aspect confrontation est pour moi valorisé avec Agora. Une extension qui renouvelle le jeu et dont on ne perçoit toutes les finesses tactiques qu’avec pratique et apprentissage. Je vous invite au sens ludique et non politique de la plébisciter en masse ! C’est donc bel et bien un coup de cœur pour moi.

Testeurs : Laurent, Sandrine

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7 réponses

  1. Deperrois Muriel dit :

    Bonjour , savez vous à quoi correspond sur le bloc de score de l extension agora la 5ème ligne ?
    On ne trouve pas d explicatiins dans les regles du jeu

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