[Media] Plato Magazine, déjà 128 numéros et bientôt 15 bougies ludiques à souffler !

Unt’ MARGARIA et Vincent BONNARD composent la rédaction en chef bicéphale de Plato Magazine. Ils viennent nous présenter leur mensuel qui aborde de nombreuses facettes du monde du jeu de société moderne.

Plato magazine vient de sortir son 128ème numéro. On ne serait pas grosso modo dans le 15ème année d’existence du magazine ? En fait quand et comment Plato a-t-il vu le jour ? Qui en est à l’origine ? Et qu’est-ce qui a motivé et/ou facilité sa création ?

Plato N°1, c’est novembre 2005, donc nous approchons effectivement des quinze ans ! C’est Didier DELHEZ, aujourd’hui à la tête de la maison d’éditions Sit Down!, qui en est à l’origine. Il avait à l’époque l’envie de lancer un projet de magazine dédié au jeu de société après avoir édité des fanzines musicaux Underground dans sa jeunesse. Didier avait surtout l’envie d’être au centre du projet et de le gérer.

La Une du N°1 de Plato Magazine

La constitution de la première équipe s’est faite sur le forum de Tric trac, après une rapide étude de marché. Un numéro 0 a ainsi vu le jour, envoyé aux éditeurs et distributeurs : Plato était lancé. Le projet a été facilité par l’expérience professionnelle de Didier. Sa formation et son métier de graphiste lui ont permis d’assurer la mise en page du magazine, une sérieuse économie dans le financement du magazine.

Mais qui fait partie de la Plato Team qui compose actuellement Plato Magazine ?

Deux rédacteurs en Chef :

L’important, c’est d’essayer: la SF queer chinoise, le thé aux champignons, la sociologie des associations, l’ail dans la confiture de reines-claudes, ce jeu fraîchement débarqué, d’apporter sa contribution ou, pour la 100e fois, de gagner à Samurai spirit. Et l’essentiel, c’est de partager toutes ces choses et d’en discuter. Du coup, pour Unt’, Plato est une sacrée aubaine puisqu’on lui demande de faire un peu tout ça, avec des jeux de mots tordus en prime. Être co-rédactrice en chef depuis 2020, c’est toujours tout ça, mais en plus exaltant (et un peu plus fatigant).

Unt’ Margaria, rédac’ en chef de Plato Magazine

Passionné par le jeu dans ses différentes formes, je navigue entre le jeu vidéo et le jeu de société. J’ai le plaisir d’en avoir fait mes outils professionnels en tant que responsable d’une ludothèque. C’est dans ce même élan consistant à partager, mettre en jeu et accompagner les joueurs que je collabore à Plato magazine. Le jeu parfait ? Celui qui crée du lien et des échanges conviviaux autour d’une table et qui permet de faire tout ce qu’on ne s’autoriserait pas forcément dans la vie réelle.

Vincent Bonnard, rédac’ en chef de Plato Magazine

La Plato Team, c’est une grosse dizaine de rédacteurs et rédactrices aux parcours très divers, et l’équipe d’édition : Lucas Delhez éditeur et maquettiste, Elsa Bel qui est en charge de l’administratif, deux correctrices (Marie Latteur et Hélène Graveleau) et un correcteur (Axel Weil). A part Lucas et Elsa, personne n’est à temps plein et chacun s’implique en fonction de sa disponibilité du mois et de ses envies. La rédaction en chef est bicéphale, nous sommes deux à nous partager missions et responsabilités. L’équipe de rédacteurs est quant à elle composée d’une dizaine de rédacteurs éclatées aux quatre coins des territoires francophones. Il s’agit de passionnés qui pour la grande majorité n’ont aucun lien avec l’industrie du jeu. Tiens, d’ailleurs, nous recherchons une nouvelle plume pour étoffer notre équipe.

Quelle est la ligne éditoriale de Pato Magazine ; en fait, que va-t-on toujours y trouver comme rubrique ou comme fil conducteur ? Et quelles sont été les principales évolutions qu’a pu connaître le magazine ?

Vous trouverez toujours un dossier de couverture : une sortie récente mise en valeur par une longue chronique mais surtout remise dans son contexte avec des interviews (auteur, éditeur, illustrateur, etc.) et des articles de fond. En fonction du sujet cela peut être une perspective historique sur la mécanique, une revue thématique, un guide stratégique, ou une réflexion que le jeu fait émerger. Dans le reste du magazine, d’autres chroniques, interviews d’acteurs du milieu ludique, réflexions, parfois réunis en dossier autour d’un éditeur ou d’un sujet. Certaines rubriques sont fixes, avec par exemple l’intervention de l’Association des Ludothèques de France. D’autres sont présentes au gré des sujets abordés : un Fond de l’armoire sur un titre ancien qui a fait date, une Sortie de table pour évoquer des sujets qui dépassent un peu le milieu comme par exemple l’usage des jeux en milieu scolaire, un Billet d’humeur. Les articles de fond prennent de plus en plus de place dans nos pages. Par ailleurs nous ne cherchons pas à traiter toutes les sorties, ce qui serait impossible en soixante quatre pages, mais il est intéressant de varier en évoquant à la fois les titres très attendus et les pépites moins connues.

Comment sont choisis les dossiers, les jeux critiqués et quelle approche vous êtes-vous fixés concernant votre manière de présenter les jeux ? D’ailleurs on ne peut pas tous avoir le même ressenti pour un jeu, qui tranche ? Quelle liberté a le chroniqueur ?

Les jeux critiqués sont ceux dont il nous semble intéressant de parler. Lorsqu’un éditeur ou un distributeur nous envoie une boîte, nous nous engageons à la répartir à un rédacteur ou une rédactrice qui pratiquera plusieurs fois, dans différentes configurations ; le plus souvent, cela aboutit à une chronique. Nous fonctionnons sinon avec les apports personnels des uns et des autres : un coup de coeur, un titre novateur, un jeu qui pourrait être pris pour prétexte à un dossier. Cela explique pourquoi il y a peu de mauvaises critiques : souvent, un avis négatif pousse plus à se demander si le jeu vaut la peine qu’on l’évoque. Ce n’est pas interdit pour autant, surtout si les défauts sont intéressants à analyser ou que par exemple c’était une sortie très attendue. Le rédacteur ou la rédactrice a le dernier mot sur l’icône qui exprime son ressenti. Cela conduit parfois à des échanges, quand il y a un risque que la règle ait été mal appliquée par exemple. Pour montrer la variété des ressentis, les “contre-avis” ont été inventés : cela permet de présenter le point de vue de plusieurs personnes, parfois en contradiction, parfois raccord !

Comment arrive-t-on à intégrer des goodies dans le magazine plato ? Est-ce qu’ils sont une exclusivité de Plato magazine ou alors ils sont trouvables ailleurs ? En somme, comment Plato fait-il pour se les procurer !?

Les goodies sont le fruit d’un travail en partenariat avec les éditeurs. C’est une discussion en amont qui a pour objectif que chaque partie soit gagnante entre le magazine, l’éditeur et bien évidemment le lecteur. Le goodies est souvent, pour nos abonnés, déclencheur de l’achat du jeu alors que d’autres peuvent être tentés d’acheter le magazine pour un goodies afin de compléter leur jeu.

Le goodies pour le jeu Hadara dans Plato Magazine n°127

Nous essayons dans la mesure du possible de viser une exclusivité mais bien souvent ce goodies est (ou était, vu le contexte sanitaire), proposé lors des salons et festivals. Il s’agit également de proposer le goodies d’un jeu apprécié dans nos pages. Plato permet ainsi à ceux qui ne peuvent pas se déplacer de pouvoir en bénéficier. Il convient pour terminer de remercier ces nombreux éditeurs qui nous font confiance.

Le goodies 3 missions pour le jeu The Crew dans Plato Magazine n°128 de septembre 2020

Est-ce que le confinement a changé les choses ? Via Plato Magazine, sentez-vous l’impact actuel de l’engouement pour le secteur du jeu de société moderne ?

Plato est Belge et la majorité de l’équipe est en France (ou en Suisse). Le confinement nous a contraints à décaler la sortie du numéro d’avril et à en faire un numéro double, pour avril-mai. De fait, il était difficile pendant cette période d’avoir accès à de nouveaux jeux à chroniquer et les sorties étaient en pause. La situation a également joué sur la disponibilité de l’équipe de rédaction : tout le monde a une activité professionnelle hors Plato, certains ont de jeunes enfants. Nous avons pu reprendre ensuite le cours normal des numéros, et nous avons également publié un article en version numérique spécifiquement sur les conséquences de la crise du Covid sur le milieu ludique.

Le confinement a effectivement été l’occasion d’une mise en avant du jeu de société dans des médias non spécialisés, ce qui est toujours à double tranchant. C’est essentiel de ne pas fonctionner en cercle fermé, mais cela a mis en évidence des stéréotypes qui perdurent, et notamment l’idée du jeu pour occuper les enfants ou l’impression que les boutiques ludiques font tout leur chiffre à Noël. Mais des choses très intéressantes se sont produites, et on a notamment vu que l’organisation des acteurs du milieu ludique a permis à de grands médias de trouver facilement un interlocuteur au groupement des boutiques ludiques ou à l’union des éditeurs de jeux. Côté pratique, les sites de jeux en ligne ont vu un pic formidable dans leur fréquentation, surtout tourné vers des titres simples ou vers de grands classiques comme la belote. C’est un indice fort du boom du marché, mais le phénomène est plus ancien que le confinement ! Plato n’est pas disponible en kiosque, donc il est difficile de sentir cette évolution du marché dans notre lectorat ; il faut nous connaître, nous croiser en festival par exemple. Mais avoir un exemplaire sur sa table basse (ou une ludothèque sans portes !) ou évoquer le magazine lors d’une discussion permet facilement de se rendre compte que les joueurs sont nombreux.

Avant, un jeu c’était juste un jeu. De plus en plus les auteurs, les illustrateurs, les acteurs du secteur du jeu sont mis en avant. Dans Plato Magazine, quelle part prend cette approche ? Est-ce qu’il y a des changements ? Y –a-t-il un acteur du monde du jeu que vous aimeriez interviewer (soit à nouveau ou pour la première fois car il ne se prête pas trop à ce jeu) et si oui, pourquoi ?

Je ne sais pas s’il a vraiment existé une époque où les passionnés ne cherchaient pas à savoir qui était à l’origine du titre qui leur procurait du bon temps, ne serait-ce que pour chercher les autres jeux du même auteur ou éditeur. Pour les pratiquants plus occasionnels, la notion d’auteur, d’illustrateur ou même d’éditeur reste très floue, même si ces informations sont bien visibles sur la boîte. Avec les maisons qui font du développement en interne, il y a d’ailleurs un mouvement inverse et la boîte peut ne comporter aucune mention d’auteur. Dans ce cas on fait au mieux pour indiquer les informations qu’on a en marge de la chronique !

Par ailleurs le milieu prend de l’ampleur ; un éditeur ce n’est plus un seul individu bien repéré, les acteurs se multiplient. Il y a des maillons de la chaîne qu’on identifie beaucoup mieux que d’autres, avec des “stars” et des travailleurs de l’ombre. C’est intéressant de diversifier les interviews pour mettre en avant la diversité des parcours, mais aussi la diversité des approches, des compétences et des métiers qui peuvent se cacher derrière. Je n’identifie personne de spécifique que j’aimerais interviewer, mais ce que j’aime le plus ce sont les entretiens anonymes que je mène pour les gros dossiers, avec des interviewés qui ne sont pas forcément des noms connus mais simplement des personnes avec un vécu et un point de vue.

Dans le même ordre d’idée la place du crowdfunding et du jeu de société en ligne est de plus en plus importante. Comment cela se manifeste-t-il dans la ligne éditoriale de Plato Magazine ?

De par les délais de publication inhérents à notre format papier, nous nous sommes toujours refusés à écrire au sujet de projets de jeux financés sur les plateformes telles que Ulule ou Kickstarter. Les campagnes avortées ou relancées sont toujours délicates à analyser avec cette latence. Pour autant, nous sommes revenus à plusieurs reprises sur le phénomène, livrant quelques clés de compréhension à nos lecteurs.
Concernant le jeu de société en ligne, Plato accorde depuis de nombreuses années déjà une place certaine aux adaptations, souvent en fin de magazine ou à travers des interviews prenant un peu de recul et analysant l’évolution du support. Initialement pensée par les professionnels comme un outil de communication, ces versions numériques ont toujours été appréciées des joueurs même si, dans les premiers temps, leur accessibilité pouvait être compliquée de par les interface austères et la prépondérance de la langue allemande. C’était une autre époque ; nous avons suivi, avec nos lecteurs les évolutions jusqu’à leur récente explosion durant le confinement.

Concrètement combien Plato Magazine touche-t-il de personnes ? Avec 128 numéros de recul, quelle évolution au niveau de ses abonnés connait ou a connu Plato Magazine ?

Plato compte aujourd’hui un peu moins d’un millier d’abonnés pour un tirage qui avoisine les 2000 exemplaires. Un millier d’abonnés mais bien plus de lecteurs à vrai dire car de nombreux professionnels, auteurs, éditeurs, distributeurs mais aussi ludicaires, responsables et animateurs de bars et cafés Jeux, médiathécaires et ludothécaires font partie de nos abonnés. Nous sommes à la fois un outil de veille pour ces professionnels mais sommes également mis à disposition de leurs clients ou usagers.
Nous nous distribuons par nos propre moyens mais réfléchissons à la possibilité de trouver un partenaire pour nous relayer et nous rendre encore plus accessible. Le magazine peut être directement commandé sur notre site, que ce soit pour un particulier ou pour une boutique. Nous sommes toujours disponibles pour discuter de toute demande plus particulière.
Le nombre d’abonnés est constant depuis que nous sommes revenus au format papier. Nous avons en effet connu un passage un peu compliqué, il y a une petite dizaine d’années, au cours duquel nous n’étions diffusé qu’en pdf le temps de dix numéros. Nous avons à l’époque connu une mobilisation de nos lecteurs très flatteuse, environ 400 abonnés, qui nous a permis de revenir au format papier.
Peu après disparaissait l’un de nos concurrents, JSP, Jeux sur un Plateau magazine. Parce que nous considérions qu’il est toujours plus stimulant d’être plusieurs sur ce créneau de la presse spécialisée, nous regrettons encore aujourd’hui leur disparition même si nous collaborons parfois avec certains des anciens rédacteurs. Lorsque JSP s’est arrêté, nous avons été surpris de ne pas constater un report d’une partie de leur lectorat vers le nôtre ; peut-être que nous avions les mêmes lecteurs.
Depuis quelques temps, nous travaillons également sur la communication, conscient que c’est un enjeu majeur pour notre développement.

Quelle est la périodicité du magazine, comment et où le trouver, s’y abonner, à quel prix et sous quel format ?

Le magazine est mensuel, avec deux numéros bimestriels par an (juillet-août et décembre-janvier). Il est disponible dans certaines boutiques ludiques et sur notre site web ; les abonnements sont également proposés en festival. Un numéro coûte 8€ ; dans le prix de l’abonnement, il y a également les frais de port.

La démarche liée au développement durable semble de plus en plus intégrée à l’édition de Plato Magazine, pouvez-vous nous en parler un peu plus et y-a-t-il encore des évolutions prévues à ce sujet ?

Plato magazine est imprimé sur du papier répondant aux normes PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification Schemes en faveur d’une gestion durable des forêts) et FSC (Forest Stewardship Council, visant à l’exploitation durable des forêts par le respect des populations autochtones ).
Nous limitons notre tirage au strict nécessaire. Les colis que nous sommes amenés à envoyer sont conditionnés avec un maximum de matériaux de récupération.

On aimerait en faire plus et on continue notre travail de veille dans ce domaine. Mais il y a certains freins. Par exemple, filmer les magazines pour envoi avec des matières végétales n’est possible qu’à partir d’un volume trop important pour nous.

Qu’est ce qui fait l’originalité de Plato Magazine ? Pouvez-vous nous dire quel niveau d’indépendance a un magazine distribué par le géant du jeu Asmodée ?

En l’occurrence nous ne sommes plus distribués par Asmodee ; depuis que Lucas Delhez a repris l’édition, nous sommes également moins liés à la maison d’édition Sit Down. Côté Sit Down, nous ne faisions pas de chroniques de leurs sorties pour éviter les conflits de loyauté. Ce qui est important est que nous faisons au mieux pour éviter de mélanger le rédactionnel et le commercial : en tant que rédacteurs en chef, nous ne savons rien des relations publicitaires, par exemple. Cela ne nous empêche pas d’être en constante réflexion car le milieu ludique reste très interpersonnel et la question de la bonne distance critique se pose. Ceci dit, nous sommes très fortement persuadés que la “note” n’est vraiment pas l’essentiel dans une chronique, d’ailleurs dans Plato elle n’est pas chiffrée. Nous sommes beaucoup plus attachés à proposer des dossiers complets qui permettent d’élargir la réflexion au delà de l’évocation d’un jeu spécifique.

Quelles sont les principales difficultés que peut connaître ou qu’a dû surmonter Plato Magazine ?

Les temps sont plutôt difficiles pour la presse écrite et nous ne faisons pas exception. Notre équilibre financier est somme toute assez fragile et nous veillons à pouvoir continuer dans des conditions sereines. La monétisation de l’information demeure une question centrale pour les médias liés à l’industrie ludique. Ainsi, nous avons pour principal objectif de nous démarquer du contenu trouvable gratuitement sur internet. C’est ce qui guide notre ligne éditoriale, soutenu par l’envie de proposer un contenu qualitatif.

Le changement de rédacteur en chef l’an passé a été un moment délicat. Le départ d’Hélène Graveleau qui a guidé l’équipe d’une main de velours pendant de nombreuses années a été un moment délicat à passer. Yves Cavalier nous a offert, pendant les quelques mois qu’il a passé avec nous, des perspectives différentes liées au développement de partenariat et de notre communication grâce à son expérience professionnelle. Nous voici depuis le début de cette année 2020 dans une nouvelle organisation avec une rédaction en chef bicéphale basée sur nos deux visions et fonctionnements très complémentaires.

Qu’est ce qui donne toujours envie à votre équipe de faire des articles dans un magazine de jeux de société moderne ? Et y a–t-il des changements, des projets d’évolution dans les tuyaux que vous aimeriez bien voir se concrétiser ?

C’est un peu convenu à dire, mais sans doute la passion. Même si le milieu se professionnalise pour beaucoup d’activités, cela reste un moteur fort chez les acteurs rémunérés comme bénévoles. Les rédacteurs aiment jouer, évidemment, mais ils aiment aussi écrire, partager leurs analyses, ils sont curieux des tendances, des points de vues des acteurs, et de façon générale ils aiment se poser des questions et se donner les moyens d’y répondre !

Nous n’avons pas d’évolution majeure planifiée pour l’instant, nous continuons à avancer sur la ligne que nous nous sommes fixée en faisant de temps en temps des essais de nouvelles rubriques, de nouveaux formats… Le projet pour la rentrée est de savoir plus précisément qui sont nos abonnés et quelles sont leurs attentes.

Enfin que nous réserve le numéro 128 de Plato Magazine ?

Nous avons consacré la couverture du 128ème numéro à Maracaibo, avec une interview d’Alexander Pfister (auteur également de Great Western, Mombasa …).

Vous y trouverez également un gros dossier consacré à Jordan Draper, un auteur auto-édité à l’origine d’une série de jeux qui partagent le thème de Tokyo et proposent des mécaniques parfois déroutantes. Il y aura également des pages sur Martin Wallace, une réflexion sur les clichés dans les jeux d’enquête, et la première partie d’une rétrospective historique sur Bloodbowl, dont la prochaine édition a été annoncée récemment.

Voilà pour les grandes lignes, mais il y a bien entendu plusieurs autres chroniques et interviews à découvrir !

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